sièrrie rayons de la dorsale. La caudale a cinq bandes d’un brun
obscur; la pectorale en aaussi sur les rayons : sa base est pointillée.
L’anale est brune ; les ventrales sont noirâtres et poiatillées.
L’individu a trois pouces de long et un pouce de haut
sans y comprendre la dorsale.
I DLS; RHOLIS.
M. Flemming1 * i a cru devoir séparer des blennies les
espèces qui manquent >de .tentacules, sur les ’orbites, ou
même des crêtes charnues; qui sont si caractéristiques dans
les blennies. Elles sont peu nombreuses et ressemblent à
ceux-ci par tous les autres caractères. Cett'ë. coupe générique
donc peu importante : M .,Cuvier la cependant
adoptée èt lui a Réservé, comme l’auteur anglais, le ’nbm
de pholisy qui a été emprunté ae£ anciens par les auteurs
de la renaissance pour l’appliquer à une espèce de nos
côtes.
Ce moi: est fort peu employé par les:anciens, et rien ne
prouve qu’ils aient voulu désigner par cette dlpt^sion
le poisson auquel ôn a donné ce nom.
En effet, (pâtis ne se trouve qu’une fois dans Aristote9
pour un poisson qui s’enveloppe du mucus qu’il produit
et préside comme dans un abri (de Qateos, tanière, terrier)^
Il était naturel de le chercher dans quelqu’un de
ceux à qui la mucosité dont ils sont enduits a fait dônûer
le nom de buveuse, ou bavecca, c’est-à-dire dans quelque
blennie ; mais il n’y avait pas de motif de l’affecter paçti-
1. B rit. anim., p. 20 ÿ. — 2. H ist., 1. IX, eu 3^.
cûlièrement, comme l’a fait Rondélet *, à notre première
espèoe, si toutefois e!e§tdêff espèce Commune qu’il a voülu
parler; car sa figuré est peu exacte^ surtout eU' ce qu’elle
place les ventrales sous les pectoiales. Néanmoins c’est suivant
lui qu’Àrtedi et Iinné ont nommé pholis le poisson
qui fait l’objet de l’article suivant.
Le Ph o l is Gl is s é .
(Pholis Icévù, Flcmm.; Blenhtus pholiè, Lin.)
* Ce petit poisson? que ,1’f n trouve- sur tou tes les plages
herbeuses-de nos côte's; et quel l’on* observe-fréquemment
dans les; flaques laissées par lamêr,jors de son réflux j a les
dimensions suivantes:
Sa hauteur “aux pectorales est d ü ‘eihqùième1 de sa longueur,
son épaîssfeür a moitié dé sa hâuteuT. Sa tâte ; du museau à l’extrémité
dëfopercule, a le quart de la'longueur'du corps; sa hauteur
de la nuque à là gorge est des'"trois quarts de’ sa longueur. Sa
nuque est reethignejihîomontalejnsqli’aux yeux, et descend ensuite
par un« ligne oblique, légèrement bombée. Les yeux voisins de
l’angle ne font point saillie au-dessus comme dans le trigloide :
leur diamètre est du cinquième de la longueur de la tête. Il n’y
a jju ’une vingtaine de dents ordinaires s chaque mâchoire : les
(jàmnes des sont fdî'tèà. La partie antérieure de la dorsale
' n’a que lfe fiers de la hauteur du corps soUs elle. Sa portion "composée
de rayons articulés éStfd’ufl tîetfs plus haute ; elle s’unit
J au dos de la queue par son hordîpOstérieur, mais sans atteindre
la caudale»
^L’anale est moins haute, mais répond d’ailleurs à la partie.molle
déjà dorsale’. l a caudale a tous ses grands rayons fourchus, excepté
les .deux extrêmes;* Les six dèrniers rayons de la pectorale sont
’ 1. Rofidelet, 1. VI, & 23, p. 206. Sa figure est copiée Gesner, p. 714'; Âldrov.
i i*6 5 Wilîugh., pis H è , fig. J-énst»|pL i 7,-fig. '4*