Le chromster de Liège, comme l’appelle un édit de 1 4 3 3 ', est une imitation
des doubles gros cromsleerl ou kroruslaert de Jean sans Peur et de
Philippe de Saint-Pol. Ces monnaies tiraient leur nom de l’énornle queue
recourbée du lion.
310. Armes ècartelées de l’évèque remplissant le champ : •£ lOfr ’ : S P S ’ : li f fO -
D I S H ’ : D X ’ : B V ItltO ’ : 2 : CtOM’ : I iO S ’
— Croix p a n é e : * 7 ÏH R O : DOMIIH : M H iliS S IO : aeCeCCCXXXVni
A. — Gr. 5,20.
Variété avec &GCCCCCXXXVII :
Ces pièces, autrefois rares, sont les plus anciennes monnaies liégeoises
portant un millésime. Le droit est une imitation du vierlander ou plaque de
Philippe le Bon, qui valait un patard de Brabant.
3 H . Demi-plaque aux mêmes types : lO tV ; 6 C P S ’ I I lS O D ’ : D X ’ ‘ BV IiliO ’ : 2 ■
CCO’ : ItOS
— * 2ÎH H O : d om id i : sit : a e c a e t x x x v m
A. — Gr. 0,87 (exempl. usé). Coll. de l’auteur.
Variété avec ® après la date.
Coll. du séminaire de S^Trond.
312. Quart de plaque aux mêmes types : ^ IOfy’ : €CPS : Ii€COD : D X : BVL :
GCO’ :L O ’ :
— >i< 3 ÎH H O : DH I : SU : eCdCteCXXXVIII :
A. — Gr. 0,08 (fruste). De Rknesse, pl. XII, n° 13 (var.?).
Coll. Piat e t de l’auteur.
Un fragment d’une pièce à peu près semblable, dans la collection de la ville de
Liège, porte : . . . . D X 1:B V Ii : GCO’:LiO’ :
313. Saint Pierre assis sur un siège gothique, tenant une épée de la main droite et un
livre de la gauche; à ses pieds, l’écusson écartelé de Heinsberg. Légende traversée
en haut et en bas par le sujet : S€CS 1* PGCrHRVS * - * TnPOSrDOIlS’
• S im o n o n , Traité, etc., p. 56,
— Croix ajourée au centre, avec extrémités ornées traversant la légende. Dans les
angles, les écussons de Heinsberg, de Looz, de Juliers et de Chiny : IOfy€CS’ I
D S I * G R | 2 Î ’ * S P S ’ | L S O D ’
A. —■ Gr. 2,49. Itev. b. de num.f 1856, pl. XIII, n° 2.
Coll. du séminaire de Sl-Trond et de AÎ. Piat.
Gros au saint Pierre, d’un type tout à fait nouveau et d’une gravure très
soignée.
314. Écusson écartelé de Heinsberg : IO fy L 0 O D I S R S I S
— Croix bifurquée traversant la légende ( ? ) : . . . . il? ( ? ) j® li0 O | D I S
B. — Gr. 0,46 (fruste). Coll. de la ville de Liege.
513. Dans un encadrement de quatorze arcs, l’écusson écartelé de Heinsberg, incliné'et
surmonté d’un timbre dont le cimier traverse la légende : ■* IO f? S ’S * S P ’* GC
î U S D ’ % D V X l BVIiO’ $ a ’ î JÜOSS’- *
— Sur une croix pattée coupant la légende, un grand écusson écartelé de Heinsberg,
dans un encadrement de seize arcs : H O R S ’ | ROV 7 Ï* | P 7 ÎOE T 7 Î | h 7 Ï S S S ’
Une Ou deux variétés.
A. — Gr. 3,00. Cf. d e R e .ne s s e , ¡ïî.OH, n° 4.
Le heaume de Heinsberg, appelé.aussi double heaume, figure d tp dans
un édit de 1 4 3 4 '.
516. Demi-heaume aux mêmes types iv -IO b jS S ’v-SPeCv-ItOD >^D VX *BV ’*eC, *IJO,
— Monec’ | r o v î ï | fk c o t ’ i i j k s s ’
Deux variétés dans les légendes.
A. — Gr. 1,01. Cf. d e R e n e s s e , pl. XI, n° 5 .
Cab. de l’État belge, de la ville de Liège, de Al. Piat
et de l’auteur.
317. Armes de l ’évèquc remplissant le champ : >i< lO h S S D S I S G R 7 Ï ° S P S ’ o
I iS O D ia S »
— Croix pattée traversant la légende, évidéc au centre et portant en coeur une
1 Simonon, Traité, etc., p. 6 3 .