
 
		p o i n l s  noirs  sur  chaque  aile.  L'écusson  est  lerminé  par  deux  épines.  
 On  la  trouve  sur  les  cadavres  des  chiens,  et  toujours  dans  l'arrièresaison. 
   Suivant  une  observalion  qui  m'a  été  communiquée  par  un  de  
 nos  entomologistes  parisiens  des  plus  zélés  et  des  plus  instruits,  
 M.  Percheron  fils,  cet  insecte  est  quelquefoi s  phosphorescent ,  particul 
 a r i t é  qui  avait  f rappé  l 'un  de  ses  amis,  et  qui  l'avait  déterminé  à  s'emp 
 a r e r ,  pendant  la  nui l ,  de  ce  diptère,  réfugié  dans  sa  chambr e  (l).  
 LES  SPHEROCÈRES,  
 (SPH^ROCERA.  Latr.  —  Borborm.  Meig.  —  Copromj/za.  Fall.î  
 (1*1.17)!  7.)  
 OÙ les  antennes  sont  saillantes,  avec  la  palet t e  presque  hémisphérique,  
 t r a n s v e r s e  (<1) ;  dont  la  lêle  est  brusquement  concave  au-dessous  du  front,  
 e t  se  relève  vers  la  cavité  orale,  qui  a  son  extrémité  supérieure  bordée;  
 dont  les  pattes  postérieures  ont  les  cuisses  comprimées,  avec  les  deux  
 p r e m i e r s  articles  des  tarses  sensiblement  plus  larges  que  les  suivans.  
 La  seconde  cellule  de  l'extrémité  postérieure  de  l'aile  (la  dernière  des  
 deux  qui  occupent  le  milieu  de  sa  longueur)  est  fermée  avant  le  bord  
 p o s t é r i e u r .  La  t rompe  est  très  épaisse.  Le  corps  est  déprimé.  
 C'est  presque  toujours  près  des  fumier s  que  l'on  rencontre  ces  diptères,  
 et  c'est  là  p r o b a b l eme n t  qu'ils  vivent  dans  leur  premier  état  (2).  
 Tantôt  les  pattes  postérieures  ne  diffèrent  point  ou  presque  pas  des  
 a u t r e s .  Les  antennes  de  plusieurs  sont  presque  aussi  longues  que  la  face  
 d e  la  tète,  et  leur  soie  est  souvent  velue.  Les  côtés  de  la  face  sont  quelquefois  
 glabres.  
 Les  uns  ont  les  antennes  presque  aussi  longues  que  la  face,  inclinées,  
 o r d i n a i r e m e n t  rapprochées  et  terminées  en  une  palette  étroite  et  allongée, 
   et.dont  la  soie  est  toujour s  velue.  L'abdomen  des  mâles  au  moins  est  
 a l l o n g é ,  presque  cylindrique,  terminé  en  massue  dans  quelques-uns,  et  
 par  un  stylet  dans  d'autres.  
 Ceux-ci  ont  les  côtés  de  la  face g a rni s  de  poils  ou  de  moustaches.  
 (1)  Latr.,  Gener.  crusi.  et  insect.,  IV,  
 358, et Meig.  
 (2)  Lat.,  Gener.  crust,  el  insect.,  IV,  
 359  ; Wied.; Aniil.  entom.,  sons le  nom  de  
 i'o/j/'omisff.  
 FAMILLE  DES  ATHEBiCÉRES.  
 Ici  l'abdomen  n'offre  extér ieurement  que  quatre  segmens.  La  soie  des  
 a n t e n n e s  est  simple.  
 LES  DIALYTES.  
 (DIALYTA.  Meig.)  (1)  
 (I>1.  178  fig.  8.)  
 L à ,  il  offre  cinq  anneaux  au  moins.  
 LES  CORDYLURES,  
 (CORDYLURA.  Fall.,  Meig.—  Onjjtlera.  Lin.,  Fab.)  
 (IM.  1,8to,  lig.  9.)  
 Dont  les  ailes  ne  dépassent  point  oii  peu  l'abdomen  ,  qui  se  termine  en  
 massue  dans  les  mâles  (2).  
 LES  SCATOPHAGES,  
 (SCATOPHAGA.  Latr.,  Meig.  —  M^isca.  Lin.,  Fab.)  
 (l>l.  1 7 8 i l g .  10.)  
 Où  les  ailes  sont  notablement  plus  longues,  et  dont  l'abdomen  n'est  
 renflé  à  son  extrémité  postérieure,  dans  aucun  sexe.  
 Le  S.  commun  («)  [Mìtsca  stercoraria,  Lin.),  Rcaum. ,  1ns.  IV,  xxvili,  
 t r è s  velu,  et  d'un  jaune  grisâtre;  front  roux;  un  point  brun  sur  les  
 ailes,  soie  de  la  palette  barbue.  Très  commun  sur  les  excrémens,  part 
 i c u l i è r e m e n t  sur  ceux  de  l'homme.  La  femelle  y  dépose  ses  oeufs,  qui  
 sont  retenus  à  la  surface,  a u  moyen  de  deux  appendices,  en  forme  d'ailerons  
 (3).  
 Ceux-là  sont  dépourvus  de  moustaches.  
 Le  corps  est  toujours  long,  é t roi t ,  cylindrique  et  linéaire.  
 r  
 rr  
 (i)  f'ojtj Meigen.  
 (î)  Idem.  
 («)  Pl.  178^1,V,  Jig.  lu.  
 (3)  Iikm.,  cl  Latr.,  Gener.  crnst.  pt  
 insrct.,  IV,  358.  
 mm