2 7 7 . Sous un encadrement de huit arcs, le prince couronné, assis sur un trône gothique
dont le bas traverse la légende. Il tient l’épée haute de la main droite et appuie
le bras gauche sur l’écu de Bavière-Palatinat : IOïj x D S I * G R 2 Î U S * -
x P I S x - x l iS O D I 2 2 2 CCOM 2 IiO
— Dans un encadrement de quatre demi-ccrcles à intersections ornées, croix ajourée
portant cinq ornements quadrilobés et terminée par des bouquets de fleurons :
* 2CPG S VIMCCim S 2CPCC o R SG H T O T S XPCC .1 IMPQIRTînn
Or. — Gr. 3,93. Bull, de num. et d’arch., t. V, pl. II, n° 5.
Coll. de M. Piat. — Excmpl. à fleur de coin, 650 fr.,
vente De Gosier.
Les écus d’or à la chaire ou à la chaise sont d’origine française. Imités
en Flandre et en Brabanl, ils y reçurent le nom de klinckart (de klinken,
sonner), sous lequel on les retrouve dans les chroniques liégeoises. Les cris
du perron mentionnent des écus Joannes (1 4 7 7 ) et des klinckart Joannes
(1 4 9 8 ) . Dans l’ordonnance imprimée à Anvers en 1 5 7 5 , la pièce liégeoise
est qualifiée de Joannes, tout court.
278. Type ordinaire des florins au saint Jean : IOÏ^’S • DV2Ç- • - D S ■ B2ÎV7ÎRI7S! •
-— Écusson parti de Bavière et du Patalinat, au centre d’un encadrement formé
de trois ogives traversant la légende et alternant avec trois angles saillants.
Dans l’ogive de gauche, l’écu de l’Empire; à droite, celui de Bavière; en lias,
une rose : i MORSW-2Ï • XÎOV2Ï • - ■ L S O D I S ’
O r . — Gr. 3,31. D e R e n e s s e , pl. IX, n° 1 .
Cab. impérial de- Vienne, de l'État belge, de M. Piat
e t de l’auteur. — Un très bel excmpl., 260 f r., vente
De Coster.
Le revers de ce florin est emprunté à une monnaie analogue de Frédéric
de Saarwerden, archevêque de Cologne ( 1 3 7 0 -1 4 1 4 ) . Ce type resta longtemps
en usage dans une grande partie de l’Allemagne.
2 7 9 . Griffon assis à g auche, tenant l’écusson écartelé de Bavière et du Palatinat :
* IO iî’S ï D S X B2ÎV2SI2SX S L ’CCX L S O D ’ X ZX CCO’ X L O S ’SX
— Croix feuillue, ayant au centre l’éeusson de Bavière dans un encadrement formé
de quatre arcs alternant avec autant d’angles saillants. Entre les bras de la croix,
quatre lions : * SIW X H O M SH X DOMIHIX BSHSDICCWVM X X X I^OCC
0 « . — Gr. 5,77. D e R e n e s s e , pl. IX, n" 2, d’après les anciens tarifs.
Cab. de France et du V‘e de Jongbe. — Un très bel
exempt., 90 flor., vente Michiels.
En décrivant celle pièce dans la Revue belge de numismatique (année
1 8 6 9 , p. 4 5 4 ) , M. Dumoulin suppose, avec M. Chalon, que les lettres
finales X X fjOCC ne sont que du remplissage, qu’elles ne doivent leur présence
qu’à un mécompte du graveur. C’est tout simplement la suite du verset 2
du psaume CXII : Sil nomen domini benecliclum, ex hoc nunc et usque in
seculum.
Un document de 1 4 1 6 parle d’une somme de 1 1 5 florins appelés grands
griffons d’or 1 D’après Simonon 2, le griffon d'or se trouve mentionné
en 1 4 1 2 .
L'Ordonnance et instruction pour les changeurs (Anvers, 1 6 3 3 ) prescrit
de payer celle pièce à raison de 1 8 carats 2 grains.
280. Demi-griffon aux mêmes types : - p IOf^’S x D S * B T ÏV Î Ï ’ ITÎ x S L ’Ct x L S O D
xZxCC’ x I i’
— * SIW x H O M SH x DOMIHI « BSHSDICCW’
O r . — Gr. 4,93. Rev. b. de num., 1861, pl. XIII, n° 1152.
Cab. de l’État belge, du semiuaire de S'-Trond et de
M. Piat. — Un excmpl. parfaitement conservé, 140 fr-,
vente de Jonghe.
28 1 . Guerrier debout, à lète nue , recouvert d’une armure ornée d’une mitre à l’endroit
de la poitrine. De la main droite il lient l’épée haute ; au bras gauche est suspendu
l’écu de Bavière ; sous le bras droit, un lion : 101} » B - 7 Ï I 5 7 ÏR I 0 * Q V X -
* -aO ÎI2 * LOS X
Écusson écartelé de Bavière et du Palatinat, dans un encadrement de huit arcs
de cercle : * PLORII2I X D S X SCCO • (pour sancto) W R V D O I2 S
— Gr, 5,01. ftco. 5. de num., I86lt, p. 452, et pt. XV, n° 4.
Coll. de l’auteur, etc. — 75 flo r., vente Micliicls;
280 fr., vente Oe Coster; 80 fr., vente Dugniollc.
L’absence du titre d’élu de Liège, qu’on remarque sur ee florin de Sainl-
Trond, nous rappelle une anecdote rapportée par Jean de Slavelot. Un jour
que Jean de Bavière était à la cour de France, quelques jeunes seigneurs le
provoquèrent au jeu, dans l’espoir de lui gagner son argent. Mais la fortune
1 Schoonbroodt, Inventaire des chartes de Saint-Marlin, à Liège, n" 388.
2 Traité de la réduction des rentes, p. 91.