n’a guère que le seizième de la longueur totajei La ventrale, placée
juste sous la base <Jé la pectorale, est plutôt thprachique que jugulaire;
die est réduite yà.un petit aiguillon attaché au ventre par une
membrane, dans l’épaisseur de laquelle il y ,a peut-être un vestige
de rim>n mou.
T,a dorsale commence un peu en arriéré"de la nuquè, à l’aplomb
de la pointe dfe l'opercule',’'êt se continue jusqu’à la catidàle, à la
base dè laquelle elle s’uUit, conservant partout une hauteur dusixième
environ de celle du corps. L’amisest juste au milieu de la longueur.
L’anale, à peu prèt’ iiè la même hauteùnque Üldorsale, attént aussi
la caudale et s’y unit, mais.un peu, moins intimement;*elle n ’a que
deux petîtès'épines, ét tous ses autres rayons sont moùs 'et articulés,.
La caudale est arrondie-et du quinzième environ de la, longueur
totale.
B. 5 ;© . 76 à 8 1 ; A. 2/39 à 44; G. 1 5 , dont les latéraux ply$petits; P .J .l ; Y , 1 .
Ce poisson est brïin-rousSâtre avec des nuages grisâtres, quj ne
«^montrent pas ta«|MtFS; la gorge et le ventre sont plus pâles; la
tète tire au jaunâtre. Sur la basé de la dorsale et la partie voisinedu
dos^est une série- de dix taches rondes, noires; entourées, chacune
d’un liséré blanc. L ’anale a. sur un fond grisçlyïteê ouUreize habdes
obliques brunes. L’iris est doré. Une bandé noirâtre W peui]e|gpée
descend verticalement du bord antérieur dé l’oeil sur la jO»e, et
s’arrête à la mâchoire supérieure; elle ne remonte, pas au-dessus de
ToeiL |
j Les viscères digestifs de ce poisson sont, un simple tube court,
peu dilatéen avant,faisant quelques petits feston? en arrière, se
rendant directement de JabOucke à l’anus., ce~qui rend le canal intestinal
très-court Le foie est alongéj' mince et creux sous tonte la
portion stomacale du tube digestif. La vésicule du fiel est tf ^petite;
la rate à peine sensible. Les laitances forment deux .petits cordons
ronds et très-minces; il n?y a point de verge, point dé p a ille s
derrière l’anus. Les femelles -ont les oeufs très-»petits et né sont pas
vivipares. Il n’y a pas de vessie aérienne.
Le squelette du gonnelle a les qs de l’épaule éiro.its et presque
membraneux, et le bassin extrêmement petit. L’épine se compose
•de quatTe?-vingt-quatFe ou quatre^vingUéinq'vêrtèbrésÿdonttrente-
, (Sept où trente-huit >abdominales, qui, a l’exception des premières,
ont toutes leurs apophyses-tçansvers^s ■ descendantes .et réunies en
anneatlx, çFoù-parf en .dessous une courte apophyse épineuse inférieure.
Le premier intérépineux dé fanale est sùspendu à l’apophyse
épineuse inférieure 'de la trente-Küiüèm'e Vertèbre ! les deux rayons
épineux de cettêmageoire n’ont paS' d’intètépineux1, ou du frioins
ils soM rudimentaires et seulement suspendus dans lés chairs. ‘*
Nous avons des échantillons’djasept p(mee|^. ,
M. Faber dit avoir observe'que les jéupes individus n’pnt
point de taches la doysaje, .maïs^que, d'ans les adultes le
nombre de ces taches va quelquéfois ^ dauze. Cependant
je tes trouve bierî marquées* sur de petits individus
que M, Gaimard a rapportés d.’Islande.
‘ftâu^ëur de flchthyôjqgiè d’Islande penSe, et nous avions
aussrdepüis long-temps‘cette idée, que le blennius muroe-
riôzV/eAde Sujef1 et de Gmelin hest encore que le" gonnelle.
Le blennie pourpre de Lowa, qui ressemble entièrement
au gonnelle, excepté qu’il est Rougeâtre pourpré, et n’a qu’une
seule tache ocellée sur lé devant loi la dorsalè^ pourrait bien
n’étre -aussi qu’une Variété de. cette espèce.
Willugbby,. qui le premier, a fait connaître, le gonnelle,
l’avait vu à Saint-Ives, petite ville tout près de l’extrémité
du comté'de Cornouailles3. Selon Pennant et Donovan, il
h est pas rare à la côte^Linglesey4, et Low assure qu’il y
en a beaucoup aux 01rcaa.es.5. Turton lè cite aussi dans sa
Faune d’Angleterre, et Fleming établit bien un genre gun-
nellus, mais il y réunit à tort les blennies -vivipares.
1. Acta acad. petrop., 1779,- a.* part., p. 195,® . VT, fig. 1 . .— 2. Fauna
Oread.t 'ibZ. 3. WilliigliBy, p. 4. Donovan, Brit. fish., pl.
B. Fauna Orcad., a®4»