100. Buste mitré de face. Des annelets occupent la place de la légende.
¿1^1- Croix pattée, anglée de quatre globules. Une série d’autres globules, placés
entre deux grènetis, tiennent lieu de légende.
A. — Gr. 0,52 (fruste). Coll. de l’auteur. . , _
Petite pièce très mince, offrant, du côté de la tête, le caractère des oboles
de Henri II.
101. Buste mitré de profil à gauche : HEIN-RICJ
Bâtiment entre deux tours, celle de droite cr énelée, celle de gauche terminée
en dôme. Un bouquet de trois rameaux se dresse au-dessus du toit; une autre
branche apparaît derrière le dôme, et des vagues (?) baignent le pied de l’édifice.
A . Gr. 0,90. Rev. b. de num., 4884, p. 8, et pl. II, n° 2.
Coll. Pia t, du v,e de Jonghe et de l’auteur. — 20 fr.,
vente De Coster.
L’usage de couronner les bâtiments d’un bouquet de verdure, à l’occasion
de leur achèvement, paraissant remonter à une haute antiquité, ne serait-il
pas permis de voir ici une allusion à la construction de quelque château
des bords de la Meuse par Henri le Bâtisseur?
Un denier analogue est figuré dans d e R e n e s s e , pl. Il, n" 2 (Henri I” ).
La légende est HEN et l’évéque tient une crosse de la main gauche; mais
comme la pièce est très fruste et l’attitude du prélat forcée, il est à présumer
que celle monnaie a été mal rendue et qu’elle ne diffère pas de la nôtre.
102. Buste à tête couronnée de l’empereur : FRED-E-R-IC . .
— Édifice à tour centrale entre deux tourelles : (ep)-lS-CO-PI
A , Gr. 0,9*. Coll. de l’auteur. — * fr. 80 c. seulement, vente Pety.
On peut considérer ce denier comme un produit de la cosouveraineté
des évêques et des empereurs à Maeslricht. Cependant l’amitié qui unissait
Frédéric Barberousse et Henri II, peut avoir engagé ce dernier à faire
figurer sur sa monnaie l’effigie de son bienfaiteur, qui était en même temps
son suzerain. La pièce suivante semble confirmer cette supposition.
103. Bust&à tète tonsurée, de profil à droite, tenant une crosse : EPI-SC-OP*
— Aigle au vol abaissé, à droite : V-ICTR1X-A(çm7a).
A. — Gr. 0,84. D e R e n e s s e , pl. III, n° 2 (Otbert).
Coll. Piat et de l’auteur. — Un exempt, médiocre, 8 fr.,
vente Pety.
Cet intéressant denier, qu’on supposait avoir été frappé par Qlberl,
en mémoire du combat de Visé , reproduit, d’un côté , la légende et le type
usités sous Henri II, et fait allusion, de l’autre, aux triomphes de l’empereur
en Italie.
104. Buste mitré à droite, tenant de la main droite une crosse : H-EI-N-RICVS
■— Château fort avec porte; au centre, une tour en forme de dôme s’élève dans
une enceinte crénelée : IIOI-VCO • C(asteUum)..:
A. — Gr. 0,93. Trouv. de Houffalize.
Coll. de l’auteur, etc.
Beaucoup de monuments reproduits sur les monnaies de ce temps ont
un aspect banal ou semblent tracés de fanlaisie. Ic i, au contraire, la vérité
saule aux yeux, et il n’est pas douteux qu’on n’ait devant soi le château
de Huy, tel qu’il existait au milieu du XIIe siècle.
105. Obole aux mêmes types. Des globules ou des annelets remplacent les légendes.
A . jS Gr. 0,47. Trouv. de Houffalize.
Coll. de l’auteur.
106. Buste, à gauche, tenant une crosse : . . . . IC EPI
— Bâtiment à trois tours, la coupole accostée des lettres T-V
A. (obole.)
Dans le catalogue de la vente que M. De Costèr dirigea â Bruxelles,
en 1 8 7 4 , il décrit cette pièce sous le n° 5 3 5 . D’après lui , elle serait
de l’atelier de Thuin et probablement de l’évêque Henri IL