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 INSECTES  I.ÏPinOPTERES.  
 que  nul ,  ta,Ilôt  très dislincl,  mais  aussi  fourni  d'écaillcs  que  le  nrécédenl  
 et  dont  les  crochets  des  tarses  sont  très  apparens  ou  saillans.  
 Leurs  chenilles  sont  allongées,  presque  cylindriq ues.  Leurs  chrysalides  
 sont  presque  toujours anguleuses, quelquefois unies,  mais  renfermées  dans  
 une  coque  grossière.  
 Il y  en  a  parmi  eux  (les  dont  tous  les  pieds  sont  propres  à  la  
 marche,  et  presque  identiques  dans  les  deux  sexes  (l).  Leur  chrysalide,  
 outre  I attache  postérieure  ordinaire,  est  fixée  par  un  lien  de  soie,  formant  
 une  boude  et  un  demi-anneau  au-dessus  de  son  corps  (.).  Celle  
 de  quelques-uns  est  renfermée  dans  une  coque  grossière.  La  cellule  centrale  
 des  ailes  inférieures  est  fermée  inférieurement  (2).  
 Ceux-ci  ont  le  bord  interne  de  ces ailes  concave  ou  plissé.  
 Tels  sont  :  
 LES  PAPILLONS  proprement  dits,  
 {P.  Equités,  Lin.)  
 ( l ' I .  I3i ,  Cg.  ,  ot  2.)  
 Qui  ont  les  palpes  inférieurs  très  courts,  atteignant  i  peine,  par  leur  
 extrémité  supérieure,  le  chaperon,  avec  le  Iroisièine  article  très  peu  
 distinct  {ij.  '  
 ( i )  Les  )),ipi]lons  proprement  dits,  ou  
 ceu.v  de  la  division  des  equiees  de Li iinoeus,  
 se  raltachent  par  un  bout  aux Danaïdes  bi- 
 Karrces,  et  par  l'autre  aux  Parnassiens.  Des  
 derniers, l'on passe  au.v Thaïs  et  ensuite  aux  
 Piérides.  Les  Danaïdes précédentes  se  lient  
 avec  les  Hcliconiens.  Il  s'ensuit  (|ue  l'on  
 devrait  commencer  la  série  des  lépidoptères  
 diurnes  par  les  tétrapodes  ,  comme  les  
 Satyres,  les  Pavonies,  les  Morphos,  les  
 Nymplial<?s,  afin d'arriver  par  les  Argynnes  
 et  les Cétliosies  aux  Héliconiens.Us  diurnes  
 se  partageraient  en  deux  grandes  coupes  ;  
 ceux  dont  les  chrysalides  sont  suspendues  
 verticaleiuent,  et  simplement  attachées  par  
 {«)  Pl.  i3i .  iig.  i/e.  
 I'extrcmitc  de  leur  queue;  et  "ceux  où  elles  
 sont  fixées,  non-seulement  par  celte  extrémité, 
   mais  encore  par  un  lien  de  soie  traversant  
 le  corps  en  manière  de  boucles  ou  
 de  demi-anneau.  Les premiers  sont  constamment  
 tétrapodes  l.'on  commencerait  par  
 ceux  dont  les chenilles  sont  nues  ou  presque  
 nues,  et  généralement  bifides  à  leur  extrémité  
 |)ostérieure;  viendraient  ensuite  ceux  
 dont  les  chenilles  sont  épineuses.  
 (a)  J'avais  fait  usage  de  ce caractère  dans  
 mon  Geuer.  i rust.  et  insecl.;  M.  Dalnian  el  
 Godard  en  ont  généralisé  l'application  relativement  
 à  cette  famille.  
 {(')  l'I.  i3i ,  fig.  1«,  il,.  
 FAMII.LK  DES  DIURNES.  2 3 9  
 Leurs  clienilles,  dans  des motncns  de  crainte  ou  d'inquiétude,  font  sortir  
 de  la  partie  supéiieure  du  col,  une  corne  molle,  fourchue  («),  et  
 qui  répand  ordinairement  une  odeur  pénétrante  et  désagréable.  Leur  
 peau  est  nue.  La  chrysalide  est  attachée  avec  un  cordon  de  soie  et  à  
 découvert.  
 Les  espèces  de  ce  sous-genre  sont  remarquables  parleur  taille  et  la  
 variété  de  h;ur  coloris.  On  les  trouve  plus  particulièrement  dans  les  contrées  
 équatoi  iales  des  deux  hémisphères.  Celles  qui  ont  des  taches  rouges  
 à  la  poitrine  forment  la  division  des  chevaliers  troycns  de  Linnîeus.  Il  a  
 désigné sous  le nom  dé  grecs  celle  qui  n'en ont  pas en  cette partie.  Plusieurs  
 ont  les ailes  inférieures  prolongées  en  forme  de  queue,  et  telle  est  celle  de  
 notre  pays qu'on  a  nommée  :  
 Le  P.  à  queue  du  fenouil,  ou  grand  •porie-queue  [Papilto  machaon,  
 Lin.)  {b), GOd.,  Hist,  natur.  des  lépid.  de  France,  I,  1,2.  Ailes  jaunes  
 avec  des  taches  et  des  raies  noires;  les  ailes  inférieures  prolongées  en  
 queue,  et  ayant  près  du  bord  postérieur  des  taches  bleues,  dont  une  en  
 forme  d'oeil,  avec du  rouge  à  l'angle  interne.  
 La  chenille  est  verte,  avec  des  anneaux  noirs,  ponctués  de  rouge,  et  
 vit  sur  la  carotte,  le  fenouil,  etc.,  dont  elle  mange  les  feuilles.  
 On  trouve  encore  en  France  deux  autres  papillons  à  queue,  celui  
 qu'on  nomme  le flambé  (P. podalirius),  God.,  ihid.,  1,  l ,  2  ;  et  VAlexniior{\). 
   
 LES  ZÉLIMES  de  Fabricius,  
 IZELIMA.)  
 Ne  diffèrent des  papillons  proprement  dits,  que  par  la  massue  de  leurs  
 antennes  plus  courte  et  plus  arrondie-  J'en  connais  deux  espèces,  l'une  du  
 Sénégal  et  l'autre  de Guinée,  et  qui  font  partie  de  la  belie  collection  de  
 M.  le  comte  Dejean.  
 ( i )  Voyez,  pour  les  autres  espères,  le  
 même  ouvrage  et  Tarticle  PAriLi.oH  de  
 l'Encyc'op.  méthod.,  G.  Papillon.  Voyez  
 («)  Pl.  <3i,fig,,ê-.  
 aussi,  quant  aux  lépidoptères  d'Europe,  
 l'excerent  ouvrage  d'Ochsenheimer,  continué  
 par  M.  Treitsclike.  
 {b)  Pl.  I32,  fig.  I.  
 Il