parce que les naturalistes qui les ont rççüeillies ^’avaient -pas eu
la précaution d’ouvrir l’abdomen pour y faire pénétrer l’albool; je
ne puis en rien dire.
Le squelette a, lé bassin plus petit que celui de nos premières
espèces. L’épine a trente-quatre vertèbres, dont vingt-trois caudales
et onze abdominales.
Nos individus sont, longs de cinq et de six pouces ; ils
ont été âpdortés du Brésil par feu Delalande , par MM. Quloy
et et nar
M. Gay. Nous les avons aussi reçus 'do-Bàhia; 1
Il paraît que l’espèice est du petit nombre de celles qui
traversent l’Océan; car Adanson en avai.t domié..ancie3i-
nei^ent au Cabinet du roi un individu qu’ilavait pris dans
l^S rochers de ïîle de Garée en Janvier 1760.;
Cette* espèce a été représentée dans l ’Iconograpbiq du
BëgEfè^nimal de M. Guérin, Poisg., pl. 3 8 ,^fig. 2. JMaisil-faüt
faire attention que le tentaculedd llrmarme'et “celui de là
nuque qui lés caractérisent, ont été oubliés parlé dessinateur.
' J
Le Clinus chevelu.
(CUnus capillatus, npb.) *
On trouve sur les mêmes edte& un clinus semblable à
ce Cl. pectinifer par ses formes générales, par ses dents,
par ses écaiBes, par ses tentacules publiés et ciliéS sur la
nuqûe comme de fins cheveux, mais qui diffère pàr les
couleurs.
Nous be lui voyons jamais la pectorale tachetée, et nous, en
.avons examiné un grand nombre d’indiyidus.^Le cérps n’a .que des
points épars beaucoup p|us rares,*et la grande tache dé l’opercule
est lisérée d’un fin trait blanc, ce qui la change en un bel ooelle.
Nous avens reçu eette espèce par les inénies voyageufs,
et nous l’avons aussi dè la Martinique", d’6ù ‘ elle â>' eté
envoyée à’U Muséum d’histQirè naturelle par M. Achard.
Le C l i n u s Be D e la lAn.d e . î
s^Çlinus LlelàlancU ij npb.)
Nous avons encore de nombreux individus d’une* autre
espèce, et bien caractérisée par sa. dorsale à bord serpentant;
elle nous a été apportée du Brésil par feu Deïalande.
• Sâ bouche saille un peu, et la courbure de son profil n’est pas
totit-à-fait un ârC de. ceréle.'La hauteur'de son trône est environ
cinqfdis ètdemie.dans sa longueur. Son épaisseur aüx pectorales
iàit plus de moitié de /-sa hauteur, mais elle diminue ensuite. La
longueur Be sa tête:- est d’un peu moins du .quart de celle.du corps.
Son oeil a plus du quart de la longueur de'la tête en diamètre. Sa
bouche n’est fepdpe- que jusqu’aux deux tiers de l’intervalle entre
. l’oeil et le museau. IL y a vingt-huit ou trente dents -coniques à
chaque mâchoire, bien rangées, sérrées, un.peu epurbées à leur
-pointe, devant une bande de dents en vetours.'-Nous en voyons
aussi »au. palais.
L’operculé osseuxest .arrondi, sans-échancrure ; il ÿ a six rayons
à'la membrané branchiostège. Sur l’oeil est un filet grêle et fourchu;
, sur la nuque en sont deux groupes, chacun de cinq ou six^très-
fins, disposés en palmeltes ou en peignes.
La dorsale a vingt rayons épineux assez forts et très-aigus, et
dix articulés; die* est déprimée'en deux endroits; savoir, après le
troisièShê ràyon, et sur les-dix-huitièibe et dix-neuvième, ce qui
donne à son bord une courbure serpentante. La partie molle se
relève un peu plés et-s’arrondit; en arrière elle adhère un peu»au
dos de la îjueue, mais en conservant un espace sensible entre elle èt
'l a caudale : l ’a n a le en laisse- encore un plus long. Elle a vingt et un
rayons, tous flexibles, et dont lés deux premiers seuls n’ont péiit