S p h a r g i s merciirialis, k l'âge moyen, J de la grandeur naturelle: figure
tracée sur un individu du Japon, dont la carapace porte en longueur 1,238. 31.
Différentes parties du squelette du Sphargis.
Fig. 1 et 2.^ Crâne d'un individu presqu'adulte, dont la carapace est longue
de 1,500: réduit au tiers de la grandeur naturelle.
Crâne de l'individu du Japon: f de la grandeur naturelle,
et 5. Vertèbres du cou vues par derrière et de profil: sur l'individu
japonais et réduites à la moitié de la grandeur naturelle.
Plusieurs autres parties internes du Sphargi s du Japon.
Fig. 1. Extrémité antérieure droite: i de la grandeur naturelle.
Bassin, vertèbres caudales et extrémité postérieure gauche : f de la gr. nat.
Coupe longitudinale d'une partie de l'oesophage et de l'estomac, pour
montrer la structure des tuniques internes de ces parties et du cardia:
de grandeur naturelle.
Fig. 4. Portion du Duodénum, coupé longitudinalement, pour montrer sa
surface interne ainsi que l'embouchure du canal cholédoque: gr. nat.
Fig. 1, 2 et 3. Tête de la Chelonia cephalo, vue en dessus, de profil
et de face; d'après un individu capturé à Surinam, à-peu-près à
râge moyen, dont la carapace porte 0,40 M: grandeur naturelle.
Fig. A, 5 et 6. Idem de la Cheloni a viridis, indiv. presqu'à l'âge moyen,
provenant de l'Océan Indien, et de la taille du précédent: gr. nat.
Fig. 1 et 2. Tête de la Cheloni a imbricata; individu du Japon, à l'âge
moyen, et de la taille des deux précédons: grandeur naturelle.
Fig. 3. Tête du Sphargi s du Japon, vue de face: figure réduite au quart
de la grandeur naturelle.
Fig. 4. Tête du Trionyx granosus du continent des Indes; grandeur naturelle,
d'après un individu à carapace de 0,12 M. en longueur.
Fig. 5. Id du Trion. ferox; jeune individu de l'Ohio; carapace de 0,18 M:
grandeur naturelle.
Fig. 6. Id du Trionyx stellatus, indiv. jeune, originaire de Java; carapace
de 0,15 M: grandeur naturelle.
Fig. 7. Idem du T r ionyx du Japon, figuré planche V""": grandeur naturelle.
Pl. Vit.
Pl. VIII.
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Pl. VI. Fig. 1 et 2. Creine du Chelonia viridis, vu en dessus et de profil: individu
des Moluques.
Fig. 3. Idem du Chel. cephalo, dessiné au trait et de grandeur naturelle:
individu de la Méditerrannéc.
Fig, 4. Idem de la Chelon. imbricata, idem: individu des Moluques.
Fig. 1 et 2. Trionyx du Japon, grand, nat., vu en dessus et en dessous.
Emys vulgaris; toutes les figures sont de grandeur naturelle.
Fig. 1. Variété du Japon; le jeune au sortir de l'oeuf.
Fig. 2 et 3. Idem: individu à l'âge moyen, vu en dessus et en dessous.
Fig. 4. Idem: tête de l'adulte.
Fig. 5. Variété d'Europe; tête d'un individu adulte provenant de Dalmatie.
Pl. IX. Emys vulgaris, variété du Japon, individu à l'état de décrépitude, vu
en dessus et en dessous: figures dessinées au trait et de grandeur naturelle.
Pl. X. Mappe-monde servant à illustrer la répartition géographique des Chelonicns.
Dans cette esquisse géographique formant le complément de notre monographie, se
trouvent indiqués par des chiffres en couleur, non seulement la distribution des genres,
mais aussi celle des différentes espèces de l'ordre des Chéloniens. Pour faciliter la
recherche sur ce tableau, nous invitons d'observer que l'habitat du Sphargi s se
trouve marqué par du carmin, tandis que celui des autres Tor tues de mer l'est par
la couleur bleue; la teinte verte sert d'indication aux espèces de Trionyx; la jaune
aux Emydes et la couleur rouge aux Tor tues de terre. Les chiffres, correspondent
à ceux portés en tête de la description des espèces mentionnées dans le texte.
Un coup d'oeil rapide lancé sur notre Mappemonde suffit povu- donner une idée
générale de la distribution des animaux de cette classe, connus sous le nom de
C h é l o n i e n s : ils sont particulièrement répandus dans les régions torrides et voisines
des tropiques, mais leur demeure s'étend aussi sur plusieurs parties des zones tempérées;
ils s'avancent également dans l'hémisphère boréal jusqu'au 50"'» degré et aude
lî\, tandis qu'on n'en voit plus guère passé le 35°° degré de latitude australe. Ou
observe que les Tor tue s de mer habitent de préférence les climats chauds: quelques
espèces d'entr'elles sont plus particulièrement propres à certains-parages. La Chel
o n i a imbricata se plait dans les mers intertropicales, quoiqu'il semble qu'elle ne
se montre ni sur les côtes d'Afrique ni dans le grand Océan indien. La Chelonia
v i r i d i s fréquente au contraire toutes les mers de la zone torride. Il n'en est pas
ainsi de la Chelonia cephalo qui se rencontre habituellement dans l'hémisphère boréal,
oil elle s'avance jusqu'au 40°'" degré: commune dans la partie occidentale du globe,
elle est bien plus rare dans la partie orientale, et ne parait fréquenter qu'accidentellement
les côtes des pays situés au-delà de l'Équateur. Le Sphargi s enfin peut
être regardé comme cosmopolite; il se trouve, soit habituellement soit accidentellement,
dans la plupart des mers fréquentées par les tortues marines.
De tous les pays du globe, l'Amérique est celui que l'on trouve peuplé du plus grand
nombre des Chéloniens compris dans le genre Émyde; mais ce vaste continent nourrit
seulement une espèce du genre Tr ionyx confinée, à ce qu'il parait, dans les parties
méridionales des États-Unis; tandis que la seule Tortue terrestre du nouveau
monde, la Testudo tabulata, est répandue depuis la Caroline du Sud sur la plus
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