— i Grande croix coupant la légende et anglée' des lettres r* ’ , li T . D '. Légende t
b r d i | q ; v e n | ro ; i : D | o i s i a
B, |î (;r 0,70. Rev. b. de num., 1884, p. 194, et pl. XI, n° H .
Coll. de l’auteur, etc. — H fr., vente à Bruxelles, 1864 ;
34 fr., vente De Costcr.
Imitation des deniers hollandais qualifiés de huilièmes de gros dans les
ordonnances d’Alberl de Bavière (Van d e r Chys, p. 2 7 0 , et pl. VIII, n°* 4-8
et 1 6 ). Ici les mots de la légende du droit sont intervertis, de manière à faire
prendre les premières lettres B 2SV 7 ÎR pour 7 Ï L B S R .
2 8 6 . Écu incliné de Bavière-Palatinat, posé sur une aigle éployée : -b IO f * 7 ïn S S *
D « I * GR2SCCI2Ï * « P I S * L S O D I S H S I S
— Crdix ajourée, dont chaque liras est terminé par un fruit entre deux feuilles :
* MOWST2S * H O V 2 Ï g P 2 ÎO T 7 5 î I ü iy lS * L S O D I S H S I S
B. Gr. 2,84 (exempl. usé). Coll. de la ville de Liège et du Vle de Jonghe.
Variété avec 6 CPV S J
Coll. du séminaire de S*-Trond. — Un exempt. très
médiocre, 26 fr., vente De Coster.
Monnaie de bas aloi imitée de la grande plaque à l’aigle, en argent,
frappée par Albert de Bavière comme comte de Hainaut *. La qualification
d'episcopus, qu’on retrouve également sur la monnaie suivante, est remarquable,
Jean de Bavière n’ayant jamais reçu que le sous-diaconat.
2 8 7 . Lion assis à gauche, ayant au col u n e bannière aux armes de Bavière-Palatinat :
* IOI* : D S I i G R 2 Ï : « P S : L SO D I : Z i CC0ÎI2 : LO S
—, Grande croix coupant la légende ét écartelant l’écu de Bavière-Palatinat :
* sim : 12 0 i m a : Di2i | b « i 2« d | iccmvm
A. ou B. B. — Gr. 2,10. Rev. b. de num., 1861, p. 263, et pl. XVII, n° 19.
Coll. de l'auteur, etc.
Variété avec CCO£R€CS :
g, B . Gr. 2,17. Coll. du séminaire de S‘-Trond.
Cette copie d’une monnaie flamande de Philippe le Hardi paraît avoir
i Chalon, Recherches sur les monnaies des comtes de Hainaut, pl. XVI, n° 118.
porté le nom de botdrager, comme les lions heaumés du Brahant. Un acte
liégeois de 1 4 1 6 1 parle, à la suite des grands griffons d’or, de deniers
nommés boedraxhe d’argent. A quelle autre pièce d’ailleurs, le om b le de
celle-ci étant inconnu, rapporter le boddrager de Lmjtlick (Liège) que
mentionne un décri de 1 4 3 0 , conservé dans un registre des archives de
Louvain? D’après ce document, l’essayeur juré avait constaté une perte de
xxij plaques sur chaque marc de boddragers de Liège (ludicschen boddrager),
ce qui, à vrai .dire, était peu de chose en comparaison de certaines
autres monnaies, mais s’accorde très bien avec le mauvais aloi de la pièce
liégeoise 2.
288. Griffon assis à gauche, soutenant l ’écu de Bavière-Palatinat : >ï< IO lj ’S î D « **
B2SV2 ÏI2 Ï î « L ’a 5 L « O D 5 Z S CC’O S LO’S
—- Grande croix coupant la légende et placée sur un encadrement de quatre
demi-cercles renfermant chacun un lion; sur le tout, l’écusson de Bavière,
dans un encadrement de quatre arcs alternant avec autant d'angles saillants :
■b M O H S | IP2S 5 HO V | 2 Ï ï L S O D | ISHCCIS
A. — Gr." 4,46.
Le double griffon d’argent, ainsi nommé dans le cri de 1 4 9 4 et les
suivants, semble être la même pièce qu’un édit monétaire de 1 4 6 1 appelle
boudrea griffon de Bavière sans rosette 3. La dénomination de boudrea ou
botdrager, appliquée au lion portant la bannière armoriée du prince, se
serait donc étendue au griffon tenant son écusson.
289. Variété. Le griffon est dans une attitude un peu différente.
r a En dehors de l'encadrement extérieur, chaque bras de la croix est accosté de
deux croiseites.
A. — Gr. 3,90. Un exempl. extraordinairement épais pèse gr. 5,52.
Ce double griffon est probablement le Bavière à rosette mentionné dans
l’édit de 1 4 6 1 •*.
1 ScHOONBitooDT, Inventaire des chartes du chapitre de Saint-Martin, n° 388.
2 Voyez K. S errure, Bulletin mensuel de numismatique et d'archéologie, t. V, p. 23.
3 Ordonnances de la principauté de Liège, 1™ sé rie , p. 383.
* Ibid., p. 384.