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244 INSECTES LËMDOPTERES.
La )'. , ,„»„ du jour {a) iPujùlio Io, Lin.), God., Md., I, 6, 2. Ailes anguleuses
el déniées ; dessus d'un fauve rougeaire, avec une grande lael.e
en fonile d'oeil sur chacun; celle des supérieures rougeâtre au milieu
entourée d'un cercle jaunâtre; celle des inférieures noirâtre, avec un
cercle gr,s autour, et .enfermant des taches bleuâtres, dessous des
ailes noirâtre. Sa chenille est noire, pointillée de blanc, avec des épines
simplement velues ; elle vit sur l'ortie.
La r. bdte-dam, (.Papilio cardui, Lin.), God., ibid., I, 5, sec. 2. Ailes
. dentées; leur dessus rouge, varié de noir et de blanc; leur dessous
marbré de gris, de jauneet de brun, avec cinq taches, en forme d'yeux,
bleuâtres sur leurs bords.Lachenillevitsolitairesurleschardons.il
y en a de brunâtres avec des raies jaunes , ou de roussâtres avec
des bandes transverses jaunes. Elle est épineuse. Ce lépidoptère ne
parait qu'à la fin de l'été.
La V. vulcam {PajiHio ntalanta. Lin.), God., ibid., I, 6, 1. Ailes
dentées, un peu anguleuses ; leur dessus noir, traversé par une bande
d u n beau rouge, avec des taches blanches sur les supérieures ; dessous
marbré de diverses couleurs. La chenille est noire, épineuse,
avec une suite de traits, d'un jaune citron, de chaque côté. Elle
vit sur l 'orne, en mange de préférence la graine et se tient cachée au
sommet entre des feuilles qu'elle roule et fixe avec de la soie.
La mémo division comprend quelques autres espèces très communes
dans notre pays, telles que la tortue (P. polychloro,, Lin.), la
Velitc tortue'.P. urticoe, Lin.l, le gamma ou Bohcrt le diable (P. C. aUum),
La chrysalide de celui-ci représente grossièrement une face humaine
ou le masque d'un satyre(I).
Dans les quatre sous-genres suivans, les antennes se terminent en une
massue allongée, ou sont presque filiformes. Les chenilles sont nues ou
n offrent qu'un petit nombre d'épines.
L E S LIBYTHÉES,
(LIBYTHEA. Fab.)
(l'I. i3fi, Cg. , Cl 2.)
Dont les mâles seuls ont les deux pattes antérieures très courtes et
(i) royez , pour les autres espèces,
G o d . , ¡bld.; et l'arlielc rApiLLOit de l'Ent
a ) PI, ,35, 6g. 3.
cyclop, métliod., G.f^anpsse.
FAMILI,E IlES DIUimES. 2'lS
en palatine. Leurs palpes inférieurs s'avancent notablement eu uianièrc
de bec. Les ailes supérieures sont très anguleuses (t).
L E S BIBLIS,
(1U13LIS. Fab. —Ej i isd. Melanilis.)
( IM. i36, fig. 3 et 40
OÙ ces palpes sont encore plus longs que la tôle, mais plus obtus
el un peu courbés à leur extrémité, où les deux pattes antérieures
sont courtes el repliées dans les deux sexes, et dont les antennes se terminent
d'ailleurs par une massue beaucoup plus petite. Les ailes sont
encore proportionnellement plus larges et simplement dentées. On a
aussi observé que les nervures des premières étaient très renflées à leur
origine (2).
L E S NYMPÏIALES,
(NYMPHALIS. Lalr.)
( P l . i.l;, i38. 189, 139 ¿û.)
Semblables, quant aux pattes, aux biblis, mais à palpes inférieurs plus
courts. Ce n'est guère que par l'allongement de la massue des antennes
que ce sous-genre se distingue de celui deVanesse. Cependant les chenilles
sont difFérentes; outre qu'elles n'ont que quelques épines, ou quelques
éminences charnues, elles s'amincissent vers leur cxirémité postérieure,
qui est un peu fourchue.
Ces papillons sont généralement très ornés, et ont un vol rapide
et élevé. On trouve en France plusieurs belles espèces, telles que celles
que les amateurs désignent par petits groupes, sous les noms de Sylvains
et de Mars ;les mâles de ceux-ci ont des couleurs changeantes. A ce sousgenre
appartient encore une autre belle espèce, pareillement indigène,
celle que l'on nomme Jasius (a) (P. Jason, Lin,). La forme et la grandeur
de la massue des antennes vai ient im peu, ainsi que les proportions
relatives des ailes, ce qui a donné lieu à l'établissement de quelques
autres sous-genres , mais dont les caractères sont très équivoques. Les
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( 1 ) Foyez le.s ouvrages précités.
. W l'I. .3; , fig. I.
(2) Hem.
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