Les blennies ét les .gobies de Linné forment deux sous-
divisions dans la familte que nous réomposoiis kvee les
genres que l’on a- séparés He ceux de Linné; en ne peut
cependant; fixer entre. elles deux la ligne die demarcation.
L’établissemenrt deceftte famille appartieutotout : entier
à M. GitviÔF^ eàr sfe’fiædMqêsseussÆ avaient tppu. changé Ida
genres de lian e . : Les ëspècek que le naturaliste suédois
rëuni^%t i dsans les Blermius de la i nÉiéiidbny sont déjà
les types icje piusieùreKde nos .genr de
nos blennies;jVtèls que. noua les entendons ^ 4 es Oinus , des
Cirrhibarbes , i dés Zoarcès et des fîfOiielles*,:>et mêmei,éù
cause* du caractère tiréidb la .coaùpèsitïèpâdes vëntraje&y il
y ■ajoutait un vrai.<gade, le ffaydmâ1,
- . Gnâeliii y isains-; rien changer, à ce, ? genres y ajbuta des
espèce® que nouéi repOTtons dans ; nés * Salarias ÿ: et Mnde
Lacépède ytv a de même pkcé^plusieiittS: autres , d e
Commersôn pjet jqui \deyîennent‘aussi des:»sâiaaâasy et un
poisson que Mj Bose ayaitcdiservéiàLG^ ^ dont
nous faisons un aerise: distinct ibus leçnom de Ghasmpdeâ.
;, Bloidrné débrcmina lîfin de tout qeAhaqs>qui n’a commencé
à être éclairé que:dans la premièrèéditinn du Bègne
animal, par leraMisSemenig descentes salarias et clinùs,
aux dépens des: blennies de Linné, et. dans la seco®der par
d’autres divisions extrafftês en partie^ du ; posent travail: e t
auxquelles nous ajouterons* quelques, autres. .M. Cuvier
forme d’abord deux groupes : celui "dès Blennoïdes, qui
ont.six rayons à la membrane brancliiostège ; :et qui avoisine
les blennies, et jm second, celui des jGobioïdes, qui n’en
o n tq u e cinq.
Fousallons faire connaître les divisions établies dans
chacun d’eux* en parlant d’abord des Blennoïdes*
Guîcaractèréfcommun à un grand nombre d’entre'eûx,
?£OfisiïSte dans la composition des nageoires paires iilfé-
rieures, lesquelles n’ont. que deux rayons flexibles et* sont
ordinairemen# in&éréest'sous lalgb^e, Otf avant dés nâ-
îgeqirfesî pectorales. ■»: l
M. Cuvier a réservé 4e nom de blennies à ceux d’enîtrte
^uiquiamissétit'ià-ees caractères, d’avoir des- dents longùes,
'ëgalesy Bxes.etiSéirées>à chaque mâchoire?,’ e t le plus souvint
une longue'canine à*:l’extrémité'de cette rangée. Leur
tcte est ,courte, obtuse; leur front est orné4 un tentacule
ou dé franges diversement placées et Conformées ; et leurs
ouïes sont bien? fendues jusque-sous la :gOrge. l i a donné
le nom de phalis h beux de ces poissons qui n’ont pas. de
tentacule’ stfir la tête. Gettè division est certainement d’une
petite valeur. Ifavait éfait ensuite un petit groupe, sous le
mom ; de iblennechis , des iespècës qui Ont la même dentition
que les bien nies,, mais dont l’ouverture branchiale
né dèsûenÜ pas sous la égorgé; et qui est réduite à une
simpleijfente:, siüuéeîà la hauteur et en avant de la- pec-
toratey^etÿsous lé nonfôdd ebasmod.es, ufi autre groupe,
qui .avec les ouïes organisées comme les prëcédens, à le
système denture différent, consistant eü une seule rangée
de dents vfîxes et .régulières, placées sur le. devant d’une
bouche; plus fénduè.
Mi Cuvier >avait séparé »depuis long-temps les salarias,
dontles dents fines serrées ont cela de particulier qu’elles
sont mobiles -sur la gencive, et indépendamment les unes
-dès autres; ce qui les a fait comparer avec tant de justesse
aux touches d’un clâveçin.:
Tous ces genres ont le corps nu et couvert d’une mucosité
abondante. Il avait observé d’âutrës poissons qui ont