LIVRE XIV. G.OBÏOÏDES.
Ils sont venus de T o u lo n , p a r MM. Banon-j Kienèr et
Guérin ; de Gènes, par M 'Sa vigny, et dès étangs salés -de
la Sardaigne, par M. Bonnelli. '
F o rs laT parlé d ’un poisson-de la Méditerranée, que les
Grecs modernes ; nomment SaeXangtot o u , ^«À/ajcgé#, et les
^d’Alexandri&g«rmoutk .pu garamîtxM, au sujet
d u q u el il liesite si Io n d o it .en faire.un gade, un- biennie
pu un genre nouveau. On s’est , accordé cependant depuis
à le regarder comme u n blennie e t, je crois y avec raison.
Il est’ (lû Forskal, long d’un empan; spn profil est tombant;
son vertex caréné^, ses *mâcKoires, comme ciïrées par ses dents,
"o n t dé'chaque cQté^uné granÿéWnme, et finférieuie est débefu-
] i côuP la plus grande Sa dorsale rep e depéis la tête, et sonTnale
dépuis l’anus jiisqu’a la caudale, qux'ek'en^ere.’^a ligne latérale'est
peu marquée et son corps’tót nébuleux ! il n’a point de tentacules.
B. 63 D. 86~; A. 26 ; Ç..13; P. ïi -, y. 2.
I) apres cette description, tout ( abrégée qü’eîleest, ce ne peut
être qu’un blennie proprement dit, et d’après cés ftdiübrtó je'ne
doute guère que ce ne soit un Bl. basilisci/s où pètit^'être un-Bl.
pum femelle.
Dans le cas ou ce p o isso î sera mieux connu et qu’on
éprait obligé d ’en faire une £spèée d is tin c te , on pourrait
f e t r d d u ir f dans le species sàxiji le nom bienfaits salaria.
, JE;Orskal: ajoutë que 1ns Gfêcs o n t nontranie «de lè &irq„
mâcher aux enfans d o n t la salive coule en trop .grainde
abondance.
1 . Faim, Or ai.} p . S 2 e t p . %if.
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. Le B lennie ro-^g-e- cap. a
* "(Blennius rubriceps, nob.; BUnniùs Lrfihloçèphaliis'i Rissô.)
Le blennie à tête rouge de M. Risso ressemble au blennie
paon pour lesdbrmes,,si ce n’est que
les. trois premiers rayons de sa dorsale Forment une pointe plus
pleyée;. séparég du reste de la nageoire par une échancrure arrondie;
elle s’unit d’ailleurs à la caudale de la même |ïnanière; il a
tunef crête sur la* tête r et an, soqrGjLtfn très-pétit tentacule isimplè.
Ses canines sont assez‘fortes: -Jelui ai compté vingt-six dentâ-' ordinaires
en haut et vingt en bas. IL,,a trente-trois' rayorfs a la dorsale,
dont les six ou.sept»derniers sont sensiblement rameux ; les .douze
premiers paraissent, simples, et. les suivans articulés”. *
i - D.’ i2?/2i;A.â2:,veio. |g|
L’individu que noüs avdhs dans la liqueur paraît' noirâtre, et
on lui voit sur l’arrière dutie&fps des poüffts bruits du bleus épars.
'Les p'Oi'ùifed^s Payons de.l’anale sont blanches.
, D’après un dessin «Lejl. Risso, que nous'avons eu Sous
les! y eux,1 i
Userait gris-rpussâtrëaveé des bandes verticalesnuageusès/formées
dé points nfëirâtres le lonjf du dos. La pointe de la ddrsale et les
parties voisines de la nuque, de la tête et dë*fopercule, notamment
u ’la crête, y!.sont enluminées d’unTéau rouge de vermillon.
Il y a aussi du roûgé^u bord Supérieur éfes pêctbrdleè ; les autres
nageoires sont d’un gris ]Vûpatr<L Jpointillées de noirâtre.
Notre individu est long de trois ponces et demi.
Il a- été rapporté de Naples par M.' Savigny.: -
, Nous le croyons bien de l’espèçe; j^épfke par M- Risso-,
î; bêGtèiae éiÉt. j yü.° lirai