choires; les affinités sont trop grandes pour distinguer génériquement
cette espèce, qui manque de ce seul caractère;
il paraît que M. Ruppel a fait une observation analogues
Nous croyons devoir aussi laisser dans ce groupe les
Petroskirtes de M. Ruppell. Dans la première espèce décrite
par ce voyageur, il n’èst question que d’une seule rangée
de dents : aussi on restait dans l’incertitude à son égard, et
M. Cuvier disait qu’avant de les séparer des blennechis, il
faudrait s’assurer que ce petroskirtes mitratus n’a pas de
canines.
Or, nous spmmes certains que M. Ruppel joint à ce
genre une espèce qui a des canines assez fortes; nous les
réunissons à nos blennechis en attendant de plus amples
connaissances sur ces petits poissons.
Le B l e n n e c h is m it r é .
{Blennechis mitratus, nob.j Petroskirtes mitratus, Ruppel.)
Le petroskirtes1 mitratus de M. Ruppel3 appartient
encore à ce groupe caractérisé par de très-petites ouvertures
branchiales.
I ln ’a;ditM. Ruppel, qu’une seule série de dents petites, sétaeées;
son profil en quart de bercle est celui d’un blennie. Sa hauteur
est quatre fois et demie dans sa longueur. Sa dorsale et son anale
ont à peu près les deux tiers de la hauteur; mais la dorsale est plus
élevée de l’avant, où ses trois premiers rayons forment une saillie
presque du double plus haute que le corps. En arrière elle ne
s’unit .point au dos de la queue. La caudale est un peu coupée 1 2
1. Petroskirtes; dérivé-de dé çkigrcm, signifié sauteur de roches.
2 . Atlas zool., Poissl, pl. 2 8 , fig. i . ‘ > ! >
en croissant. Le rayon, mitoyen ventrale est à peu près du
cinquième de la longueur. M. Ruppel donne ses nombres .comme
il suit:
D. 16; A. Ü6; C. I l; P. 14; V. S.
Le tentacule sourcilier a trois mets et n’est pas toutrà-fait aussi
haut que l’oeil; celui de laînarine, encore plus court, n’a que deux
filets. Le long dè's bords*’des1' pièces éperculaires sont de petitès
lanières cqtanées. Au-devant dg l’anus est un petit tubercule : la peau
n’a pas d’écailles, et l’auteur, n’a point observé de ligne latérale.
Ce poisson est d’un gris roussâtre marbré jâè brun sur le côrps,
, la dorsale’ëï'l’ânale : les *extréfnitës des ràyohs de ces deux nagébires
’iont:dï&|a'Ën'é^ blalr: *
M. Ruppel n’érf a vu quuri*individu lôn&deîrûis poüdel;
^pris à l’ila Jubal^, où il sautait-dans les ca$ÿ&és dbs-TOclmrs.
Il leMtspe 'tenir volontiers ët assez long-temps hors de
l’eau et‘y chasser*1 aux petits crustacés^.
Le B LEN^ECHIS ANCYIjODpN. ;
{Blennechis ancylodon, nob.; Petroskirtes ancjlodoji, Ruppel. )
Le même1 voyageuriV vient de faire connaître dans le
S u p p lé en t à son premier voyage, une seconde espèce;de
la mér^Roüge,' 1
Jtà tête lisse,»ayant jxn tentacule unique, transversal et frangé çntre
les .yeux, quelques dents lpngues et crochues à chaque mâchoire;
mais- sans en dire le nombre. La caudale est tronquée. Voici les
nombres des rayons tels que les a comptés M. Ruppel :
,D. 30; Av£0-i C. 12; P..14;y._3. w
Le dos-esti.couleur.de terre d’ombre, avec des bandes plpsflaires,
! aü nombre déisix,:et; mêlées de quelques points>.hoii$ivI*analé est
I tachetée de blanc; le ventre,et les nageoires ventrales sont orangés.
C Rappel, !-Néue Wirhelthiqrej 4A4hïV/p|î.lW^fig. i.
1 1 .