l* r,3 0 , tandis que les monnaies assez entières de Théodwin, retrouvées
à Maestricht, ne donnent que Ogr,8 5 à 0 e',8 8 , soit plus de 0 8l,4 0 de moins.
Il est donc évident qu’il y avait en présence, dans l’évêché de Liège, deux
systèmes monétaires, deux deniers de l’un valant trois deniers de 1 autre
système. »
38. Tète à gauche : bIGDVINVS
- . Main ouverte : ^ ‘(T)VINVS
A. Rev. b. de num., 1857, p. 410, et p l . IV, fi» 6.
La main divine, emblème de la puissance de Dieu, est parfois désignée,
sur les monnaies de ce temps, par les mois : dextera Dei, dextra Dotnini.
Sur un second exemplaire de ce denier, faisant partie de la trouvaille de
Yossberg, on voit distinctement le T de Tuinus.
39. Tète de face, ceinte d’un rang de perles : . . E V P T ’ P. .V (le P barré, en signe
d’abréviation).
— Croix processionnelle, entre deux autres croix reposant sur un appui orné
d’annelets. En dessous, deux colombes affrontées, symbole ordinaire du bonheur
procuré aux chrétiens par la Passion.
A t Qr> 0,87. Rev. b. de num., 1856, p. 437, et pl. XXII, n° 51.
(Trouv. de Maestricht, XIe siècle; trois exempt.)
Cab. de l’État belge e t de la ville de Liège.
M. De Coster propose de lire : Dievinus tungrensis p re su l, ce qui nous
parait très admissible, puisque Théoduin est encore nommé évêque de Ton-
gres et que la qualification de p re sul, au lieu d'cpiscopus, se rencontre sur
un denier liégeois du siècle suivant.
Il est possible aussi, comme le remarque le même numismate, que cette
monnaie ait été frappée à .T h u in , où l’on figura, sur un denier dOtbert
(n° 8 2 ) , les deux colombes légendaires de l’endroit; mais il est bon d’observer
que les oiseaux en général se voient, sous des formes et dans des
positions diverses, sur les monnaies et les sceaux, et q u e , par conséquent,
leur signification ne doit pas être partout la même.
HENRI I” DE TOUL, d i t DE VERDUN, 1 0 7 5 - 1 0 9 2 '.
Henri Ior, ancien archidiacre de Verdun, était fils de Frédéric, comte
de Toul.
En 1 0 7 8 (v. st.), le territoire et le château de Waremme furent incorporés
au pays de Liège par la libéralité de la comtesse Ermengarde 2.
L’évêque acheta ensuite de la comtesse Richilde de Hainaut le château de
Mirwart, dont le haut domaine appartint depuis lors à son église.
Henri de Verdun ordonna dans toul son diocèse la Trêve de Dieu et y fut
proclamé juge suprême d’un Tribunal de p a ix , institutions qui lui valurent
le glorieux surnom de Pacifique.
40, Évêque debout et de face, la tète ceinte d’un rang de perles et le vêtement orné
d’une longue croix; dans la main droite, il tient une crosse; dans la gauche,
un livre fermé : H6-IN-RIC . EPS
— Édifice à quatre tours précédé d’une enceinte crénelée. A l ’extérieur des deux
grandes tours, les lettres L-A (Legia) ; entre deux, un annelet.
A .— Gr. 0,91. Rev. b. de num., 1856, p. 4 0 9 , et pl. XIX, n° 13.
(Trouv. de Maestricht, XI* siècle.)
Cab. de l’État belge, de la ville de Liège et du séminaire
de S*-Trond.
41. Buste de face, la tète ceinte d’un rang de perles. Dans la main droite, une crosse;
dans la gauche, un livre fermé : >ï< LE-GIA
— Petit bâtiment à fronton triangulaire, rappelant le temple de l’ancienne monnaie
royale : ❖ oL06 0G 0I°A0
A, — Gr. 0,86 à 0,93. Rev. b. de num., 1 8 5 6 , p. 4 10, et pl. XX , n° 15.
(Trouv. de Maestricht, XI® siècle; onze exempl.). — 21 fr.
Vente Perreau-; 5 flor. 50 c ., vente Michiels; 5 fr. 50 c.,
vente Maillet.
4 Et non 1091. Voyez W auters, Table des diplômes imprimés, 1 .1 , p. 378.
2 Charte publiée récemment par M. Daris, Notices historiques sur les églises du diocèse
de Liège, t. XII, p. 124.