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INSECTES DIPTÈRES.
r c x l r é m i l é de tieus prolongeniens latéraux, écai'lés, grêles et cylindriques,
de la léle (a); les antennes (¿) sont insérées au-dessous. L'écusson
est terminé par deux épines. Ces singuliers diptères, dont îVI. Dalraan
nous a donné une bonne Monographie {Aimai, entom., I), sont exotiques.
On n'en connaît qu'un petit nombre d'espèces, dont une rouge, avec le
thorax noir, et uiie tache de cette couleur à l'extrémilé des ailes, se trouve
en Guinée et au Sénégal. M. le comte de Jousselin, m'a donné, de la
manière la plus généreuse, un individu de celte espèce, qu'il avait reçu
de cette dernière contrée. M. Dalnian, qui en décrit cinq, Ja nomme
apicalis,
LES CEPHALIES
(CEPIIALIA. Meig.)
(IM. iSl, lig 2.)
Ont la palette des antennes étroite et allongée, presque linéaire, avec
la soie pubescenle (c) ; le devant de la léle notablement prolongé, san.s
soies, et les palpes très dilatés, en forme de spatule (i).
LES SEPSIS,
(SEPSIS. Fal l . , Meig. — Tephritis. Fub. — Mirropczu. Lal.)
(Pl. iSi, fig.3.)
OÙ celle palette est beaucoup plus courte, semi-elliplique, avec la soie
simple (<<); ou le devant dè la téte, peu avancé, est garni de soies, cl dont
les palpes sont presque filiformes, et vont simplement en grossissant.
Nous citerons la mouche cynifsea de Linnoeus, qui est très petite, d'un
noir cuivreux, luisant, avec la tite noire, les hanches et les pattes antéi
ieures fauves; un point noir près du bout des ailes. Elle répand une
iorte odeur de mélisse, et se trouve en quant i t é sur les feuilles, les fleurs,
et où on la voit faire vibrer presque continuellement, mais lentement,
ses ailes (2).
FAMILLE UKS ATHËtllCÈRES. 11»
Les autres Carpomyzes ont le port des mouches ordinaii-es, la tête
courte, hémisphér ique, l'abdomen triangulaire ou conique, et les pattes de
grandeur moyenne.
'Îantôt le plan supérieur de la téte est presque horizontal ou légèrement
incliné, de sorte que les antennes, si on la considère de prolil,
liaraissent être insérées presque de niveau avec ce plan, ou près du fi ont .
Les palpes et la trompe sont retirés dans la cavité buccale. Les ailes sont
relevées dans le repos, cl l'abdomen pai-ait composé extérieurement de
cinq anneaux,
LES ORTALIDES,
(OlîïALI.S. Fall. — Scalophaya. TephrUis. Uichja. Fab. — Tephrilis. Lalr.)
(l'I. i8,, llg. 4.)
Dout l'abdomen u'estpoinl terminé, dans les femelles, par un prolongement
toujoui s extérieur, eu forme de queue ou de stylet, servant d'oviducte{
l).
Le corps de plusieurs espèces est un peu plus allongé que dans le sousgenre
suivant, et ces diptères sont, à cet égard , intermédiaires enti e
celui-ci et les précédens.
La palette des antennes est tantôt longue et linéaire, comme dans 10.
des murais (falxidum, Fall.); tantôt plus courte et plus large, comme
dans l'O. vibrante ( Musca vihraiis. Lin.) De G., Ins. , VI, i, 19, 20, dont le
corps est noir, avec la téte rouge , et ayant près de chaque bord interne
des yeux une raie blanche; on voit une lâche noire au bout des ailes; la
première nervure extérieure de leur base, en se réunissant à la côte, s'y
épaissit et présente l'apparence d'un stigmate de celle couleur.
M, Fallen rapporte à ce sous-genre la mouche du cerisier [ccrasi, Lin.],
ou celle dont la larve se nourrit plus particulièrement des bigarreaux ;
lorsqu'elle doit se métamorphoser , elle quille le fruit , cnl r e en terre et y
achève ses transformations. L'insecte parfait est très noir, luisant, avec
quatre bandes noirAtres et Iransverses sur les ailes, se réunissant par
paires, en sens opposé
([) Suivant M. Meigeu, l'hypostome
est voûté, ou pliilôl caréné dans son milieu,
tandis qu'il est pliin dans ks Tryiieles,
.Mais cotic carène, qiioiqm' moins Îorli',
m a paru exister aussi dans iilusieuvs cspcccs
du ce dernier ¿cure,
(i) Voyez Meigcn.
i ?
vij,
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