On sait que le perron figure souvent sur les sceaux de la ville de Huyi
Quant à l’adjectif hoienses, il s’explique très bien en sous-entendant le
substantif monetarü : les monnayeurs de Huy.
. . . A, . . ( I-O h S
191. Obole aux memes types : | | M | j^g
A. — Gr. 0,40. Rev. b. de num., 1842, pl. XI, n° 11.
Gab. de l'État belge et de M. Piat.
1 92. Buste mitré un peu à gauche, tenant de la main droite une crosse et devant lui
un livre fermé : I -O ï^ S
— Perron avec grosse pomme de pin, accosté de deux oiseaux qui se retournent
en le regardant : I^OIS-HSGS
A. — Gr. 0,82. Rev. b. de nutn., 1842, pl. XI, n° 10.
Ce type du perron accosté de deux oiseaux se perpétua longtemps à Liège
et à Huy. Sur un sceau de cette dernière ville, deux grands oiseaux tournés
vers le perron lui servent de supports. Légende : + Sigillum : ad : (causa)s :
opid i : hoiensis : 1 4 7 7 .
193. Obole aux mêmes types : I-OIjS
— Pas de légende visible.
A. — Gr. 0,37. Rev. b. de num., 1857, pl. II, n° 3.
Cab. de l'État belge, du séminaire de S‘-Trond et du
musée arch. de Namur.
GUILLAUME DE SAVOIE, 1 2 3 8 - 1 2 3 9 .
Les suffrages du chapitre se portèrent, le 2 2 juin 1 2 3 8 , sur Guillaume
de Savoie, en concurrence avec Otton d’Eberstein. Le saint-siège se prononça
contre Oiton, qui néanmoins fut investi des droits régaliens et intronisé
violemment à Liège. Guillaume revenait de Rome, pour prendre possession
de son évêché, lorsqu’il mourut au mois d’octobre 1 2 3 9 .
ROBERT DE THOUROTTE, d i t DE LANGRES, 1 2 4 0 - 1 2 4 6 .
L’empereur Frédéric II se trouvant en guerre ouverte avec le pape, le siège
épiscopal resta vacant durant un an, jusqu’au 3 0 octobre 1 2 4 0 . Le chapitre
élut alors Robert de Thourolte, évêque de Langres, qui arriva à Huy le
24 décembre et prit possession de son évêché le surlendemain.
Après un règne paisible, Robert mourut au château de F osse s, le
16 octobre 1 2 4 6 .
1 94. Buste mitré un peu à gauche, tenant une crosse de la main droite : B -O B
— Aigle au vol abaissé, passant à gauche et tournant la tète. Légende informe
et indéchiffrable.
A. —* Gr. 0,62. Coll. de M. Naveau et de l'auteur.
1 9 5 . Obole aux mêmes types et probablement aux mêmes légendes.
A. — Gr. 0,28. Rev. b. de num., 1857, p. 57, e t pl. II, n° 4.
Lorsque M. Piot décrivit cette p ièce, elle appartenait au musée archéologique
de Namur. Ne l’y ayant pas retrouvée, nous ne pouvons qu’en
reproduire la gravure d’après la Revue belge. Néanmoins, nous sommes
convaincu que la croisette qui surmonte la crosse est bien un R : le denier
précédent, où cette lettre pourrait être prise effectivement pour une croix,
ne laisse aucun doute à cet égard.
196. Buste mitré un peu à gauche, tenant de ta main droite une crosse : R -O B t»
(var. OBT).
— Perron accosté de deux fleurs de lis.
A. — Gr. 0,85. D b R b n b s s b , pl. IV, n#* 3 et 4.
197. Obole aux mêmes types : R-OBt>
A. — Gr. 0,38. Coll. de M. Piat.
198. Buste mitré un peu à gauche, tenant la crosse de la main droite : + (?) R-OB*?»