138 INSECTES HYMÉNOPTÈRES. FAMILLE DES l'Ul'IVORES.
Parmi les espèces dont la têle est transverse, et dont les mandibul e s sont
t r è s dist inctement bifides ou bien écbanerées h leur pointe («).
I.esimes, comme
LES PIMPLES,
(PIMPLA. Fab.)
(Pl. lio. fig. 8.)
Onl l 'abdomen cylindrique, el très brièvement pédiculé.
Nous citerons Vlch?icumo7i persuasif {•persxtasorius) de Linnoeus (Panz.
Faun. insect, xix, 18), qui est une de nos plus grandes espèces. Son corps
est noir, avec des laches sur le thorax et l'écusson blanc ; deux points
de celte couleur sur chaque anneau de l'abdomen, et les pattes fauves.
La tarière est de la longueur du corps.
Son I. manifestatcnr {manifestaior, Panz-, ibid-, XIX, 21), qui est noir
ainsi que l'écusson, avec les paites fauves.
Une autre pimpl e {ovívora, Bullet, univ. des scienc. de M. le b a r o n de
Férussac) détruit les oeuf s des araignées (1).
D'autres ont l 'abdomen presque ovalaire, avec un pédicule allongé, grêle
e t arqué. Ce sont
LES CRYPTES de Fabricius.
(CRYPTUS).
( P l . m , fig. I.)
On en connaî t dont les femelles sont aptères, et qui , à raison de ce car
a c t è r e et de la forme d u Ihorax divisé en deux parties ou noeuds, pourr
a i e n t const i tuerun sous-genre propre. On les r e n c o n t r e presque toujours
5 terre (2).
Là, la tar ièr e des femelles est cachée ou peu prolongée au-del à de l'anus.
T a n t ô t l'abdomen est compr imé en forme de faucille ou de massue tronquée.
(i) Fiib., System. Piez. ; et Tort. Pimple
de l'Encjirlop. mélhod.
(a) Pl. no, f.ç. 8«.
(a) F a b , ibid.
LES OPHIONS,
(OPHION. Fab.)
(Pl. m . fig.
Dont les antennes sont filiformes ou sétacées (a), et où l'abdomen est
en faucille et tronqué au bout. La tar ièr e est un peu saillante. Li seconde
cellule cubi tal e est très petite ou nulle.
VO. /aime [Ichncumon luieus, Lin. ; SchoeiT., Icon, insect., 1, 10) (¿),
d ' u n jaune roussâtre, avec les yeux veris. La femelle dépose ses oeufs
s u r l a peau dequelques chenilles, part icul ièrement de cellequ'onnomuie
la Queue fourchue {Bombyx vinula). Ils y sont fixés au moyen d'un pédicule
long et délié. Les larves y vivent ayant rextrémité postérieure de
leur corps engagée dans les pellicules des oeufs d'où elles sont sorties, y
croissent, sans empêcher la chenille de faire sa coque ; mais elles Unissent
par la tuer , en consumant sa substance intérieure, se filent ensuite
des coques, les unes aupr è s des aut res , et en sortent sous la lormc d'ichneumons.
La lai-ve d'une autre espèce {O. moderator, Fab.) détruit celle
d ' u n autre ichneumon {Pimyla strobileUoe, FabO(l;.
LES BANCHUS.
(BAN'CHUS.Fab.)
(Pl. III, Cg. 3.)
Semblables par les antennes, mai s dont l 'abdomen est, dans les femelles,
rélréci au bout, et terminé çn pointe (2).
LES HELWIGIES
(HELWIGIA.)
(Pl. l u , tig.4)
Ont le por t des precédens, mais leurs antennes sont plus grosses ver s le
bout (3).
(i) Fab., ibid. ; et l'art. Ophion de l'Eacyciop.
raéüiod.
(•i) Fai)., ibid.
(«) PI, 111, lig. Ϋ.
(.1) Fajcz le Etilici, univ. desse
M. le bafoii de Fenissac.
(4) PI. MI, Cg- i.