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SchoplTpI. 10. — Seba pi. 80. %. 3 à 8. — T e s t u d o t e n t o r i a : Bell Zool. Journ.
vol. III. p. 13. et Jlonograph. Part. It. pi. 4 et 5: variété à lames dorsales monstrueuses.
— P y x i s a r a c h n o i d e s ; Bell, Linn. Trans, vol. 15. pi. 16: var. à partie
antérieure du plastron mobile. — Comparez aussi le T. s t e l l a t a ; Gray Syn. pag. 15.
avec fig.: indiv. originaire de Ceylan.
7 ESP. TOR TUE RAYONNÉE. TESTVDO RADIATA.
Il nous est impossible d'assigner à cette belle tortue des caractères constans, pernia
distinguer de la précédente: nos recherches pour eu trouver dans les écrits des
naturalistes, ont été infructueuses, vu la concision des données fournies; nous trouvons
même que celles empruntées de la présence d'une plaque nuchalc impaire et de la
forme du plastron, n'existent point sur tous les individus que nous possédons. Le test
ressemble beaucoup à celui de la T e s t u d o p a r d a l i s , mais la disposition des couleurs
est presque la même que dans la précédente. Les lames sont peu relevées en pyramide:
elles ont leurs rayons dirigés latéralement et de couleur jaune. Cette tortue a les dimensions
assez fortes. Nous engageons les naturalistes, qui se trouveront î\ même d'examiner
les jeunes de cette espèce, d'en faire la comparaison avec l'adulte de la T o r t u e
g é omé t r i q u e , qui nous est inconnue dans un âge très-avaneé et dans sa décrépitude;
l'occasion de les examiner dans cet état ne se présente pas fréquemment, vu
que, dans ime Colonie très-peuplée comme l'est celle du Cap de Bonne Espérance, l'industrie
des habitans s'oppose à leur longévité. On indique comme patrie de la Te s t ,
r a d i a t a des pays très-difTérens. Cuvier lui donne pour habitat la nouvelle Hollande;
cependant, aucun des voyageurs qui ont parcouru cette partie du monde, n'en a fait
mention; on peut ajouter plus de foi au témoignage des naturalistes anglais, qui
disent unanimement avoir reçu les dépouilles de Madagascar, ce qui coïnciderait
avec le dire de Commerson; toutefois il paraît que cette espèce est répandue sur
une grande étendue de l'Afrique; plusieurs naturalistes assurent avoir vu des individus
originaires du Sénégal <'); et nous présumons que la tortue rapportée d'Abyssinie
par Mr. Ruppell appartient à cette espèce, quoique Mr. Gray P) prétende qu'elle forme
une espèce distincte. On trouve des figures de cette tortue dans Daudin pl. 26.
fig. 1 et 2, Te s t . Coni et dans Shavv Gen. Zool. vol. 3. pl. 2, T. r a d i a t a .
8 ESP. TORTUE INDIENNE. TESTUDO INDICA.
La tortue des Indes est la plus grande et la plus répandue de toutes les espèces
connues. Elle est reconnai.ssable à sa teinte uniformément noirâtre. La carapace
subit, dans les différentes périodes de la vie, des changemens aussi remarquables que
celle de la T e s t u d o g r a e c a : elle est ovale dans la jeunesse, globuleuse ù l'âge
moyen, oblongue et à bords recourbés chez l'adulte. La grande carapace d'un individu
très-vieux, que Vosmaer a communiqué à Schôpif 1'), se trouve actuellement an
(I) Gray S j n . pag. 11.
P) Ibid. pajj. 9.
P) I l i s t . Test. pi. 22. fig, 2 el 3.
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Musée des Pays-Bas: elle a servi de type à la Ch e r s i n e r e t u s a de Merrem. Le
plastron a une attache très-large, ses parties libres ont peu d'étendue; les lames centrales
sont grandes, les terminales très-petites. Les écailles des extrémités sont peu
développées. Le crâne se fait remarquer par un front très-bombé, (voyez Cuvier
Ossem. foss. tom. 6. pl. I I . fig. 17 à 20); les écailles qui revêtent la tète, sont
exiguës, excepté une paire de fort larges qui recouvrent la téte depuis le sommet
jusqu'au nez, oii elles sont précédées d'une paire de petites.
Vosmaer dit avoir reçu cette espèce du Cap, mais j e puis assurer qu'elle n'existe
pas dans cette Colonie. Mr. le docteur van Ilorstok nous a envoyé des individus
qui ont été pris à l'ile de Madagascar et aux Seichelles. Cet établissement a
reçu du Musée de Paris un autre individu très-jeune, communiqué sous l'épithète de
Tes t . Du s s umi e r i , rapporté par le voyageur dont elle porte le nom, de l'ile Aldebra
située au Nord du Canal de Mosambique. Perrault a donné l'anatomie d'une
T o r t u e i n d i e n n e , provenant de la côte de Coromandel. Elles sont si abondantes
aux îles Galapagos, que les Espagnols ont donné à ces lies le nom sous lequel ils désignent
ces animaux. Dampier P', qui visita ces terres isolées vers la fin du 17'"" siècle,
fut étonné de la multitude de tortues dont elles abondent: on dit même que de
nos jours, leur nombre n'a pas diminué P). Cette espèce a été introduite dans
plusieurs contrées, particulièrement sur les côtes occidentales de l'Amérique W; car
nous croyons devoir considérer comme individu colonisé, celui que Mrs. Quoy et
Gaimard ont reçu aux iles Sandwich, d'un capitaine de vaisseau Anglo-Américain,
que celui-ci dit avoir pris à la Californie. 11 parait que ces tortues ont été totalement
exterminées dans d'autres lieux <"), oii elles étaient autrefois très-abondantes.
(1) Mém. p. ser ï . à l'Hist. Nat . d. an. pag. 395. nv. fig.: T e s t , i n d i c a .
(2) Voyage vol. 1. chap. 5.
(3) Toyez les notices interessaïiles chez Ha r l an, PiiiJ. Journ. vol. 5. part. I I pl. 11 pag. 2 8 4 : T e s t , e l ephan—
t o p u s ; le plastron de cet individu olire des formes très-anomales.
(<) Lesson Zool. de la Coquille 1. c.
P) Zool. de rUr ani e pl. 3 7 : T e s t , n i g r a .
(6) Toyez Fleur icu, Notes du voy. de Ma rchand, vol. 4. pag. 2 1 8 : les îles de Fr anc e , Rodriguez et de Bourbon,
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