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IV
S A U R I E N S
1°. T u p i n a n i b i s b i v i t t a t i i s . Kühl.
O P H I D I E N S .
'2°. T r o p i d o n o t u s t i g r i n u s , Boie.
3°. T r o p i d o n o t u s v i b a k a r i , B.
4°. C o l u b e r q u a d r i v i r g a t u s , B.
5°. G. g emi n a t u s ^ Oppel.
6°. G. c l ima c o p h o r u S j B.
7°. G. c o i i s p i c i l l a t u s , B.
8". G. v u l i i e r a t u s , B
9°. G. mo l u r o i d c s , Schreid. '
10°. T r i g o n o c e p h a l u s B l omh o f f i i Boie.
B A T R A C I E N S .
11°. Mo l g e p y r r h o g a s t e r , B.
12°. B u f o p r a e t e x t a t u s , B.
Lors même qu'on fait abstraction des espèces étrangères, le nombre de celles dont
se compose cette collection est encore très-considérable, en égard au peu que M. Burger
et moi ayons pu y ajouter, pendant douze années de recherches continuelles sur toute
l'étendue de l'empire. Cette observation ne diminue en aucune manière le prix de
nos travaux dans cette spécialité; mais elle vient à l'appui de l'opinion que j 'ai émise
plus haut sur les explorations dont le Japon à été l'objet, relativement aux reptiles.
Je me bornerai à rapporter ici sur cette classe d'animaux eu général, ce que j 'ai dit
dans la Faune sur les serpens en particulier: »En supposant même l'existence de
»plusiers espèces inconnues d'Ophidiens, ce serait seulement en des lieux peu explorés,
«incultes ou sauvages, comme dans l i le de Sikok ou sur les montagnes des provinces
»Hiuga e tHigo, dans l'ile de Kius iu, que l'on pourrait faire des découvertes d'espèces
'> qui nous sont inconnues." ''>
Au point où nous sommes arrivés aujourd'hui, nous pouvons embrasser d'un seul
coup d'oeil tous les reptiles répandus sur la surface de l'Archipel japonais; il est donc
utile de les rassembler dans le tableau suivant. On remarquera quelques traces de la
littérature de l'Orient dans les lettres japonaises, coréennes et dans les caractères idéo-
..raphiques originaires de l'empire du milieu, dont ce tableau est parsemé, et qu. paraîtront
bizarres et inintelligibles à un grand nombre de lecteurs. Ce n'est point la
cependant un vain étalage de science, comme on pourrait le supposer au premier
abord Plus tard, en parlant d'une manière plus étendue de ces dénominations
orientales, j e ferai sentir qu'il est de la dernière importance de les conserver à coté
de nos noms systématiques. J e montrerai que le naturaliste-classificateur doit y trouver
des images physiques ou historiques propres à l'éclairer dans le choix de nouveaux
noms, qu'elles peuvent, au Japon comme en Chine, guider le voyage,u-naluraliste
dans la recherche des objets d'histoire naturelle auqucls ils ont été appliqués, et que
le philologue parviendra souvent, par leur moyen, à jeter une vive lumière sur des
passages encore couverts de tenèbres,
(1) Yoir p a a . 8 2 . . 1 1 1
(2)' J e dois la composition philologique de tableau ainsi que des renseignemens très euneu.. sur les reptiles du .lapon,
puisés dans des ouvrages o r i g i ^ u î h M. H o f f m a n n qui s 'occupe avec succès des langues chmoi se et japona. se.
TABLEAU SYPiOPTIOUE ET PHILOLOGIQUE
DES
REPTILES DU JAPON.
C H E L O N I E K S .
Gamé (•); c o r é e n F | 3 i ^ p J Î ' o 6 c . A ;
C h i n o i s A'oiici , d i a l e c t e c o r é e n f = p X o û i ,
<1. jiip. Ki.
L E SPHAEGIS (LA LUÏH) , Spha r g i s mercur i a l i s .
l a p . v i t ^ î, b a s a v a .
L E CAKET, Chelonia imbr ica t a .
Î ^ r à î méi, a. cor.TF EHî"«« >»«, a. Jap-
Tai' vnaï; d e n o m i o a t l o n J a p . t r i v i a l e s
V iNÎ^-ÎN Be k k o ^ l e m o t c h i n o i s ^
P t e i a a y d . c o r . r ^ R J r ^Xl ^ i e ^ , q « i signifie
Te c a i l k des tortues.
LA TORTUE FRÌNCHB, Chelonia Tiridis,
J a p . Oumi gamé , tor tue de me r ,
Oumi b ô s o u f Bonz e (prêt re) de me r ,
dans la proT. de Ts ikouzen.
C h i n . - i S . ^ Î Ê f i J Bi-(l)k0Ûeï, d . J a p . Iki.
C h i n , t - ^
L E TRIOHIX KTOIIÉ, TRWNYI stellatus.
Jap. Smppon.
S y n o n y m e s t
) 1 Zenigamé, tortue à l iards , dans le Kious lou.
•Ç^ Kava gamé, tortue de riyière.
î ç î, A Kava mé, fille de rlTÎère.
Jsinabégamé, tortue pot à p i e d s ,
dans le Os iou. Toisi^
A ï n o lisinke.
Pie, d . c o r - S I U P'el, P-er, d . J a p . . f ieí í .
Tchala, Tchara. '
L'EHTDE TüiGAinE, Emya yulgarls.
J a p . ^ Gamé, d . d o l ' i l e d e S I k o k î ç iV Oamo.
S y n o n y m e s i
Is-igamé, tortue de pier res .
V V ' i ^ A Tamagamé, t . de montagnes .
Midsougaméf t. d'eau.
'^Chàuï kôueï, d. c o r . p p . Chm koui,
d . J a p . Sovï ki, tortue d'eau,
FF
d . j a p . Sinki,
' 3 ^ i i ^C' / i aM koueï, d . c a r . ^ p p fian kouï,
d . J a p . San kl, tortue d e montagnes .
Aawei , d . J a p . Set kl, t. devinatoire.
S A U R I E N S .
C h l n . ;jf ^ ^ » j x /Ai " long Isè, fils du dragon dept e r r e s .
L E SCIBQCE 'A CIKQ SAIES, Scincus qa inque- l inea los .
Jap. Tokagué, toujour s -be au; d. d e H a l i m a
Tokakt, Tokiyako.
S y n . Yamatokagué, le Toka gué de moot
agnes , t s ^ * ^ Awotokugué, le Tokagué vert,
A i n o ij itN - i Haram. Kwi kane karam , Ha r am doré.
Siro kqne haram, Ha r am argenté,
CWn . ^ t >C/ 4 ^ f ôKg ' isè, d. c o r .
Cheklimig tsè, d . J a p . Sekiriousi, fils du dragon
de pierres.
' 3 • $ ^ ^ C h â n l ô n g t s e . d . c o r . " ^ nj=iO K '
San Hong isè, d. J a p . Sanriousiy fils du dragon
de montagnes .
Thsûenl^g, d . c o r . T ^
Thsien Hong y d . j a p . Sen riou, dragon de sources .
J « TcAii p'M ohé.
J o p ,
L E LKIAKD IACHIDHOMOÏDE , La c e r i a tachydromoides .
^ 'iîi ^ mousi.
( ) Dnii» co lablcoii on a ndopté Porlliograplie JVançnîae pour rendre la pk-ononcialion des mots élrnngers.