Dans la liqueur, sob 'dos ’est hrun ©mrâtre; ses,flancs et son
ventrfs dorés j les écaillés, des, fl^nGS. sont bordées de brùiy On ne
volt pas de lignes brunes. M. Bicord nous apprend que le poisson
frais est .gris , verdâtre un peu doté eùargenté sôus le ventre.
Ce poisson n’â que deux ceecujns^ la partie charnue de son eSto-
maciest beaucoup^moins robuste à proportion que celle des muges,
et presque réduite à un tube üü péu- plus épais que le cul-de-sac.
Le canal intestinal fait cinq replis, et est presque partout d’une
' égale dimension.
Nous en avons des individus de Porto-Rico, depuis quatre jus-
qu’à huit pouces dë longueur.
M* Ricord nous en a apporté de l^ riyiè.rg d’^rtxbpnite
a. Saint - D omingue, longs de dix poupes, et nous assure
qu On en trouye^u’une taille, double.
On nommé ce poisson à Porto-l^icQ'eZ dajaQj, et il passç
pour le meilleur de tous ceux que l’on mange daus l’ile.
ut. Ripprd mous -rapporte la même chp.sç de celui, de Saint-
Domingue, où d’ailleurs^on le confond avec les muges sous
le nom commun de mulet.
Cette, espèiq habite aussi la Jamaïque : elle y a été observée
par le docteur Bancroft, à qui richtbyologie est déjà
redevable de nombreuses observations intéressantes. On
en trouve une. figure fort exacte, et dunè très-jolie,exécution
dans la traduction, anglaise , du Règne animal,
publiée par. M. Griffith.*
Lë: dbeteur Bancroft avait eu l’idée de nommer ce poisson
mugil monticola, ce qui nous indique que ce poisson
1 . An. EÏngd. fish>, a.® part., suppl., p. $67, pl_. 36. ' Nous ne citons pas la
,planche 5i r le ce même ouvrage* parce qu’elle est copiée deel’ïçonpgraphie du
règne animal de M. Guérin, cette planche de l’Iconographie étant fort mauvaise
et au-dessous de toute critique.