d i e s . La larvc esl presque cylindrique, avec la partie anlcrleure beaucoup
plus menue, et quatre mamelons au bout opposé. Elle ressemble
une chenille arpenteuse en hâlon, et en a même la raideur lorsqu'on
la retire de sa demeure. Elle donne à son corps toutes sortes d'inflexions,
s'avance e l s e promène dans le sable, y creuse un entonnoir,au
fond duquel elle se cache, tantôt entièrement, tantôt seulement en parl
i e , se lève b rusquement lorsqu'un petit insecte tombe dans son piège,
l ' e m b r a f s e avec son corps, le perce avec les dards ou les crochets de sa
tète el le suce. Elle rejette son cadavre, ainsi que le sable, en courbant
son corps et le débandant ensuite comme un arc. La nymphe est couverte
d'une couche de sable.
M. de Romand, payeur giniéral à Tours, qui fait une étude particulière
des insectes de ses environs, a observé de nouveau les métamorphoses de
c e diptère, et m'a envoyé plusieurs larves vivantes. J'en ai conservé quelques
nnes dans cet état, près de trois ans (1).
LescLiKOGÈRES (clinocera) de Meigen paraissent, par leurs ailes, appartenir
à la division suivante.
T . e s autres Tanystomes de notre seconde division ont
les ailes couchées sur le corps, et n'offrent au plus que
deux cellules complètes ou fermées. Les antennes se
terminent en une palette, presque totijours accompagnée
d'une soie (2). Les palpes du plus grand nombre sont
aplatis en forme de lames et couchés sur la trompe.
Ces caractères, un corps comprimé sur les côtés, avec
la tête ti^iangulaire, un peu avancée eti"manière de museau,
l'abdomen courbé en dessous, et des pattes longues,
déliées, garnies de petites épines, distinguent particulièrement
le geiu'c
(1) royez pour Ici autres espèces, Fabriciiis,
Mei};cii et Macquort,
(2) Dans pliisiciirs, le dernier arlicle des
aiilcimcs (li/Tère peu de celui des diptères
précédcns, mais la position respective des
ailes et leur roticulalion oiïrcnt des carae-
Jèrcs ilisliuclifs.
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•t.!
FAMILLE DES TANYSTOMES. Ôi 7
DES DOLICllOPliS,
( DOLiciJOrus. Lat. Fab. )
Qui forme maintenant une petite tribti (doliciiopodks)
ihstribiiée par M. Macquart d'une niaiiière très naturelle, que
nous adoptons, sauf un renversement qui reportera en tèlc les
Dolichopes propres et les Ortochiles, par les(pie!s il finit.
Les organes copulateurs masculins des uns oiTrent des appendices en
forme de lames.
I c i ; la trompe est allongée et forme un petit bec.
LES ORTOCHILES.
(OlîTOCIilLE. Lat.,Meifi.,ÎVlacq,)(i)
Là, ainsi que dans tous les autresUolicliopes, la trompe est fort courte,
o u presque pas saillante.
LES DOLICHOPES propres,
(DOLICHOPUS.)
(IM. 169, Cg. 5.)
Où le Iroisième article des autennes est presque triangulaire, peu allongé,
avec une soie de longueur moyenne, sans renflement, en forme de
noeud, entre son milieu et son extrémité («).
Ces in.sectes ont souvent des couleurs vertes ou cuivreuses. Les pieds
sont longs et très déliés. Ils se tiennent sur les murs, les troncs d'arbres,
les feuilles, etc. Quelques-uns courent avec célérité sur la surface des
(1) Latr., Gcner. crusl. cl insect.. IV, aSy, r'ijjfs aussi Meigen cl Macquart.
(«) Pl. l6(),/ig.5n.
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