
 
		HI!  INSF.CTES  HYMÉ^iOPlÈltES.  
 celle  qu'on  nomme  bédé/jitar,  mousse  chevelue  ,  et  qui  vient  
 SUI- le  rosier  sauvage  ou  l'églantier.  11  y  en  a  de  semblables  à  
 des  pommes  d'artichaux,  à  des  champignons,  à  de  petits  boutons, 
   etc.;  les oeufs  renfermés,  dans  ces  excroissances,  acquièrent  
 du  volume  et  de  la  consistance.  11 en  naît  de  petites  
 larves  sans  pattes,  mais  ayant  souvent.des  mamelons  qui  en  
 tiennent  lieu.  Tantôt  elles  y  vivent  solitairement  et  tantôt  en  
 société.  Elles  en  rongent  l'intérieur,  sans nuire  à  son  développement, 
   et  y  restent  cinq  à  six  mois  dans  cet  état.  Les  unes  
 y  subissent  leurs  métamorphoses;  les  autres  la  quittent  pour  
 s'enfoncer  dans  la  terre,  où  elles  demeurenl  jusqu' à  leur  dernière  
 transformation.  Des  trous  ronds  que  l'on  voit  à  la  surface  
 des  galles,  annoncent  que  l'animal  en  est  sorti.  On  y  trouve  
 aussi  plusieurs  insectes  de  la  famille suivante  ; mais  ils  ont  pris  
 la  place  des  habitans  naturels  ,  qu'ils  ont  détruits,  à  la  manière  
 des  ichneumons.  
 Quelques  Cynips  sont  aptères.  Une  espèce  dépose  ses  oeufs  
 dans  la  semence  du  figuier  sauvage  le  plus  précoce.  Les  Grecs  
 modernes,  suivant  à  cet  égai d  une  méthode  que  l'antiquité  
 leur  a  transmise,  enfilent  plusieurs  de  ces  fruits  et  les  placent  
 sur  les figuiers  tardifs  ; les  cynips  sortent  chargés  de  poussière  
 fécondante,  s'introduisent  dans  l'oeil  des  figues  de  ces  
 derniers,  en  fécondent  les  graines  et  provoquent  la  maturité  
 du  fruit.  Cette  opération  a  étéappelée  caprification.  
 LES  IBALIES,  
 ; IBALIA.  I,alr.,  Illig.  —  Sagaris.  Panz.  —  Banrhiis.  F.ib.  )  
 (Pl.  1.3,  fig.,.)  
 Dont  l'abdomen  est  très  comprimé  dans  toute  sa  hauteur,  en  forme  de  
 lame  de  couteau;  les  antennes  sont  filiformes  (a).  La  cellule  radiale  est  
 W  Pl.  . ,3,  llg.  ,  
 FAMILLE  DES  PUPIVOKES.  li "  
 longue,  étroite;  les deux  brachiales  sont  très  distinctes  et  complètes  ou  eiitièremeut  
 fermées  ;  les  deux  premières  cubitales  sont  très  petites  (1).  
 LES  FIGITES,  
 CFIGITF.S.  lati-.,  .liir.)  
 [l'I.  <i3,  iig.^.)  
 OÙ l'abdomen  est  ovoùle,  épaissi  cl  arrondi  supérieureinenl  on  siinplcnienl  
 comprimé  ou  Iranchaiil  en  dessous  ;  cl  dont  les antennes  sont  grenues  
 l't  vont  en  {grossissant.  Il  n'y  a  qu'une  cellule  brachiale  complète  ;  lu  
 radiale  esl  très  éloignée  du  bout  de  l'aile  5 la  seconde  cubilale  manque  (2).  
 LES  CYNIPS  proprement  dits  
 { CYMPS.  Lin.  —  Diplolcvis.  GeoiT. )  
 (l^J.  i i3 .  llg.  3.)  
 Où  l'abdomen  semblable,  mais  les  antennes  sont  filiformes  el  non  grei 
 »ues(fl). La  base  des  ailes  supéri.eures  n'oiFreaussi  qu'une  cellulecomplète;  
 les  cubitales  sont  au  nombre  de  trois,  el  la  première  esl  proportiotniellemenlplus  
 grande  que dans  les  Ibalies;  la  radiale  est parei l lement  allongée.  
 Le C. dell  galle  à teinture  {Diplolcins  tjnlloe  lîactorioe.  Oliv. Voyage  en  
 Turq.),  est  d'un  fauve  très  pûle,  converl  d'un  duvet  soyeux  et  blanchâtre, 
   avec  une  tache  d'un  brun  noirûlre  et  luisant  sur  l'abdomen.  Dans  
 la  galle  ronde,  dure  et  hérissée  de  tubercules,  qui  vient  sur  une  espèce  
 de  chêne  du  Levant,  eL qu'on  emploiedans  le commerce.  En  cassant  celle  
 galle,  on  en  retire  souvent  l'insecte  parfait.  
 Nous  citerons  encore  le  C. des fleurs  de  chêne  [C.  quercus  peduncuU.  
 Lin.  : Réaum.  ,  Ins.  ,  111, x l ,  1-6),  qui  est  gris,  avec  une  croix  linéaire  
 sur  les ailes;  il  pique  les  chalons  des  fleurs  mâles  du  chêne,  et y  produit  
 des  galles  rondes,  ce  qui  les  fait ressembler  à  de  petites grappes  de  l'ruil.  
 Le  C. du bédéijuar  (C.  rosoe,  Lin.  ;  Réaum.,  ihid.,  XLVi,  5-8  ;  el  XLVii,  
 ( i )  Lalr.  Gen.  cnist.  et  Insect.,  IV,  
 p.  17.  Les  palpes  maxillaires,  d'après  mes  
 anciennes  obsei-vations  sur  ce  genre  ,  aii- 
 (n)  l'I,  n.'j,  lig.  Se.  
 raient  cinq  articles,  tandis  que  ceux  ile.s  
 F i g i l e s e l d e s  Cynips,  n'en  ont  que  quatre.  
 ( 2 )  Lan-.,  ibid.,  p.  rg,  el  Juriue.