à l’effigie de Conrad II, frappé à Huy, il en résulte qu’elle doit être contemporaine
de cet empereur ( 1 0 2 4 -1 0 3 9 ) . M. Dannenberg en paraphrase ainsi
les inscriptions : « (droit) Frappée par ordre de l’évêque de Liège , (rev.)
dans sa ville de Huy » .
20. Buste de face, tenant une crosse de la main droite, et de la gauche, un objet indéterminé
qui parait être un livre : . . . DO . . . 1AN . . ( Scs Domitianus).
— Donjon entre deux tours crénelées; sur le devant, un mur crénelé. Au-dessus
des tours et de la porte : HO-I-VM
A. — Gr. 0,90 (exempt, un peu ébréché). Coll. de la ville de Liège.
Denier catalogué par M. Perreau (n° 2 ) avec une légende baroque et
incompréhensible, du côté de la face. Le revers nous offre la première
représentation connue du château fermé, qui devint le blason de la villé
de Huy.
21 . Buste à droite de saint Domitien tenant une crosse, la tête tonsurée ou recouverte
d’une coiffure ornée d’un rang de perles : DOMITIA . . .
Donjon au pied duquel on voit une grande porte entre deux tours crénelées.
Au-dessus : HOIVII
A. — Gr. 0,58 (cxempl. ébréché). Reo. h. de n u m 1884, pl. X, n° 1.
Coll. de Tauleur. — 6 fr. 50 c., vente Perreau.
ATELIER DE LÉAU.
22. Buste de face : ❖ S LA ( l’A douteux) -ATR (S . Lambertos p a tron u s? ).
— Croix ornée d’annelets doubles et anglée des lettres L | E | W | E
A. — Gr. 0,88. Rev. b. de num., 1886, p, 126,. et pl. XXI, n° 64.
(Trouv. de Macstrichl, XIe siècle.)
Cab. de l’État belge (deux exempl.).
Il résulte d’un passage de la vie de saint Landoalde, rappelé par M. Piot ',
que le village de Léau (villa Levva, en flamand Leeuwe) appartenait
anciennement à l’église de Liège. Cette localité passa ensuite aux ducs de
i Revue belge de numismatique, année 1857, pp. 103 et suiv.
Lothier et de Brabant, on ne sait ni quand ni comment. Le buste à l’initiale
L serait donc celui de saint Lambert, car il ne peut- être celui de
saint Léonard, qui ne devint le patron de Léau qu’à partir de 1 2 3 0 , en remplacement
de saint Sulpice.
ATELIERS MONÉTAIRES INDÉTERMINÉS.
2 3 . Tête à gauche : . EIN . . CV. (Heinricus).
H Crosse épiscopale tournée à droite. Légende illisible.
A. Dannenberg, n° 4215, d’après l’exempl. du Dr Grote,
à Hanovre.
Denier paraissant appartenir à Liège ou à Maestricht, à cause de sa grande
ressemblance avec ceux de ces deux villes (nos 1, 2 et 6 ). Une variété (?)
avec iQ (barré) L, à gauche de la crosse ( l 8r,0 3 ) , confirme celte supposition.
24. Tète à gauche : . . . GT ou TG . . . (Dannenberg lit 0 9 ) .
— Crosse épiscopale à gauche : P1SNI..........
A. — Gr. 4 ,4 9 . D annenberg, n° 4 2 2 8 .
S’agirait-il de l’évéque Nithard, Nllhardus ePIS ( 1 0 3 9 - 1 0 4 2 ) ? On ose
à peine émettre cette conjecture.
Un autre exemplaire semble porter au revers : SGIO-VL
25. Tête de profil à droite; devant la figure, une crosse : -b SCS L1 . . . . . (Scs Lambertos?)..
.
— Bâtiment. Légende incertaine : . . HE . AC . . . . CE . .
A. D annenberg, n° 4 2 4 9 .
26. Dans le champ et en trois lignes : 1ICVS. -HERI-BR1I (y icu s? Heriberti). Au-dessous
: « >ï< o
— Croix perlée et anglée d’ornements à trois branches, comme le n° 5. En lisant
la légende à rebours, on obtient : S (?) | L | A | . , peut-être pour sanctus Lambertus.
A. — Gr. 0,82. Rev. b. de num., 4857, p. 404, et pl. IV, n° 5.
Coll. de l’auteur.
Qu’est-ce que ce vicus Heribe rti, que M. Piot traduit en bas allemand