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326 INSECTES DIPTKKES.
q u i i n d i q i i e n t l e t e m p s o ù ils paraissent ; comme ceux in monrhcs Saint-
Mare, de mouches de Saini-Jeaii. Les deux sexes diffèrent quelquefois
beaucoup par leurs couleurs; c'est ce que l'on voit dans
Le Biiton précoce [Tipvla hortuLmm. Lin. lem. , e jusd. T. marci, le mâle),
Geoff, lus. II, XIX, 3. Le màle est tout noir; la femelle a le thorax d'un
rouge cerise, l'abdomen d'un rouge jaunât re, el le l este du coi ps noir.
Il est très abondant sur les fleurs, au printemps.
On croi t que ces insectes rongent les ext rémi tés des boutons des plantes,
et qu'ils leur sont nuisibles. • •
Leurs larges vivent dans les bouses, la t e r r e et l e fumier, et ont des petites
rangées de soie sur leurs anneaux. Leurs nymphes ne sont pas renfermées
dans des coques (l).
LES ASPISTES.
(ASPISTES. Hofm., Meig.)
(Pl. i6/, bis, fig. la.)
Sont les seuls de cette division qui n'aient que huit articles aux antennes,
et dont le dernier formant une massue ovoïde (2).
Tous les diptères suivans ont, un très petit nombre
excepté, leurs antennes composées de trois articles, et
dont le premier quelquefois si court, qu'on peut ne pas
en tenir compte ; le dernier, dans plusieurs, est annelé
transversalement, mais sans séparations distinctes. Il
est souvent accompagné d'une soie, ordinairement latérale,
située au sommet de l'article dans d'autres, offrant
à sa base un ou deux articles, et tantôt simple, tantôt
soyeuse. Si cette soie est terminale, il arrive, dans plii-
(z) yaj e^ Meigen. (i) Idem
FAMILLE DES TANYSTOMES. 327
sieurs, que sa longuein- diminne et que son épaisseur
augmente, de sorte qu'elle a la forme d'un stylet. Quoique
cette pièce puisse être regardée comme une contimiation
de l'antenne, cependant, comme elle s'en détache et
parait en constituer un appendice, on jetterait de la
confusion dans la nomenclature, et l'on s'écarterait de
la' marche généi alement adoptée, en ajoutant au nombre
des articles ordinaires de l'antenne, ceux de la soie. Les
palpes n'ont jamais au-delà de deux articles.
Les uns dont, un petit nombre excepté, les larve.s se
dépouillent de leur peau pour se transformer en nymphes,
ont toujours le suçoir composé de six ou quatre
pièces; la trompe, ou son extrémité au moins, c'est-à-dire
ses lèvres, est toujours saillante. I.es palpes, lorsqu'ils
existent, sont extérieures et insérés près des bords de la
cavité orale. Le suçoir naît près de cette cavité.
Les larves, dans ceux mêmes où la peau sert de coque
à la nymphe (slmtiomes), conservent leur forme primitive.
Cette subdivision comprendra trois familles.
La première, celle
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DES TANYSTOMES,
TANÏSTOMA.
Se distingue des deux suivantes par le dernier article
des antennes, <|ui n'offre, en n'y comprenant point le