deux rangées serrées et irrégulières de gros tubercules, au nombre
de cinq pu s i f dê chaquecô&; les antérieurs sont un peu moins
gros et moins ronds. Les dents pharyngiennes sont coniques et
pointues, mais beaucoup plus pétites qu’aucunes de celles de la
bouché; et les râteliers des branchiessdttt petits et membraneux.
Les pectorales, attachées au tieW inférieur du tronc, ne laissent
pas entre elles en dessous te tfëfs de l’espace qui reste entre les deux
méiïibrànés des pulesï Elles sont arrondies, du huitième de la longueur
totale, et Put dix-neüf rayons, enveloppés, comme ceux de
toutes les ïïageoireS, d’une peau épaisse: ?
lin ’ÿ àpoint dufoiït dé ventrales. La dorsale commencé à l’aplomb
de la fenté dès Ouïes -et de la base de la pectorale, et .s’étend uniformément
jusqu’à la caudale, près de laquelle elle s’arrondit et qu’elle
touche de l’etfrémitê de son dernier rayon, qui se trouvé tïès%ohrt.
Par cet arrondissement, la hauteur moyenne des autres ëst à peu
près du tiers de ééiïe dü‘ tronc aux pectorales. Ils sont au nombre
dé Soixante-quinze,1 tous flexibles; mais tous simples, sans branches
comme sans articulations : le premier, de moitié plus court, së^olle
au second. La distancé du bout du musêàti â l ’anlisïwSprtsqùèîêgale
JL èem de Lanus à là base de la caudale. L’anale cotninén ce"- vis-a^vis
du vingt-huitième rayon de là-dorsale, et estde moitié moins haute;
elle n qUàTante-sixràyons, tous* excepté le premier, sensiblement
articulés; mais dont les neuf ou dix derniers seuls sept Un peu
branchus.
L a caudale est arrondie, du douzième à peu près de la longueur
1 totale, ét a quinze rayons entiers et hr^nchus, et quelques petits aux
■ deux bords. La peau de l’anarrhique rioffrepôur toutes-écÜies (jue
de petits points également seniés, assez serrés, mais non- contigus,
qui ne ■ sâjîlfeàfc point hors-de l’épidêiÿne épais dans ‘leqiï^ Ils' sont
(enveloppés; mais qui, enlevés par M iscâlpéteét vus à fa loupe-, sp
o trouvent de véritables écaffles'rdùdêé;èt légèrement striées en-ray ons
autour dè leurcêntre. On n’en voit pas sur la tête, sur là poitrine,
»i sur lés nâgeoires.ïl n’y a pas* delignelatérale
La couleur générale de -c& poisson est un brun fonce, tirant à
j’olivâtfe; de petites iaches noirâtres y forment par leur rapproche»
ment de larges bandçs Verticales, au nombre de neuf ou dix. Sur la
dqrsale Sont des lignes Irrégulières noirâtres, qui montent en sé
portant un peu plus obliquement en arrière que les rayons , qu’elles
croisent par conséquent, mais à angles aigus.
Le coeur est petit; le ventricule est trièdre; le bulbe et l’aorte qui
en sort sont alongés et ont des parois minces; l’oreillette, qui y
entre, est plus petite que le ventricule: elle est loin de l’embrasser.
L ’entrée de l’oesophage ou lè pharynx est très-large; à un pouce en
arrière le tube se rétrécit un peu, et il continue, en se dilatant de
nouveau et successivement en un sac arrondi en arrière et long
d’environ trois pouces. En dessous et à un pouce avant la terminaison
du sac , est le pylore et le commencement des intestins grêles.
L’ouverture du pylore est large d’environ quatre lignes de diamètre.
La valvule est épaisse, mais peu large et peu libre. Le duodénum
a près d«|i deux pouces de diamètre à sa naissance, et l’intestin,
suspendu à un double feuillet mésentérique assez fort, diminue de
grosseur en faisant sept à huit plis. A sa terminaison, marquée par
la valvule des gros intestins, le diamètre n’est plus que de dix ou
douze lignes> Lalongueur de ces intestins grêlés est.dh.ténklp^ j|8,
.Une valvule épaisse, sensible à l’extérieur même par le simple
tact, marque le commencement des gros intestins, qui n’oht que
cinq pouces de long.- Ils se rendent directement à l’anus., qui est
très-large. L’épaisseur des tuniques du tube digestif est très-variable.
La membrane musculaire est très-épaisse à l’origine de l’oesophage,
ensuite elle devient très-mince et s’efface presque complètement au
premier rétrécissement; mais tout l’estomac jusqu’auprès du pylore
est recouvert d’une couche charnue tout aussi épaisse qu’au Commencement.
Les parois des intestins grêles sont minces, et la tunique
musculaire est peu sensible ; mais elle reprend ensuite de l’épaisseur
le long du rectum: dans toute son étendue-les fibres musculaires
de cette tunique paraissent longitudinales. La veloutée de l’oesophage
offre des .plis longitudinaux formant des lames parallèles et
très-élevées dans l'intérieur du tube digestif, surtout celles qui sont
adhérentes à la face inférieure; elles deviennent plus grosses, mais
plus basses, et ne constituant que de grosses rides fort Nombreuses,