178 [NSECTES HÏMÉNOl'TÈRES.
LES POMPILES
{PORJPII.US. Fab.)
(l'I. 120, iig. 3.)
Ressemblent, sous ce dernier rapport, aux Céropales,mais les antennes
des deux sexes sont contournées et composées d'articles lâches ou peu
serrées ; le labr e est caché ou peu découvert.
D'après Fabricius et les autres méthodes les plus récentes, il faut encore
r e s t r e i n d r e ce sous-genre aux espèces qui ont trois cellules cubitales
complètes , dont aucune péliolée, les mandibules unidentées au côté
interne, et le thorax peu ou médiocrement allongé, comparat ivement à sa
l a r g e u r . Ces insectes approvisionnent leurs larves d'arachnides fiieuses,
q u ' i l s commencent par piquer de leur aiguillon, et qu'ils emportent ensuite
dans les trous destinés à être le berceau de leur postérité.
Le P. des chemins (<z) {Sph. viatica. Lin.), Panz. Faun. insect. Germ.,
LXV, 16, très noir, avec l'abdomen rouge, entrecoupé de cercles noirs.
La seconde famille du genre misque de Jur ine se compose de véritables
pompiles; mais où la troisième cellule cubitale est petite et pél iolée. (I)
Celui de Salins de Fabricius a élé établi sur les mâles de quelques
espèces dont le prothorax et le métathorax sont proport ionnel lement plus
lon^js q u e ceux des pompiles, et dont les mandibules n'offrent point de
denleUires. (2)
LES PLANICEPS
(PLANICEPS. Latr., Van-der-Lind.)
{Pl. 40
Sont très voisins des Salius, quant h la forme générale du corps; mais
leur tête est plate, avec le bord postérieur concave, les yeux lisses, très
p e t i t s et fort écartés, les yeux ordinaires allongés et occupant les côtés.
Les antennes sont insérées près du bord antérieur. Les deux pattes anté-
(i) Foyez Jurine, Latreille. Yan-der-
Linden, et l'Encycl. mélhod.
(a) Pl. 120, fig. 3,
T.] yoyrzFah., I.atr., Van-iler-l indcn.
FAMILLE DES FOUISSEURS. 1 T9
r i e u r e s sont éloignées des autres, courtes, courbées en dessous, avec les
hanches et les cuisses grandes. Les ailes supérieures n'ont que deux cellules
cubitales complètes, dont la seconde reçoit la p remièr e nervure réc
u r r e n t e ; la cellule incomplète, ou la terminal e reçoit l'autre nervure, un
peu après sa jonction avec la seconde cellule.
Outre l'espèce sur laquelle ce sous-genre a élé formé ( i ) , il en existe
une autre, découverte au Brésil, par M. Lacordaire, qui a eu la bonté de
me la donner et qui portera son nom. Dans
LES APORES
(APORUS. Spinol.)
(Pl. r.o, fig. 5.)
Il n'y a aussi que deux cellules cubitales complètes ; mais la seconde
reçoit les deux nervures récurrentes ; ces hyménoptères ressemblent
d'ailleurs, en tout, aux vrais Pompiles (2).
Les autres ont le premier segment du thorax rétréci en devant, en
forme d'article ou de noeud , et le premier anneau de l'alidomen , quelquefois
m ême , en outre , une partie du suivant, rétréci en un pédicule
allongé. Leurs ailes supérieures offient toujours trois cellules cubitales
complètes, et le commencement d'une quatrième.
Ceux dont les mandibules sont dentées, qui ont les palpes filiformes ,
presque égaux , les mâchoires et la îanguetle très longues , en forme de
trompe , fléchie en dessous, et dont la seconde cellule cubitale reçoit les
deux nervures récurrentes, en ont été séparés par M. Kirby, sous le nom
générique d'ABiMOPHiLE (Ammophilus) (a).
Le Sphex du sable (Sphex sab7ilosa) de Linnceus , Panz., Faun. insect.
Germ., LXV, 12, est de cetle division. Il est noir, avec l'abdomen d'un
noir bleuâtre, rétréci à sa base, en un pédicule long , menu , presque
conique ; le second anneau , sa base exceptée , et le troisième sont fauves.
Le mâl e a un duvet soyeux et argent é sur le devant de la téte.
La femelle creuse avec ses pattes , d ans la t e r r e, sur le bor d des che-
(i) Lair., ibid., divis. B; Van-Jcr-Liuden;
el 1'article Plnnlceps du Diet, class,
d'hisl. iialiir.
(2} Latr., ibid,, p. G'l ; el Vau-der-Linden.
(«) I'l. 120, iig. (i.