Variétés très nombreuses, ayant des deux côtés, quelquefois d’un seu l, soit des
annelets, soit des points, soit des roses en dehors de l’encadrement, et datées
de 1.512, 1 5 1 5 , 1 5 1 8 , 1 5 2 0 , 1 5 2 3 , 1525 et 1526.
450. Armes de la Marck remplissant le champ : ^ G R 2 £R D ’ °DG 0 (sic) «
G P S ’ oIiGODXr
’*-1— Croix pattée : 112 ° ï^OG oSIGXH) 0 VIRC6 S ° 1517
C.
Plusieurs variétés, dont une de 1518.
4 5 1 . Écusson de la Marck dans un encadrement formé de trois demi-cercles. A l’extérieur,
dans les angles rentrants, trois annelets : ËL x G R 2 ÎR D V S * DG *
M2SRI‘i ’R x G P S ’ x IiGODGH’x
— Croix pattée dans un encadrement de quatre demi-cercles. A l’extérieur, dans
les angles rentranis, quatre annelets : * IH x HOC x S IG H O xVIHCGSx
m ïH O x I5Z5 x
c.
Quelques variétés, entre autres de 152 6 et de 1527.
4 52. Armes de la Marck remplissant le champ : G R 2 ÎR D ’ x DG * M25RJ^25 *
G P S ’ x IiGO
— Croix pattée ayant un annelet au bout de chaque bras : J ; IH x HOC x SIGM O x
VIHCGS x I5Z5
C . D e R e n e s s b , p l . XXIII, n ° 1 2 .
Coll. de la ville de Liège, etc.
453. Variété plus ordinaire, sans annelets à la croix. Mêmes légendes, sauf Ii>Z6
Ci
4 5 4 . Types du n" 4 5 1 , avec les annelets extérieurs : &" 0 R 7 Î R D î D S £ ÎIÎTSRIjTS î
s p s t i t a o D c oe
— * IN • f ^ o a • S IGW O . V IN G H S • 2SNNO .1318
C. Coll. de la ville de Liège (2 exempl.).
Pièce plus petite et plus mince que les grands brûlés aux mêmes types.
4 5 5 . Écusson de la Marck dans un entourage formé de trois demi-cercles. A l’extérieur,
dans les angles rentrants, trois croisettes : (Chicot?) 0 R 2 ÏR D V S » D S *
M2ÏRI£ZS x S P S x H 0 O D I S H
— Croix pattée dans un encadrement de quatre demi-cercles. A l’extérieur, dans les
angles rentrants, quatre points : (Chicot) x m x HOC S IG H O HO x I3Z 7 x
C. / Coll. de l’auteur.
Le signe tout à fait singulier qui précède les légendes de cette pièce, ne
semble pas résulter d’un accident de la frappe, puisqu’il se reproduit des deux
côtés et que le coin n’a pas dévié autre part. Serait-ce un différent monétaire,
l’indice d’un nouvel atelier? Sans oser insister sur cette conjecture, nous
nous bornerons à faire remarquer qu’Érard de la Marck reconstruisit à grands
frais le fort de Stockhem, dans le comté de Looz, et que la ville de ce nom
portait un chicot dans ses armoiries.
CORNEILLE DE BERGHES, 1 3 3 8 -4 8 4 4 .
Armoiries : de sinople à trois macles d'argent (Baulershem) au chef d’or à trois pals
de gueules (Berthout), avec un franc quartier de sable au lion d’or (Brabant). Heaume
couronné, ayant pour cimier une tête d’âne (?) entre deux jambières *.
A la demande de Charles-Quint, Érard de la Marck avait reçu un coad-
juteur avec droit de succession : c’élait Corneille de Berghés, seigneur de
Zevenbergen, descendant d’un bâtard de Jean II, duc de Brabant, et, par
les femmes, des sires de Bautershem et de Bergen-op-Zoom. Ce prince fut
inauguré solennellement le 1 6 juin 1 3 3 8 , mais ne reçut pas même le
sacerdoce. 11 ne régna que six ans et résigna son siè g e , vers le mois de
mars 1 3 4 4 , en faveur de Georges d’Autriche, le coadjuteur que l’empereur
lui avait imposé.
Certaines monnaies de Corneille de Berghes ne nous sont connues que
par les figures des anciens tarifs. D’autres ont laissé encore moins de traces
et se trouvent simplement évaluées : c’est ainsi que le cri de 1 3 7 7 mentionne
« le snaphaen de feu Monseigneur de Berghes; » celui de 1 3 6 3 , « les
1 La maison de Berghes ne portait donc pas anciennement — les monnaies de Corneille
le prouvent — un écusèon coupé, au chef mi-parti, comme on l’admet généralement. Cette
erreur est partagée par l’auteur d’une importante notice sur la famille de Glymes de Brabant,
publiée dans l’Annuaire de la noblesse de Belgique, année 1879, p. 186.