L e M u g e du Gap.
(M u g il capemis* Uob.-)
O utre ce m u g e , semblable à notre céphalë ,jM. Délalan de
a rapp orté d u Gap d.e B on ne -Esp é rance un muge qu i aitpiis
lessdâractiresi d u mugil saliensg$g
mais avec une tête plus étroite à proportion, et un corps un peu
plus haut et; sans raies aussi apparentes; Le petit point noirâtre<t[u’on
voit, sur la hase de la pectorale dans notre capitonj et clpnt i][ y . a
aussi [quelques traces dans le M. saliens, est ,assez marqué dans cette
. espèce.. Nous n’en avons que de petits individus de six; p:ukhuit
pouçes.
DES MUGES DES INDES.
La mer des Indes est plus fecdnqe éh muges' quauèitne
autre, et sans parler des indications lég^esde Valentyn et
de Renard, plusieurs voyageurs, vraiment naturalistes, en
ont déjà recueilli lés ësjpèceà les plus remarquables *: Côm-
merson en â décrit et dessinéuüë;Forskal en decrït qiïàtte,
qu’il prend mal à propos pouf des‘;variétés id’une seule;
Russel eu donne trois autres, beaucoup mieux caractérisées ;
il y en à cinq dans BUchanâû, et nouSvâvons .trouvé les
dessins dé deux parmi ceux d e ’Forster. Mais la similitude,
on peut dire désespérante, de tous ces poissons; attache
à leur synonymie et à l’expression de leurs caractères, des
difficultés;tout aussi insurmontables que pour les muges
des deux rives dé l’Atlantique, et nous-mêmes qui en avons
en ce moment plus de vingt-cinq espèces sous les yeux ,
tiOüs sommes dans lé plus grand emba rras'pour transmettre
à nos lec teu rs s e u l i est
capable de faire, saisir. *
]N pus ayons d u la p lu p a r t d e F ê s , muges dçs . In d e s à
MMrç.Péron| D u y a û c e l, L e s ch en au lt, Q u o y e t G a im a rd ,
K u h l et van HàSselt, L è s so n e t G a rn q t, B e lan g e r, Dussu-
m ie r , qui; d ’après Uos instances," n e se son t p o in t arrêtés
à des r e s s em b lâ t e s ap pa ren te s, e t ont 're cu e illi to u t ce
qu i le u r est tom b é soùs l a main f p o u r en fa ire en lieu
dêfrépds l ’examen éoiriparatrf. C e s t' u n e f ègle qu e lés vo y a geurs
ne p eu v en t trpp s’im p o se r, S’ils v eu leü t con co u rir à
eu qtfe la stTèUce^faSse des progrès so lid e s é t ne so it pas
san's x ë f s ë ';’expdâëë' à cés“;eBïifusiohs> réb u tan te s q u ’y Ont
fa it nà!i # # >3 ès reche rchés1 superfioièlles/
Plus récemment nbiis'avons'eu le bonheur de pouvoir
examiner les muges- de la mer RqUge que MM. Ehrenberg
ëU Ruppèl en ont' rapportés, et de les comparer-isoit aux
diêécriptions dt» Forskal, soit aux figures et aux notices des
autrës voyageurs.
Le Muge .cépualotê, k
(Mugil dephatoius, nob.)
* * Nous trouvons d’abord parmi 'des muges des Indes, une
ëSpèée qui -répond- si bien à notre céphale par tout le
détail de sëS' èàraetèrfes, qu’il ésifort difficile, je dois le
dire, de l’en distinguer même par ses couleurs.
Ce poisson nous a été envoyé de Pondichéry par
M, Leschenault. M* Dussumier en a eu aussi dans sa collection.
On en pêche toute l’année, dans cette rade, et il y
parvient à deux pieds de longueur.Sa chair est très-délicate