trop peu de Parties pour être en état d’expliquer
tous les Faits qui fe préfentent à nous.
N o u s devons, afin d’étendre nos connoiffances
fur l’Hiftoire Naturelle, faire nos efforts, pour découvrir
le plus de Faits qu’il nous fera poffible. Si
nous connoiffions tous les Faits que la Nature renferme,
nous en aurions l’Explication,nous verrions
le Tout qu’ils forment enfemble. Plus nous en con-
noitrons, plus nous ferons en état d’approfondir
quelques Parties de ce Tout. Nous ne pouvons
donc mieux travailler à expliquer les Faits que
nous connoiffons, qu’en tâchant d’en découvrir de
nouveaux. La Nature doit être expliquée par la
Nature, & non par nos propres vues , qui font
trop bornées pour envifager un fi grand Objet dans
toute fon étendue. La beauté de la Nature paroit
certainement davantage, quand ce que nous en
connoiffons, n’eft pas mêlé avec nos Imaginations.
Elle nous donne alors des idées plus dignes de la
fageffe infinie de fon Auteur, & par cela même
plus propres à former l’efprit & le coeur. C’eft ce
que nous devons nous propofer dans toutes nos
Recherches..
E X P L I C A T I O N
D E S F I G U R E S
DU QUATRIÈME MEMOIRE.
P l a n c h e XI.
Î E s Figures 1 & 2, repréfentent les moitiés a c ,
- c b d’un Polype de la fécondé efpéce , qui a
été coupé en deux. La Figure 1 , eft celle de la
première partie, a, la tête du Polype, c , 1 endroit
où il a été coupé. Ce bout c , paroit fouvent ouvert
, peu après la feftion. La Figure 2 , repréfente
la fécondé partie, dont le bout antérieur c eft
ouvert.
O N voit aufli dans la Figure 3, une fécondé partie
c b, mais dont le bout antérieur c eft fermé, &
un peu renflé,
L a Figure 4, eft celle d’une fécondé partie c b.
Les bras commencent à paroitre au bout antérieur
c.
L a Figure 5, repréfente les lèvres d’un Polype,
qui ont été féparées, avec des cifeaux, du refte du
corps. De ces lèvres fortent les bras du Polype.
: I!
jj
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R r 2 L a