M. W. Yarell1 vient d’en donner unelxcellente gravure
dans son oüvrage^felle à été faite d’après ife^dessin qui lui
à été‘bèmmuniqué par M. Couch. Il ajoute que ce poisson,
très-vif très-difficile à prendre,, à v j f t t e trouve sur la
cote, de Cornouailles. _
Nous ne pouvons savoir d’ailleurs si c’est de ce prétendu
galerita dont M., Couch? ait entendu parler dans son
Mémoire sur les poissons de Cornouailles 5 car il nen dit
rieü autre, si ce n’èst que cé poisson est-moins commun
que le pholis.
L e B l e n n ie c h e v e l u .
( B hn n iu s erin ilu s, nob.ÿ ^
M. d’Orbigny, le père, nous a envoyi' de La Rochelle
un petit blennie remarquable par
les nombreux filets,- qyi’il porte aux .sourcils et sur la : nuque.
Au-dessus de phaque peil il pu a trois petits, et sur une Itgne
longitudinale, qui s’étend depuis l’intervalle des yeux jusqu’à Ja,base
de/^dorsale, on en compte jH* eu douze , dont les plus longs
ont à peu près ;le pinquième de la Jbauteur de la tête. Je ne lui
,^ùis aupun tentacule aux narines. Son profil tombe rapidement. Il
a environ trente (lents fines, à -chaque mâchoire, sans canines ou
avec Jeitrès-petites canines à l’inférieure. Sa t^te^^ presque aussi
hante que longue, est près de quatre fois et demie dan^.la longueur
totale. Sa. dorsale est très - peu échamprée au-dessus du douzième
rayon;, qui est de moitié plus cQUft que les autres : elle s’unit au
dos avant la caudale. Les deux premiers rayons de l!anale ont des
excroissances en champignons. La longueur des pectorale^ est du
cinquième de celle du corps; celle des ventrales du sixième.
D. 12/44; A; 2/16 ou 18;iC. 15; P. 16;.V;l/2.
1. Brit. fish, p. 2. Conch, iront. Linn. soc., XIY, p. t> p. fS |