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INSKOTliS IIYMENOFUERES.
FAMILLE DES POllTE-SCIE. \'ir>
lielesl«) ; qui onl ticnx épines clroilcs et divergcnles à rextroniilé inierne
(les deux jambes anlérieurcs (/'), la larière n'est |)oinl saillante postéi ieutenieiil.
Ici le labre est toujours apparent ; le eôlé interne des quatre jambespo-;-
térieures n'a point d'épines dans son milieu, on n'en ofïre qu'une seule. Les
larves ou fausses chenilles ont de douze à seize pâlies membraneuses.
Tantôt les antennes, toujours courtes, se terminent, soit par nn renflement
épais, en forme de cône renversé et a r rondi au bout, ou de bouton ;
soit par nn grand article, en massue allongée, prisuial ique ou cylindrique,
l'ouiclui dans q\ielques mâles; le nombre des articles précédens est de
cinq au plus.
Les espèces où ces organes, semblables dans les deux sexes, se terminent
par nn renileiuenl en forme de bouton, ou de cône renversé et arrondi
an bout (1), précédé de quatre à cinq articles (c); et dont les deux
nervures des ailes supérieures, formant la côte jusqu'au point calleux,
sont cnntiguës ou très rapprochées parallèlement, sans large sillon intermédiaire,
composent le genre
DES CIMBEX.
(CIMBEX. Oliv-, Fab. — Crahro. Gcoiï. )
(PI. loâ.ii.;. I.)
Les fausses chenilles onl vingt-deux pattes. Quelques-unes, étanl lourmentées,
serlnguent par les côtés du corps, et jusqu'à un pied de distance,
des jets d'une liqueur verdfttre.
M. l.each (2) met tant h prolU la considération du nombre des articles
antérieurs à la massue, de leurs proportions relatives, celle de la disposition
des cellules des ailes, a partagé les Cimbex en plusieurs autres genres,
dont un, celui de I 'ERGa [Perga) (3) et propre à la Nouvelle-Hollande, se
distingue de tous les autres par les caractères suivans. Les quatre jambes
postérieures onl au milieu de leur côté inférieur une épine mobile. L'écusson
est grand, carré, avec les angles postérieurs avancés en forme de
(i) Ce renilemrnl est formé pav le oiiii|
uiènic'oii sixième arlicle, mais qui, dans
plusieurs, offie des vestiges de trois ou dims,
divisions annulaires.
(2) Zool., Miscell., III, p. jooetsuiv.
( Jjlbiil., 116, cxt.viii ; Lcpelel., Monog,
Toiilbrcd., p. 40.
dents. Les valves recevant la tarière soul garnies extérieurement de soies
nombreuses, courtes et frisées. Les an'.ennes sont fort courtes, de six articles,
dont le dernier ou la massue sans vestiges d'anneaux («}, ainsi que
dans les svzygoisies ( Si/zyyonia), genre établi par M. Kliig. sur des espèces
du Brésil (1). La cellule i-adiale est appendicée; les cubitales sont au
nombre de quatre, dont la seconde et la troisième reçoivent chacune une
nervure récurrente (nervures transverses du disque).
M. Lepcletier de S.-Fargeau, dans une très lîonne monographi e desTenthrédines,
n'a adopté que le genre Perya, et à son imitation nous ne considérerons
ceux du naturaliste anglais que comme de simples divisions
des Cimbex. Les deux espèces suivantes sont du nombre de celles dont les
atïlennes ont cinq articlrs avant la massue.
Le C. jaune (Imithrcdo Luiea. Lin.; De G., Insect. H, xxxiii, 8 — 1(3
long de près d'un pouce, brun ; antennes et abdomen jaunes; des bandes
d'un noir violet sur cette dernière partie. Sa fausse chenille est d'un
jaune foncé, avec une raie bleue, bordée de noir, le long du dos. Sur
le saule, le bouleau, etc.
Le C. à grosses cuisses {Tcnlhrcdo femorala. I,in.; De G., Insect., JI,
xxxiv, 1 — 6), grand, noir; anleuues et tarses d'un jaune brun; des taches
d'un brun noirâtre au bord postérieur des ailes supérieures^ cuisses
postérieures très grandes, du moins dans l'un des sexes. Sa fausse
chenille vil aussi sur le saule ; elle est verte, avec trois raies sur le dos,
dont celle du milieu bleuiUre, et les latérales jaunâtre s (2).
Les espèces où les antennes n'oiFrent que trois articles bien distincts,
dont le dernier eu massue allongée, prismatique ou cylindrique, plus
grêle, cilié, et quelquefois fourchu dans les mâles (c); où les deux nervures
(i)Monog., eiilomol., p. 177 ; il a préseulé
dans le même ouvrage (p. 171), tes
caractères d'un autre genre, Pachyloslkta,
pareilleDient propre au Brésil. Les antennes
sont composées de cinq articles. Les ailes
supérieures sont dilatées près de leurc.\trcmilé,
avec le point calleux, senii-limairo.
Les second, troisième et quatrième articles
des tarses postérieurs sont très courts. lien
mentionne trois espèces.
A raison des cellules des ailes et des
épines des jambes postérieures, le G. Perga
doit précéder immcdiatenicut celui d llylotome.
(a) Voyez, pour les autres espèces, Oliv.
(Encycl. niéth , article Cimbex), Fab.;
Latr., Ccn., crust, et Inscct., III, p. 227;
Jiirine, genre Tcnthredo ; Tanz., hymen.,
et les ouvrages précités.
(a) l'I. .«8, lis. ) Pl. 108, lig. 1 h. (c) l>l. 108, fig. («) l'I. io3,lig.-2 {{') t'U 108, iig. Î {c) P L 108, lig. Sa, 4.