du dos, et qui, lorsqu’elles sont relevées, ont chacune une petite
membrane quvlës unît au dos. Cette dispositioà est semblable à ce
qu’on observe dans^ plusieurs de nos sconab^oïdes a;dsorsales
épineuses de la famille des liches, pu mieux encore, tout -à-fait
’ conforme à ce qu’on observe dans les rhynchobdelles el les masta-
cembles. I l y à quinze de ces épines, dont la*première; est très-
courte; la seconde devient-plus longue, mais n’a guère que le
septième de la hauteur du corps] sous elle; les dernières s’abaissent
de nouveau et finissent par n’être guère plus hàutes.„que la première.
Une seizième épine, un peu plus haute que la précédente,-estforte-
ment ùnie à la dorsale molle, dont le premier rayon mou égale en
haufeuëla longueur de cette seconde dorsale^ et a presque lo quart
de la hauteur'du corps sous lui. Je ne compte que treize rayons
mous, et le dernier n’a que la moitié de la hauteur' du premier.
L’anale <êst un tant soit peu plus reculée que la dorsale à ^ y ô n s
mous; à laquelle elle ressemble par sa forme. Je ne. lui trouve que
s douM rayons jidûnt les trois premiers seuls mè parussent :si*S]|leiy-
quoique très-faibles.
La caudale est peu profondément fourchue, composée de*deux
lobes- à peu près égaux et peu longs; car. ils n’ont guère que le
septième d& la longueur-totale. £es lobes .»se relèvent en. courbes
qui-lès distinguent nettement du tronçon de la^queue, et rendent
la base" de4 la nageoire assez large : c’est sur cètte basé 'ët -eiitredes;
deux lobes que l’on ypit de chaque côtédeda queue les deüxhérèüês
fortes-, êlèvées, recouvertes d’écailies-dentelées, qui ont mérité au.
poisSon le nom générique que lui a imposé M. Risso. ^
Tout -lè corps du poisson est cuirassé par des écailles dures,
nombreuses et fort remarquables ; elles sont implantées par vértieilles
Mobliques iur la-peau, comme nous en observerons dans le polyptère,
lès lépisostées et autres poissons à eorps.fortement écailleux, Bfepuis
h la . nuque jusqu’à la caudale il est facile, d’en compter eent vingt
: rangées transversales, et sur le milièu du corps il y en a jusqu’à
trente. L’opercule en a sept rangées et le préopercule dix; les trois
du limbe sont, comme celles de l’opercule, égales et semblables
à celles dù-eèips y qui ont'foutes à peu près là même grandeur ,
ïnaislçs sept -rangées de là jouesôotformées d’éeailles beaucoup plus
petites. Une écaille examinée- séparément offre une p o rti« radicale
)tyèspetice, lisse et J|gp@st®rde ma©i<ère/à pacdfere divisée en
deux :rune sur le bord supérieur d'ed’écfûlle, et l’autre sfo te postérieur;
la portidn nué, qui est-la plus, gràmde, est sillonnée par des
stries profondes'et obliques, qui’découpent le bord et rendent
la Surface du, poisson ;âprë au toucher.
i La disposition du’ bord radical supérieur fait qué; les écailles
s’embriquent de fait du1 haut -en bas, comme d’avant en-arrière; ët le
premier mode de superposition fait paraître une suite de petites
cfêtës longitudinales,- qui tendent encore à augmenter; même à l’oeil,
la -rugosité du ipoissob. : y.
La ligne latérale .eist'marquée par une suite de pores, et forme
une ligne-courbe qui s’infléchit un peu e tp a s s e p a F te milieu du
tronçon-de la «judue. Àmdessus de la pectorale la ligne latérale
est au tiers supérieur du côté/ é
La I co;uleur? du îp®issûn desséché est ; uhé peinte noirâtre;*de
tterxei d’ombréassèzî. foncée, avec de nombreuses I&gnestfcÉigitudi-
nàteset parallèles plus noires : on les aperçoit seulement par reflet.
Le Laurillardi là dessiné, est d’üne ebur
leur. lie de- vin- foncée;Æut 'le -dos, et verdâtre à reflets argeMLqs et
dorés -aürdéssoüside la ligne latérale. La éfeeonde dorsale e§l|pîlie
sont bordées ge noirâtre, et; leur base est dorée); la caudate'estver-
îdàtrey boidaéde înoiy; llïriade l’oeil esidbrë ,s emQUÊétifuhï cefde noir,
rit Nous -avons -fait sur; ce poisson-les observations anatomiques
suivantes: Ü
! sk l’ouveritutëde làbdomeh, qui a en longueur,près dè lafmditiii
dé celle du trous,. nous avons; vu les; viscères, envelbppés dans un
-repli mince et transparent du péri tomeyse détacher sur-de fond
brun-noirâtre de cette* ià^mbrane, qui. tapissé les parois musculaires
du ventre. Le foie y d’un beau jaune, occupe le -haut de l’abdomen
s© divisé en deux lobes à peu. près égaux, situés de chaquè coté
de l’oesophage et de l’estomac, recèvant, dams une gouttière creusée
sur sa fàce inférieure, la pointe de la branche montante de.l’èstQtnac:
'L’oesophâge’est assez long et rèhfie à suit origine; ses parois sont