le mugil cinereus de Walbâum1, ou le shad de la Caroline,
de Catesby, t. II, pi. 11, ; fig. a , qui est dennpti®? genre
genres. On ne conçoit pas comment iba pu venir à l’idée
de quelqu’un d’en faire un mugil.
1 D i s VMÜGES;‘D’AFRIQÜE. • “
Après cette revue des muges de l’Amérique orientale,
nous allons traverser l’Atlantique et examiner ceux de 4a
cote >Occide ntale ;de l’Afrique.
Bloch eiï: avait reçu un de Guinée;, qu’Isert lui avait
envoyé; il lui donne le nom de tan g, etJcroit le caracté^
riser par ses opercules sans écailles; rfiais ce n’était là'qu’un
accident qui arrive à tous les muges qée> l’on- ùe^prépare
pas avec assez de soin ,e t fon ne peut’ p:âsen tirer un cairac-
tè®e.*dl lui assoste comme vaâété un poisson que Joiknlui
avait envoyé -de Tranquebar, et- dont il indique lesîd-iffé*-
renées beaucoup plus que suffisantes dans» ce» genre pour
distinguer une espèce ; enfin, il ne dit pas-clairement lequel
des deux est représenté sur la planche, en sorte que son
article n’éclaircit presque rien.
Les •recherches faites dans son cabinet: ndnt pas tété
beaucoup plus heureuses. L’individu que probablement
il avait reçu d’Isert, et qui est .encore étiqueté mugiltang
de la mer d’Éthmpié, est d’une espèpg;4b rt sfenâüiblè à.
notre céphale ; mais il est presque impossible que çe soit
celui qu’il a fait dessiner, tant sa figure serait peu exacte.
1 . Artedi reno«., 30 partie, p. 2 2 8 .
4' Nous avons donc été obligésfde recourir; à la nature;
heureusement/seéondés par les envois que MM. les gouverneurs
Roger et Jnibelin nous ont faits du,Sénégal, et par
ceux de là même côte, que nous devons à MM. Rang ët
Heudélot, par les anciennes pollections qu Adanspn en a
rappçttées, et par ’pelles que M. üelalande a faites au Cap |
nouSsommes arrivés aux résultats suivans.
Le Sénégal et probablement les autres fleuves de cette
çôte , ppsaèiçLeiit ftq®rescéphale d?Eûropet sans aucune différence
appréciable; avec sa .grande taille, son museau large
et bombé, ses-dents presque imperceptibles, sês narines
écartées, ses maxillaires cachés^ sés lir^s%èds%pércuies^
lès grandes ëcffiliès dè la base de se| pectorales^ en un mot,
âVêc tous le“s‘caractères qtie nous lui avons reconnus, et
sans aucunç. des modifications que ses formes éprouvent
dans les espèces ;de. la côte américaine.
Aiijsi , on ne peut douter qu’il ne se rencontre sur toute
la côte de Guinée, et cela nous porte à penser que c’èst à
lui qu’appartient la figtire- du mugil tang-de Bloch; La
Convexité de la tête, la forme du spus-orbitaitè e ^ d u
maxillaire, les proportions des pièces operculaires, y sont
bien conformes, r
Ony a négligé cèpëtidànt l’écaille de la basé de la pectorale
et celle de la première dorsale ; on y a rapproche les
orifices dès narines, et l’on y a placé aux mâchbïref^es '
dents assez fortes;mais ces incorrections netonnentpoint
^quiconque à appris ce que valent souvent dans les détails
ces belles plancher si satisfaisantes en apparence.
Adanson a aussi rapporte de l’embouchure du Sénégal
un muge entièrement semblable au sauteur de la Méditerranée,
et manifestement de la même espèce. •