1 12. Buste à gauche, coiffé d’une espèce de calotte derrière laquelle sont attachés des
ru b an s: dans l a m a i n , u n e c ro sse : • A(LEXAN)DER 1
■ I Bâtiment ayant au centre un portail auquel aboutit une encemte erenelée.
De chaque cô té , un oiseau perché sur le toit regarde le fronton du portail.
A — Gr. 0 ,9 2 . C»b. de l’État belge et de l’a u t e u r g - 2 2 fr., vente
Perreau.
113. Buste, sans légende ou avec légende illisible. *
, ' _ Église sur laquelle est perché un oiseau.
A. — Gr. 0 ,2 6 (fruste). Cab. de l’État belge.
Il est impossible d’assigner avec quelque certitude une place à celte pièce.
Comme elle est très mince et de très petit module, elle, doit avoir eu cours
pour moins d’une obole el avoir suppléé, en quelque sorte, à l’absence de
monnaies de billon.
PRÉVÔTS INCONNUS.
(? PHILIPPE DE HEINSBERG ou HENRI DE JAUCHE, 4 1 6 7 .)
Philippe de Heinsberg succéda à Alexandre d’Ouren, commè prévôt de
Sainl-Lambert. Il figure encore en celle qualité dans une charte de 1 4 6 7 ,
année même où il fut élu archevêque de Cologne V U est donc impossible
d’admettre, avec quelques auteurs liégeois, que Henri de Jauche ait ete
nommé grand prévôt en 1 1 6 8 ; on ne le trouve mentionne comme tel,
pour la première fois, que dans un acte de 1 1 7 1 , ce qui n’implique pas,
il est vrai, qu’il n’ait pu être élevé S celte dignité aussitôt après la promotion
de Philippe de Heinsberg à l’archiépiscopat, en 1 1 6 7 .
" l l i . Buste à lète tonsurée, de trois quarts à gauche, tenant de la main droite un sceptre
crucifère : PP-O-SIT* . . . . . , e
. Portail entre deux tours, avec un annelet de chaque cote du fronton.
t a . — Gr. 0 ,8 5 , ¿ olL dé M> Piat*
t Cette description a été complétée au moyen d’un exemplaire, aujourd’hui en notre
possession, mais qui n’a pu être utilisé pour la gravure.
2 J. de Theux, Le chapitre de Saint-Lambert, 1 .1 , p. 1 o l.
Nous n’insislons nullement sur le classement de ce denier, que Perreau
rapporte à l’interrègne de 4 1 6 7 .
115. Buste de face, la tête couverte d’un bonnet en forme de cône tronqué, surmonté
d’un petit panache; dans la main droite, un livre fermé; dans la gauche,
un sceptre fleurdelisé : PPOSI-T (l’S à rebours).
— Croix à long pied, fleurdelisée et rayonnante; de chaque cô té , une figure
en prière : VIS-ET
Avi4f Gr. 0,82. Trouv. de Ny *, n° 25. — Trouv. de Tîllet (?}i- '
Coll. de l'auteur, etc.- — Un très bel excmpl., 30 fr.,
vente De Coster; 16 fr., vente à Liège, 1887.
L’attribution de cette pièce reste encore incertaine. Si les deux bustes
rappellent ia monnaie du prévôt Alexandre, la croix est identique à celle
qu’on voit sur un denier du prévôt Hugues de Pierrepont. D’après
M. De Coster 2, la trouvaille de Ny, qui ne contenait aucune monnaie épis-
copale antérieure au règne de Rodolphe de Zaeringen, n’a fourni qu’un
très petit nombre d’exemplaires de ce type, et toutes ces pièces, dit-il, étaient
très usées. Ces deux circonstances font présumer à M. Perreau qu’elles appartiennent
au prévôt Henri de Jauche.
RODOLPHE DE ZAERINGEN, 1 1 6 7 -1 1 9 1 .
Rodolphe ou Radulphe (plutôt que Raoul), fils du duc de Zaeringen et de
Clémence de Namur, réunit les suffrages du chapitre après un assez long
interrègne. L’élu (e le c lu s , c’est ainsi qu’on le qualifia d’abord) fut sacré dans
le courant de l’année 1 1 6 9 , sans toutefois être reconnu alors par le pape
légitime.
1 Pour plus de facilité, nous abrégeons ainsi le titre de la notice de M. de la Fontaine,
publiée, en 1851, dans les Annales de la Société pour la conservation des monuments, etc. , .
dans la province de Luxembourg. Nous avons déjà dit que plusieurs des figures accompagnant
cette notice ont été exécutées avec négligence, particulièrement en ce qui concerne les
légendes; c’est ainsi que, pour les monnaies de Rodolphe de Zaeringen, nous avons dû
remplacer partout ROD par ROF.
2 Revue belge de numismatique,.Année 1881, ,p. 10.