tirées des auteurs qui ont décrit l’anarrhique des mers d u
Nord, et non pas sur le poisson; tout mauvais -qu’il était,
observé par lui et figuré par Spix. La réunion de: la dorsale
et de l’anale à la caudale me ferait croire, que ce poisson
doit rentrer dans nos zôarcès, à moins que d’absence des
ventrales, et que la présence des dents palatines, semblables
à l’anarrhique, ne soient bien constatées. Dans ce cas, ce
serait encore'-le'typé d’un nouveau genre. Il faut donc
attendre', dte plus amples renseignemens sur cette espèce.
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ï C H A P I T R E " Y I I I .
, Des. QpistJiQgnathes.
^Cqjnom d’opisthqgnatbe (a mâchoires jeeglées^en ar-*
rièreAa été imaginé par ftl. Ouvrer1 pxmpjdésigner un genre
de poissons ?dpnt il n’a.cpnpu qu’une'seule espèc^ ^de la
mer .des Indes, d’après^un,.individu desséché ^et malicop-
servé-i Aussbles caractères assigne^-augenre ne sontdjs.pais
d’une, entière exactitud;e.< Tqutefms^on dqit .ad^nirçï avec
quelle sagacité tyL Cuvie^ avait su ju g e p ^ ^apports naturels
de'ce singulier poisson d’après l’examen çTun si mauvais
exemplaire. ,
. Depuis.lui, nous avqns„eu Ie plaisir de Recevoir une
seconde e^pnçe-de ce même genre ^et qui se trouve. sur les
rivages de l’Amérique baignés .par l’Atlantique équinoxiale.
A laide de ces documens, nous allons,en présenter les
caractères,
Les. opisthognathes sont des apanthoptérygiens à payons
simples, „flexibles ,jComme la plupart de nos blennoïdes;
sauf l’épine des ventrales, qui est bien évidemment osseuse
et poignante. vLes nageoires yentrales sont placées spus la
gorgé,’en avant jiqs pc^pralçs, comme dans tous les poissons
de la même famille; mais elles sont complètes, en
çè sens quelles .'ont cinq-rayons mous à ,1a suite de leur
épine. Je les ai ttpuy.ég§^elles dans les deux espèees que
j’ai examinées; M. Cuvier sest donG trompé en n’eu comptant
que trpis; erreur que.'je m’étonne de n’ayoir pas
trouvé rectifiée dans la seconde édition du Règne animal;
Cuv-Règ. aà. ï&jëjrj-’'ïl II, p. 252.