d ' u n jaune fauve, de chaque côlé de l'abdomen. 8a larve vil dans les
eaux bourbeuses, les latrines et les égouls. Elle est du nombre de celles
qu'on a nommées vers à queue de rat.
On dit qu'ell e est si vivace, que la compression la plus forte ne peut la
faire périr (i).
D'autres syrphides diffèrent des derniers par la cellule extérieure et
fermée du limbe postérieur ; son côlé externe est droit, ou très faiblement
sinué. Les antennes sont élevées à leur naissance, et s'avancent presque
parallèlement ; leur dernier article est presque ovoïde ou presque orbiculaire.
La saillie antérieure de la tête est très courte. L'abdomen est
généralement plus étroit et plus allongé que dans les sous-genres précédens.
Les ailes, dans ceux où il est plus court, sont ordinairement
écartées.
LES SYRPHËS proprement dits,
(SYKPUUS. Lal., Meig. — Scoeva. Fab.)
(Pl. 174. fig. 6.)
Dont l 'abdomen va en se rélrécissanl de sa base à sa pointe.
Leurs larves se nouirissent uniquement de pucerons de toute espèce,
qu'elles tiennent souvent en l'air, et qu'elles sucent Irès vite. Leur corps
forme une espèce de cône allongé, est inégal ou même épineux. Lorsqu'elles
doivent se métamorphoser, elles se fixent aux feuilles ou à d'autres
corps par un gluten. Leur corps se raccourci t , et sa partie antérieure,
qui était la plus menue, devient la plus grosse.
Le S. du groseiller (a) {Scoeva rihesii, Fab.), De G-, Ins., VI, vi , 8, un
peu plus petit que la mouche de la viande. Téte j aune ; thorax bronzé,
( i ) Les Hélopliiles de M. Meigen et la
plupart de ses £ristalis, ceux dont la soitdes
aoteunes est simple, comme les suivans :
sepulcralis, aineus, tenax, crj-ptaruin, nemorum,
arbustorum, etc.
Ou pourrait passer des Hélophil<2s aux
Callicères, aux Céries , aux Chrysoloxes ,
aux Faragues, aux Syrphes, terminer la division
de ceux qui oui une eminence nasale
par les Bacchas, et comiiiencef la division
de ceux où elle n'existe point, par les Ascies
el les S|iliégiuos, diplères très voisins
des Bacchas. Viendraient ensuite les Aphrites
, les Mérodons, etc. CeUo serio serait
peut-être plus nnlurelle.
FAMILLE DES ATHÉRICÈRES. 37 S
avec des poils et l'écusson jaunes ; quatre bandes de cette couleur sur
l'abdomen, dont la p r emi è r e interrompue (1).
Un autre sous-genre, très voisin du précédent, et qui n'en diffère que
par l'abdomen proportionnellement plus long, rétréci à sa base, et terminé
en massue allongée, est celui
DE BACCHA.
( liACCHA. Meig., Fab.)
(Pl. 17/,, fig. 8.)
Il faudrait y réunir, je pense, le Syrphus (^coeixï, Fab.) conojiscus de
Meigen, quoique la palette des antennes soit moins orbiculaire que celles
des Bacchas (2).
Nous passons à d'autres sous-genres semblables aux précédons, quant
à la forme du museau, de la soie des antennes, mais où la longueur de ces
organes égale au moins celle de la face de la tête.
Ici, les antennes ne sont point portées sur un pédoncule commun, et
leur longueur ne surpasse point celle de la tête.
LES PARAGUES.
( PARAGTIS. Lat-, Meig. — Mulio.yah. ) (3).
(Pl. 174, fig.g.cE pl. 175, fig. 1.)
Là. elles partent d'une élévation commune, et sont plus longues que la
tête.
Tantôt la soie est latérale.
( i ) Latr. , ibid., royez Meigen. Les
Chrysogastres{chrpogasler)àt M. Meigen
nous paraissent peu différer des syrphes ;
leuri ailes sont couchées sur le corps, caractère
qui convient assez à plusieurs espèces
du sons-genre précédent. Les antennes
sont presque identiques de part et d'aulrc ,
seulement, dans les chrysogastres, le front
des femelles est cannelé de chaque côlé ;
l'éminence nasale est plus forte, et forme
une petite bosse arrondie, dont la chute est
brusque.
(5) Meig., ibid.
(3) Voyez Latr. et Meigen.