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4 2 INSECTES HÉMIPTÈRES.
l i s s e tienncnl sous les écorces des a rbres, dans les fentes du vieux
bois, etc. (0-
LES PUNAISES propreoieiu cliies,
( CIMEX. Latr. — Acanihia. Fab. )
{ P l . g i . l l g . ,.)
Ayant aussi le corps très plat, mais dont les antennes se terminent brusquement
en forme de soie.
On ne connaît que trop
La Punaise des lils ( Cimex lectnlarius, Lin. ; Wolf., Cimic. , IV, xin ,
121) (o). On prétend qu'elle n'existait pas en Angleterre avant l'incendie
de Londres, en 1666, et qu'elle y fut transportée avec des bois d'Amé- ^
rique. Quant au continent de l'Europe,.Dioscoride en fait déjà mention. "
On a encore avancé que cette espèce acquérait quelquefois des ailes. Elle
tourmente aussi les jennes pigeons, les petits d'hirondelles, etc.; mais
celle qui vit sur ces derniers oiseaux me parait former une espèce particulièi'e.
On a proposé bien des moyens pour détruire ces insectes; la plus
grande propreté et une extrême vigilance sont les meilleurs (2).
Les antres Géocorises de cette subdivision (3) ont le bec découvert,
arqué , ou quelquefois droit, mais avec le labre saillant, la tôle étranglée
bi u squement on rétrécie en forme de cou par derrière. Quelques espèces
ont des yeux d'une grosseur très remarquabl e {!>).
Celles qui ne présentent pas ce caractère, et dont la lète est portée sur
un cou, foi ment le genre primitif
DES REDUVES , «le Fabricins.
I REOUVRIS. )
Ils ont le bec cc^irt, mais très aigu et piquant fortement. On se ressent
même long-temps de la douleur. Leurs antennes sont très déliées vers le
(i) Fab., ;«</., Lan-., ¡Ind.
( î ) Fab., ¡íiW., Latr., iiiV.
(,) Pl.g., r.g.
(3) Les midicolles (Fam. natiir. du i
anim.)
(Í) l'I. i)ï, fig. 1«.
FAMILLE DES GÉOCORISES.
bout OU en forme de soied). Tlusieurs espèces produisent un bruit pareil
à celui que font le.s cr iocères, les capricornes, etc., ma.s dont les tons se
succèdent avec plus de rapidité.
Ce genr e a été divisé ainsi :
LES HOLOPTILES,
(HOLOrriLCS. Lepcl. etServ.)
(!•!. 9-2, Cg. 2.)
Qui n'ont que trois articles anx antennes , dont les deux derniers, garnis
de longs poils, disposés sur deux rangs, et verticillés sur le dernier
w (2).
Dans les autres espèces, les antennes ont quatre articles au moins et
sont glabres ou simplement pubescentes.
LES REDUVES proprement dits,
(REDtIVIüS. Fab.)
(Pl. , lig. • )
Qui ont le corps ovale-oblong, avec les pieds de longueur moyenne.
On peut leur associer les JTaits de Latreille (3), et les PetaiocAez'res de
l'alissot de Beauvois ; ces derniers ont les jambes antérieures en forme de
. l'ondaclie.
• Le Rèduve masqné {€imex jiersonaius, Lin.; la Punaise mouche de
Geoffroy, I, ix, 3, (i), long de huit lignes, d'un brun noirâtre sans tache.
Il habite l'intérieur des maisons, où il vit de mouches et de divers autres
insectes, dont il s'approche petits pas, et sur lesquels il s'élance en-
(1) Le lireiiiier arlicie est souvent réuui
au second et celui-ci au li oi.sii™e, au
moyen d'une Irès pelile arlienlaliou ou ro-
Uile.
(2) Eucyeloi). nlélhod., insect., X, p.
2S0.
(i) Le corselet des Nabis n'est poiiil ou
(o) PI.ÇJÏ, lig. ib.
n'esl que très faiblement divisé en deu\ par
cette ligue enfoncée et transverse que l'on y
remarque dans les Rédnves Ici, euoutre,les
yeux lisses sont silnés sur nue émiuenee ou
line division de l'e.vtrémilé posiérieure de
la lèle. Ce dernier genre est susceptible
il'élve pavlagé en divers sons-genres.
(4; Pl. ,)•!, r,g. I. ,