
Figure 5. a.d, une des têtes du Polype avec fon col.
Cette tête n’étoit pas. ce jour - là dans la ûtuation
où elle étoit le 24 O (Sobre. Au-lieu de faire avec
a b l’angle d a b * , elle faifoit avec a b à 'peu près
une ligne droite d a b * . La portion 0 c défigne l’autre
partie de a 0 c #, qui s’efl partagée, comme je l’ai
dit, de c en 0. Ces deux parties a c & 0 c * , qui en
font venues, ont crû, de même que le refie du Polyp
e , entre le 24 Oétobre.& le 6 Novembre, par
le rnoïen des alimens qu’il a pris, n g , n e , les deux
autres têtes de ce Polype.
L e s deux parties b a d e & e n g e o fe font réparées
le 10 Novembre, & étoient enfuite telles qu’elles
font repréfentées dans les Figures 7 & 8, de la
PI. XII. a d * ne faifoit plus ùne ligne droite avec
ab,comme le 6 Novembre,mais un angle b a d , comme
le 24 Oécobre, ainfi qu’on en peut juger, en comparant
b a c d Fig. 7 , avec b a c d Fig. 5. Pour la
partie c n g e * , elle étoit le 10 Novembre à peu
près comme le 6 de ce mois-là & même comme le
24 Oélobre. C ’efl auffi ce dont on peut juger, en
comparant enfemble les Figures 5, 6, & 8. J’ai gardé
encore pendant quelque tems après le 10 Novembre,
les deux parties repréfentées dans les Figures
7 & 8. Elles n’ont pas beaucoup changé de
forme.
E n obfervant des Polypes, déretournés en partie,
j’ai fouvent été curieux de favoir ce que devenoit
la portion retournée du Polype, qui étoit couverte
par la portion .déretournée. Il me vint dans l’efprit,
que les parois de ces deux portions, qui étoient appliquées
l’une contre l’autre, fe joignoient, peut-être,
enfemble, enforte qu’elles ne formoient enfuite
qu’une feule peau. Suivant cela, la portion déretournée
* , devoit, en quelque manière, être doublée
par la portion retournée qu’elle avoit recouverte. Je
penfai à cette occafion, que û la portion déretournée
efl doublée par la portion retournée qu’elle a
recouverte, on pourrait, peut-être, doubler un Polype,
en introduifant dans fon corps un autre Polype.
Il s’agiffoit donc de mettre dans l’eflomac d’un
Polype, un autre Polype, de manière que les parois
de l’eflomac du premier fuffent appliquées contre la
fuperficie extérieure de la peau du fécond, & , il s’agiffoit
d’obferver enfuite, fi les peaux de ces deux
Polypes fe coleroient enfemble ; fi le Polype intérieur
ferviroit de doublure au Polype extérieur, & fi
après cela ils ne formeroient plus qu’un feul Polype.
J e m’appliquai d’abord à chercher un expédient
pour introduire un Polype dans un autre Polype.
Voici celui qui m’a paru le plus propre. Je donne
d’abord à manger aux Polypes qui doivent fervir pour
cette Expérience, afin que les alimens qu’ils prennent,
les obligent à fe renfler, & fervent à leur faire
ouvrir la bouche quand cela fera néceffaire. Je
mets enfuite fur' ma main gauche, hors de l’eau,
le Polype qui doit être introduit dans l’eflomac d’un
autre Polype: je le fais contrarier le plus qu’il efl
poiïïble; & je le preffe avec un pinceau, de manière
que les alimens qu’il a dans l’eflomac, fortent en
partie par la bouche, & la forcent à s’ouvrir. En-
fuite je prens de la main droite une foie de fanglier,
N n ’ dont