Au règne de ce prince se rattache une réforme mémorable dans le gouvernement
de la cité : en 1 3 8 4 , les gens de lignage renoncèrent à leur prérogative
de nommer la moitié du magistrat, pour vivre sous une loi commune
à tous les bourgeois, et dès lors disparut l’ancienne distinction entre les
Grands et les Petits.
Arnould de Horn mourut le 8 mars 1 3 8 9 .
266. Sous un dais gothique, évêque mitré, à mi-corps et de face, bénissant de la main
droite et tenant une crosse de la gauche; devant lu i, l’écu de Horn traversant
la légende : T ÏR R O I iD ’-6 CPS • JÜSOD’
— Saint Jean-Baplisle debout, levant la main droite pour bénir, et tenant de la
gauche le sceptre crucigère : S * IO II2 Ï-H H E S • B (deux clefs en sautoir).
O r . — Gr. 3,45. Bull, de num. et d’arch., t. IV, p. 7, et pl. II, n° I .
Coll. de M. Piat.
Florin d’or au revers imité du type florentin. Le droit se retrouve exactement
sur une monnaie de Florent de Wevelinkhoven, évêque d’Ulrecht
( 1 3 7 9 -1 3 9 3 ) .
2 6 7 . Saint Pierre assis sur un siège gothique, avec fa croix dans la main droite et
la clef dans la gauche. A scs pieds, deux clefs en sautoir traversant la légende :
(D O K a n r a - s p a m R i
|—■ Dans un encadrement formé de six demi-cercles, à. trois divisions, deux écussons
accolés, celui de gauche à la double aigle de l’Empire, celui de droite au lion :
(Deux clefs en sautoir) T SR R O IiD V S H P S I iS O D I S R S
O r . — Gr. 3,47. Bull, de num. et d’arch., t. IV, p . 7, e t pl. II, n° 2.
Coll. Piat, de Jonghe et catalogue Garthe, n° 5931. —
Un très bel exempt, 400 fr., vente De Costcr; 320 marcs,
. vente Garthe (1884).
On cite , d'après Kohli'H, Ducaten-Cabinet, une variété qui porterait S P , au lieu
de S P S .
Sur celte imitation des florins du Rhin, l’écu au lion représente apparemment
les armes de la maison de Brabant, dont l’évêque descendait par
son aïeule paternelle, Jeanne de Louvain.
268. Pièce aux mêmes types, frappée à Tongres : CDOÏÏ0OT7r-n'OI2G’ I 2 S ’
(Deux clefs en sautoir) K R R O L D V S « P S lÆ iO D I S R S
O r . — Gr. 3,50. Bull, de num. et d’arch., t. IV, p. 8, et pl. II, n° 3.
Coll. de la ville do Liège et de M. Piat. — Un exemp].
à fleur de coin, 420 fr., vente De Costcr.
Variété portant : GDOReinm-rHORGrj (?).
G o e t h a l s , Histoire généalogique de la maison de Homes,
planche des monnaies.
Ces trois florins d’or d’Arnould de Horn se trouvent peut-élre compris
dans ceux que l’édit de 1 4 3 3 , cité par Simonon, appelle des p e tits florins
Arnoldus.
269. Deux écussons juxtaposés, l'un écartelé de Horn et de Looz, l'autre au lion.
Au-dessus : E P S I iE D P ( episcopus leodiensis). Légende : 2£RX20IiD: D S I
: GR2S : E P S 1 LEODI i Z : CCOMES I iO S
~ Croix brève et pattée. Légende intérieure : MOME1E2Ï E P S Ii€CODI.
Légende extérieure : * SUE 83 R O iP S R æ D O ÎP IR I gj BSRSDICCîEVCR
A. — Gr. 3,96. Bev. b. de num., 1874, p. 380, et pl. XV, n° i .
Coll. du Vle de Jonghe.
Le type du double gros aux deux écus fut créé en Flandre par Philippe
le Hardi ( 1 3 8 4 - 1 4 0 8 ) , et employé en Brabant par la duchesse Jeanne
(1 3 8 3 -1 4 0 6 ) , En écartelant ses armes de celles de la maison de Looz,
dont on dit qu’il descendait par les femmes, Arnould de Horn imitait assez
bien l’écu de Philippe, dont le quartier bandé de Bourgogne correspondait
ainsi au quartier burelé de Looz. Quant à l’écüsson au lion, il figurait sur la
monnaie flamande aussi bien que sur la monnaie brabançonne.
2 7 0 . Dans un encadrement de huit arcs de cercle fleurdelisés, l’évèque debout, en chape
et en mitre, revêtu d’une armure sur laquelle apparaissent deux étoiles à cinq
rais. De la main droite, il tient l’épée haute; de la gauche,.un écusson écartelé
de Horn et d’un lion : « F D Q . -G R 2S I iS O D I S R S ’
— Croix feuillue à centre évidé, ayant sur chaque bras un ornement quadrilobé :
* M O M S . . . . x G R O S S I x SKRCOTI x P SW R I
A. (très fruste). Bull, de num. et d’arch., t. IV, p. 8, et pl. II, n° 5
(gravure infidèle).
Coll. de M. le notaire Dumoulin.