9 . Tète de profil à droite : : SCS LAMBE-(RTVS)
— Petit temple tétrastyle ayant au centre une croix, comme sur l'ancienne monnaie
royale : ❖ TRAIECT(I ECCL)ESIA
A. — Gr. 1,51. fíev. b. de num. , 1881, p. 381, e t pl. XVII, n° 6.
— D annenberg, n° 233.
Cab. royal de Copenhague et...
Le mol ecclesia, qu’on ne rencontre, paraît-il, nulle autre part ainsi
employé, désigne ici l’église de Notre-Dame, à Maestricht.
10. Tête de la Vierge à droite; devant la figure, plusieurs annelets réunis :
lA (à rebours) . . . . ARIA (sancta Maria).
— Cor placé sur un livre ouvert (?) : >ï< TRA1ECTVM
A. — Gr. 0,88. fíev. b. de num., 1886, p. 438, et pl. XXII, n° 88.
. (Trouv. de Maestricht, XIe siècle.)
Coll. de M. Dumoulin.
Cet intéressant denier est d’aulanl plus remarquable qu’on semble y avoir
représenté un très ancien cor, à monture orientale, que l’on conserve religieusement
dans le trésor de Noire-Dame, à Maestricht. La forme globulaire,
particulière au petit bout de cet instrument, laisse peu de doute à cet égard *.
Dans cette hypothèse, l’objet aplati sur lequel il repose, serait le parchemin
contenant la fanfare.
11. Tèle à droite ; devant la figure, une crosse : . . AIGCTI
1— Personnage court vêtu, debout et de face, tenant de la main droite une épée
et de la gauche une croix : V-EI (ou EV ). Comme sur les autres pièces de ce genre,
le V adhère par la pointe au bois de la croix.
A. ~ Gr. 0,90. fíev. b. de num., 1871, p. 183, et pl. VI, n* 1.
Cab. de l’État belge, du vM de Jonghe, de M. Dumoulin
e t de l’auteur. —* Un exempl. médiocre, 18 flor. 80 c.,
vente Micbiels.
Les deux types de cette pièce étaient représentés dans le trésor de Maestricht,
mais séparément, sur des monnaies différentes. Les figures 5 3 et 5 4
t Cf. Bock et Wileeusen, Antiquités sacrées conservées dans les anciennes collégiales de
S. Servais et de Notre-Dame à Maestricht, p. 232.
des planches données par M. De Cosler, nous engagent à voir, sur le revers,
l’image de saint Servais, avec les attributs du pouvoir temporel et du pouvoir
spirituel. Le droit représenterait, dans ce cas, l’évéque de Liège ou
saint Lambert.
12. Tête tonsurée à droite; devant la figure, une crosse; au-dessous, trois annelets :
TRAieCTl
: Temple tétrastyle, avec fronton surmonté d’une croix : GblSSCOb’
A. — Gr. 0,89. Rev. b. de n um., 1886, p. 4 1 8 , et pl. XX, n° 24.
(Trouv. de Maestricht, XIe siècle; trois exempl.)
13. Variété : la croix du lemple est entre deux annelets. Légende rétrograde : GPIS
Gr. 0,92. Rev. b. de num., 1886, pl. XX, n° 28. (Cinq exempl.)
Autre avec : TRAI6CR et 6PIS (rétrograde).
Coll. de M. Dumoulin.
Grole, De Coster e t, d’après lui, Dannenberg, attribuent ces deniers à
Ulrecht. Van der Chys, dans ses Monnaies d’Utrecht, tout en les plaçant
au commencement du règne de l’évêque Conrad ( 1 0 7 6 - 1 0 9 9 ) , les croit
plutôt de Maestricht, tant il en trouve les types différents de ceux d’Ulrecht.
A cette considération, il importe d’ajouter que le dépôt de Maestricht se composait
presque exclusivement de monnaies du pay s, et que l’avers de ces
pièces a la plus grande analogie avec le n° 17 et le denier incontestablement
maestrichtois qui précède.
ATELIER DE VISÉ.
14. Chrisme : . . .V . . . .
Il)
— Dans le champ : AIOS avec un point ou globule sur le A et sur l’O.
A
A. G ail lard, Monnaies des comtes de Flandre, p . 2 0 ,
et pl. III, n° 21.
Gaillard, qui a signalé le premier ce denier, l’attribue avec hésitation
à Alost, et Dannenberg le range parmi les monnaies incertaines. Cependant
on n’a qu’à retourner le A de l’inscription pour avoir VIOS-A, Viosalum,
ainsi qu’on trouve le nom de Visé écrit sur les monnaies carolingiennes.