INSECTES HYMÉNOPTÈRES.
article des tarses postérieurs fort long, hérissé de longs poils, en forme
de plumaceau. Les ailes supérieures, dans ces deux sous-genres, n'ont
que deux cellules cubitales.
VAndrènc dus murs (,Andrena flesscc, Panz., Faun. ins. Germ. LXXXV,
151, Kéaum. Insect. VI, viii, 2, longue de six lignes, deipoils blancs
s u r l a t é t e , le corselet, les bords latéraux des derniers anneaux de
l'abdomen et aux piedsj abdomen d'un noir bleuâtre; ailes noires,
avec une teinte violette. La femelle creuse, dans les enduits de sable
gras, des trous au fond desquels elle dépose un miel de la couleur et
de la consistance du cambouis , et d'une odeur narcotique. Commune
dans nos environs.
Dans les autres , la languette est droite ou un peu courbée en dessous
a son extrémité. Tels sont les SPHÉCODES (IYASCODCS) (O) (L), les HALICTES
( naltclus){i) (2), et les MOMIES [Nomm){c) (3) de Latreille.
Ici d'ailleurs les mâchoires sont plus fortement coudées que celles
des Andrènes. Le nombre des cellules cubitales fermées est toujours de
trois.
Les Sphécodes mâles ont des antennes noueuses ; leur languette, ainsi
que colle des femelles, est presque droite, à divisions presque également
longues ; celle du milieu est beaucoup plus longue dans les Halictes et
dans les Nomies. Les femelles des halictes ont à l'extrémité postérieure
de leur abdomen une fente longitudinale. Les cuisses et les jambes des
pieds sont renflées ou dilatées dans les Nomies mâles.
La seconde section des hyménoptères mellifères, celle des APIAIRES
( Aptarioe. Latr. ), comprend les espèces dont la division moyenne de la
languette est aussi longue au moins que le menton ou sa gaine tubulaire,
et en forme de filet ou de soie. Les mâchoires et la lèvre sont très allon-
( i ) L.ilr., Geiier. crust, et insect., IV,
ji. i5o.
(a) Ibid. Consultez encore, surtout quant
.1 la manière de vivre de ces insectes, un
excellent Mémoire de M. Walckenaër, cité
à l'article Mcloe.
I b i d . Voyez l'article iVwm/c de l'Encycl,
métiiod.
L e dixième volume de la partie des insectes
de cet important recueil oITre aussi
plusieurs autres articles , rédigés par
MM. Lepelctier et Servile , relatifs aux insectes
de cette famille. Nous citerons surtout
celui de PARASITES. Quelques-ims ont
pour objet de nouveau.v genres, mais dont
nous n'avons pas encore suffisamment comparé
les caractères, ce qui nous oblige à les
omettre ou à n'en parler que très superficiellement.
(a) Pl. 125, fig. 5. (S) Pl. 125, iig. 6. («> H. I
FAMILLE DES MELLIFÈRES. 20 S
gées et forment nne sorte de trompe coudée et repliée en dessous , dans
l'inaction.
Les deux premiers articles des palpes labiaux ont, le plus souvent,
la figure d'une soie écailleuse, comprimée, et qui embrasse les cAlés de la
languette; les deux autres sont très petits; le troisième est commune
ment inséré près de l'extrémité extérieure du précédent, qui se termine
en pointe.
Les apiaires sont solitaires ou réunis en société.
Les premiers ne nous offrent jamais que les deux sortes d'individus
ordinaires , et chaque femelle pourvoit seule ou isolément à la conserva-
• tion de sa postérité. Les pieds postérieurs de leurs femelles n'ont ni duvet
soyeux (la Irosse) à la face interne du premier article de leurs tarses, ni
d'enfoncement particulier au côté extérieur de leurs jambes {lu corleille)-,
ce côté, ainsi que le même du premier article des tarses, est le plus souvent
garni de poils nombreux et serrés.
Une première division de ces apiaires solitaires se composera d'espèces
oii le second article des tarses postérieurs des femelles est inséré au milieu
de l'extrémité du précédent ; l'angle extérieur et terminal de celui-ci
ne parait point dilaté ou plus avancé que l'intérieur, dans les sous-genres
suivans.
On peut encore détacher de ce groupe des espèces (.ÎJîiire/iiiiici) qui se
rapprochent de celles des derniers sous-genres précédens, par leurs palpes
labiaux, composés d'articles grêles, linéaires, placés bout about,
presque semblables en tout à ceux des palpes maxillaires , et qui sont au
nombre de six. Le labre est toujours court. Les femelles n'ont point de
brosse au ventre ; mais leurs pieds postérieurs sont velus ou garnis de
houppes de poils, qui leur servent i recueillir le pollen des fleurs.
Les unes ont des mandibules étroites , rétrécies vers le bout , terminées
en pointe et unies ainsi que le labre (a). Tels sont
LES SYSTROPHES,
(SYSTROPHA. llig.)
( P l . 126, Eg. I.)
Dont les mandibules ont une dentelure sous la pointe ; dont les cellules
(«) Pl. 126, Cg. :«.