Autre : x I)H * HOC | g S IG H O g | x V IH C S S | x 2 î x I5Z5 *
Coll. de l’auteur. I | | l 9 fr., vente De Costcr.
On trouve, daris le cri de 1 8 2 3 , une monnaie qui paraît être la même :
c’est le grand denier de Monsieur, évalué 6 aidants 1 8 sols ou 3 palards
de Brabanl (le palard étant alors compté à 2 aidants 6 sols).
D’après le tarif de 1 6 3 3 , la valeur en devait être calculée à raison de
7 deniers 2 2 grains.
4 4 t . Écu de la Marck sur une croix ornée, dont les extrémités larges et arrondies traversent
la légende : a B K B D ’v D ’ | J J / ' r î 1 1 a P S ’ * I iS O ’
— Saint Hubert sonnant du cor, galopant vers la droite et accompagné d’un chien;
devant le cheval, un cerf, l.égende découpée par le sujet : S 2 Î - I2COTVS*
IrjV - B6 CRW - ’*
Deux variétés, dont l’une se distingue par l’absence d’éperon au talon du saint.
A, — Gr. 7,72. ■ -,
Le snappehaen du P rince, nommé aussi un Sainl-Huberl ( 1 5 2 7 ) , apparaît
pour la première fois dans le cri de 1 5 2 5 . Il y est évalué au même prix
que celui de Gueldre, qu’on recevait dans ce pays pour six stuivers ou
palards de Brabant 1. D’ailleurs, la Carie de 1 6 3 3 nous apprend que ces
deux pièces étaient de même aloi. Or, en Gueldre, où le snaphaen avait
pris naissance en 1 5 1 6 , il élail forgé à 8 deniers de fin et de 31 pièces au
marc de Troyes
On loi donna d’abord le nom de ry d e r ou chevaucheur d ’a rg en t; mais
cette dénomination ne larda pas à être remplacée par une autre, dont
nous avons rapporté la curieuse origine 3. Un hobereau gueldrois, appelé
de Haen, était devenu la terreur des campagnes et des voyageurs, qu’il
rançonnait à la téle d’une bande de pillards. Ceux-ci furent bientôt connus
1 Van d er Chys, De munten der graven en herlogen van Gelderland, pp. 142 et 144.
2 lb id ., pp. 139 et 140.
3 Revue belge de numismatique, année 1882, p. 6SS.
sous le nom de snaphaenen, mot composé de Haen et de snappen, happer;
et comme ils exerçaient leur honnête profession à cheval, le peuple appela
snaphaen une monnaie qui lui rappelait si bien l’image de ces redoutables
bandits.
442. Comme le numéro précédent.
— Saint Hubert lient le cor par-dessus; le cheval est dépourvu du plumai! qui, sur
l’autre pièce, traverse la légende : S 2 SR - ECfflVS x- IgVBG! - R tB V S - *
A. — Gr. 7,55. D e R e n e s s e , pl. XXIII, n° 15.
Coll. de M. Doudart de la Grée et de l’auteur.
De Renesse cité encore, d’après Madai, un « écu très épais » , qui parait
être la même pièce que le n° 4 4 1 .
443. Écu de la Marck sur une croix ornée dont les extrémités traversent la légende :
E R 2 ÏR D ’* D | M2SR’* C 2 Ï ’ | D lR 2 Ï I i’ * Z | E P S ’* LEO’
— Saint Hubert coiffé d’un chapeau à plumes et monté sur un cheval galopant
vers la droite; devant le cheval, un cerf. A l’exergue : * ÎR 2 ÏR * (Ma ria ).
Légende découpée par lé sujet : S 7 Î - N C TV S * IIV - L E R ÏV ’
A. — Gr. 5,62. Cab. de l’État belge ët de la ville de Liège.
De Renesse et Perreau qualifient ce demi-snaphaen de florin d’or, d’après
Het Thresoor oft schat, etc., publié à Anvers en 1 5 8 0 . On le trouve évalué
dans le cri du 2 6 janvier 1 5 2 7 , puis dans celui du 3 0 , où l’on remarquera
qu’il est suivi immédiatement des « autres deniers de Monsieur forgez pour
trois palars ».
444. Ecusson de la Marck dans un entourage formé de treize demi-cercles : J l K R 2 ÏR -
D V S x D S x M H RI52S x GC2ÏR x S T x S P S ’x X iSO D ’
Croix ajourée et fourchue, avec un quatre-feuilles au centre. Les bras de la
croix sont reliés l’un à l’autre par une double arealure : , £ GCRVX x P S L L I T x
O M H S x CCRIMS’ x 7Ï s HK O x I5Z6 *
A. — Gr. 2,89. Coll. de M. Piat.
Type du palard de 1 5 1 2 (n° 4 3 6 ) , légèrement modifié.