8 2 . Obole aux mêmes types ; la lettre A n’est pas visible.
A. — Gr. 0,53. Rev. b. de num., 1847, p. 432.
Gab. de l’État belge.
83. Buste de face tenant une crosse de la main droite et un livre de la gauche.
— Deux oiseaux affrontés paraissant boire dans un vase. Au-dessus, un annelet.
A. — Gr. 0,40. Rev. b. de num., 1851, p. 16, et pl. II, n° 1.
Coll. de M. Piat. — 32 fr., vente De Coster.
On rencontre fréquemment, dans l’ornementation romane, le sujet symbolique
du revers de celte obole.
8 4 . Tète de face dans un encadrement figuré par un portail entre deux niches : dans
celle de gauche, une crosse; dans celle de droite, une palme. Sans légende visible.
— Dôme entre deux tourelles; sur le devant, une arcade crénelée et percée d’une
porte. Au-dessus : • H-OI •
A. — Gr. 0,85. Rev. b. de num., 1851, p. 1 5 ; 1853, pl. IV, n° 8.
(Trouv. de Maestricht, XIIe siècle; deux excmpl.)
Cab. de l’État belge.
■ Les chanoines de Huy avaient été presque les seuls qui eussent tenu
le parti d’Alexandre, lorsqu’il tenta de succéder à Otbert. Il ne serait donc
pas impossible que l’intrus, aussitôt après avoir acheté son investiture, eût
fait monnayer à Huy. Quoi qu’il en soit, son affection pour cette ville ayant
continué à se manifester dès son avènement, les monnayeurs de Huy, comme
le remarque M. De Goster, durent participer à ses libéralités. « Or, dit-il,
que l’on mette en regard le style si simple de tous les deniers d’alors, et celui
si pompeux de ce denier, l’aspect monumental que lui donne le riche encadrement
dans lequel apparaît la tête de l’évéque, exprime réellement une ovation
des monnayeurs de Huy à leur généreux élu. »
8 5 . Buste à tète tonsurée, de trois quarts à gauche, tenant de la main droite une crosse,
devant laquelle on voit un annelet : A L E X A N S
— Bâtiment sur le toit duquel s’élève un rameau. A l’exergue : HOl
A. — Gr. 0,89. Rev. b. de num., 1853, pl. IV, n® 5. (Trouv. de Maestricht,
XIIe siècle.)
Gab. de l’É tat belge.
86. Buste de face tenant une crosse de la main droite : P-R-(e)SVL
— Agneau pascal à gauche, avec croix et bannière.
A. — Gr. 0,73 (exempl. ébréché)'. fie», b. de num., 1884,.pl. X, n” 7.
Coll. de l’auteur.
M. Perreau classe cette monnaie au règne d’Alexandre H , dont on croit
lire, dit-il, le monogramme A . sous la main qui tient la crosse. Le fait est,
selon nous, qu’elle est bien d’un Alexandre, mais d’Alexandre I8r, dont on
reconnaît l’effigie habituelle. Pour se rallier à cette attribution, on voudra
bien se rappeler que ce prince, après sa déposition, continua de gérer les
affaires de l’évéché. C’est ce que prouve un acte de l’année I I 3 8 , par
lequel il confirme la fondation du monastère d’Averbode, et où il abandonne
son titre d'episeopus leodiensis, pour cette périphrase : dominici
gregis in episçopio leodiensi hmnilis custos et pro v iso r '. Voilà bien , nous
semble-t-il, l’équivalent de proe sul, terme vague qui répond parfaitement
à la position du prélat, lorsqu’il reprend ses insignes pour exercer encore
les fonctions épiscopales.
87. Buste de face à tète tonsurée ou couverte d’une calotte, Il bénit de la main droite
et tient une crosse de la gauche. De chaque côté de la tête, un annelet entouré
de trois points.
Agneau pascal à g auche, avec la croix. Dans le champ, un globule : •h (aan) VS
PATIENS K 1
A. — Gr. 0,87. [¡¿v. b. de num., 1833, p. 147, et pl. IV, n° 10.
(Trouv. de Maestricht, XII' siècle.)
Cab. de l’Etat belge.
Ce denier, que nous plaçons ici par analogie, était attribué, faute de mieux,
par M. Meyers, à Frédéric de Namur, bien qu’aucune monnaie liégeoise
au nom de cet évêque, ni antérieure à son règne éphémère, ne figurât dans
le trésor de Maestricht.
1 J. i)E Theux, Le chapitre de Saint-Lambert, £. I, p. 117.