— Lion à droite marchant sur une plante ; le champ parsemé de points.
A. -T- Gr. 0,84. De Renesse, pl. IV, n° 7.
Coll. de la ville de Liège, de M. Pial et de l'auteur.
Variété où le lion n’est pas entouré de points et paraît posé sur un piédestal.
Cab. de l’État belge, de la ville de Liège et du séminaire
de S*-Trond.
199. Même type. Légende : rétrograde.
— Grand lion à droite marchant sur une plante.
A. — Gr. 0,80. Coll. de l’auteur, etc.
2 0 0 . Buste comme ci-de ssus, mais plus petit et avec la crosse tournée en dehors.
Derrière la tête, une espèce de croisette, au lieu de légende.
— Lion à droite, sur un piédestal entouré d’une plante.
A. — Gr. 0,79. RfV' b. de num.} 1847, p l. 'I, n® .5.
Coll. de la ville de Liège, de M. Dumoulin et de l’auteur.
D’après quelques numismates, tous ces deniers seraient empreints du lion
brabançon et, par conséquent, frappés à Maestricht.
2 0 1 . Buste milré de trois quarts à gauche, tenant une crosse de la main droite : R -OB ’ tj
Donjon crénelé, recouvert d’un toit et assis sur un rocher; de chaque eété,
des fortifications crénelées.
A. __ (jr , 0,80. Æev. 6. de num., 1887, p. 276, e t pl. XXIV, n° 3.
Cab. de l’État belge et du Vu de Jonghe.
Le donjon, les autres fortifications et jusqu’au rocher qu’on retrouve sut
le sceau de Dînant, nous font supposer, avec M. Piot, que ce denier est sorti
de l’atelier épiscopal de cette ville. Cette attribution pourrait néanmoins être
contestée au profit de Huy, qui porte un château dans ses armoiries, et dont
le fort, également bâti sur un rocher, est figuré par un donjon sur une
monnaie de Hugues de Pierrepont (n° 1 7 3 ) .
202. Buste épiscopal comme ci-dessus : R-OBt?
Donjon crénelé, avec apparence de porte et des fortifications. Sur celte variété,
l’absence du toit n’est peut-être due qu’à une insuffisance de la gravure.
^ __ (jr- 0,73 . Coll. du séminaire de Sl-Trond et de M. Pi*t.
203. Buste mitré un peu à gauche, tenant une crosse de la main droite : R-OBÎ5
— Donjon accompagné d’une enceinte crénelée.
A. — Gr. 0,79. D e R e n e s s e , pl. IV, n° 8.
Coll. de l’auteur.
204. Évêque mitré, de face et à mi-corps, bénissant de la main droite et portant une crosse
de la gauche : ROB^-S-PCC
— Aigle à deux tètes et aux ailes éployées : TSRVD «jj» ONSN
A. — Gr. 0,78. P i o t , Notice sur un dépôt de monnaies découvert à
G ra n d -IIa lleu x , fig. 27.
Cab. de l’État belge, de la ville de Liège et de l’auteur.
— 19 fr., vente Dugniolle.
Cette aigle éployée, bien qu’ayant une double tête, est évidemment
empruntée au blason de Saint-Trond. D’après Perreau f, Robert de Thourolte
séjourna souvent dans celte ville pendant les deux premières années de son
gouvernement. L'inféodation de la monnaie de Saint-Trond à Béatrix, veuve
de Gilles (p. 8 6 ), remonterait donc au temps de cet évéque, et il en serait
résulté l’émission de ce denier.
HENRI III DE GUELDRE, 1 2 4 7 - 1 2 7 4 .
Armoiries : D ’azur (semé de billettes?) au lion d’or *.
Le chapitre ne procéda que le 2 6 septembre ou le 1 0 octobre 1 2 4 7
à l’élection d’un nouvel évêque. Son choix fut on ne peut plus malheureux,
car l’élu, fils du comte Gérard III de Gueldre, est un des princes les plus
vicieux qui soient mentionnés dans l’histoire.
Sous son règne commencèrent, entre les Grands et les P e tits , ces luttes
1 L’atelier monétaire de Saint-Trond, p. 6 .
2 Les historiens et les généalogistes gratifient Henri de Gueldre d’un écusson parti aux
lions de Gueldre et de Juliers, sans penser que l’association de ces armoiries ne date que
de beaucoup plus tard. Le comte Otton II, frère de Henri, marqua sa monnaie d’un lion
dans un champ billeté. Renaud Ier, fils d’Otton, conserva les mêmes armoiries, ou sépara,
par un trait le lion des billettes. (Van beu Chys, De munten der graven van Gelderland, etc.)