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282 INSECTES T.tíPIDOPTÉRES.
des sortes de falbalas. D'aulres sont eu forme de crosse, et quelquefois
(lenices le long de l'un de leurs côlés. U y en adoiU la matière, est transpar
e n t e , et comme celluleuse ou divisée par écailles.
^ Les chenilles des teignes proprcraenL dites, appelées vulgairement
vers, se vêtent de parcelles d'étofTes de laine, qu'elles coupent avec
leurs mâchoires et dont elles se nourrissent, de crins, des poils des
f o n n a i r e s , et de ceux des peaux d'animaux de nos collections, qu'elles
réunissent avec de la soie. Elles savent allonger par un bout leur fourreau
ou en augmenter la grosseur, en ie fendant el en y a joutant une nouvelle
pièce. Elles y subissent leurs mélamoi phoses, après en avoir, au préalable
, ferme les ouvertures avec de la soie. C'est aux mémoires de Réaum
u r , deKoesel el de De Geer, qu'il faut recourir pour bien connaître la
manière dont elles s'y prennent pour fabriquer ces habitations, ainsi que
leur diversité de compositions el de figures.
Les fausses teignes se bornent h uiiner l'intérieur des substances végétales
et animales dont elles vivent, à former de s imples galeries, ou si elles
oonstruisenl des fourreaux, soit avec ces matières, soit avec de la soie,
ces habitations sont toujours iixes el un simple lieu de retraite.
Les chenilles qui creusent, en divers sens, le parencliyme des feuilles
dont elles se nourrissent, ont été nommées mineuses. Elles produisent
ces espaces desséchés, en forme de taches, de lignes ondulées, que l'on
observe sur beaucoup de feuilles. Les boulons, les fruils, les semences,
el souvent même celles du blé; eniin jusqu' à des galles résineuses de quelques
a ibr e s conifères, servent d'alimcnset de domici le à d'autres. Ces lépidoptères
sont souvent ornés de couleur s très brillantes. Les ailes supér
i e u r e s offrent d ans plusieurs espèces, des taches ou des points dorés ou
argentés, quelquefois môme en relief.
Les uns, dont les quatre palpes sont toujouis distincts (i), découverts,
ou simplement cachés (les supérieurs) en partie par les écailles du chaperon,
avancés, de moyenne grandeur, ressemblent à des phalènes {P. py-
(i) Les Y|ionomeiiles , im ou' ilciix
esceptcs, les OEcopbores et les Ailclcs,
sont liresque les seules Tinèiles, dont les
Iial|ics supérieurs ou maxillaires ne soloiil
|)ds bien ap|iai'ens ; nvùs conimo ils peuvenl
être cachés par les inférieurs, et qu'il e.sl
noiK n'avmis pas eni devoir partager Ifs
Tiiiéites d'après te nombre de ces organes.
M. Savigny. dans ses mémoires sur les
auimaitx l'au.s vertèbres, a iloiiné des figures
(lii ils sont représentés sous divei'S
degrés de propoilions. Les noiivenux gen-
Irés dil'ticite d'nlablir, à cet égard, une rcs, qu'il ne fait que nommer, nous sont
iigiui de démarra lion fixe cl rigoureuse.
FAMILLE UES NOCTURNES.
rnUiles, Lin.); Iciii i ailes disposées en toil, le plus souvcnl aplali on peu
élevé, foriiieiil un Iriaugle allongé ou une sorte de delta.
Tantôt la trompe est Irés apparente, et sert aux usages ordinaires. Les
chenilles de ces espèces vivent sur diverses plantes.
LES BOTYS.
(150IYS. Latr.)
(l'L i5,. ng. ,.)
Leurs chenilles sont des rouleuses de feuilles, et ne diiTcreut pas extérieurement
des aut res, quant aux organes respiratoires.
Le B. qnmie-jminc («). (P. iirlicala, Lin.), Koes., Insect., 1, Thai., xiv.
dont le thorax et le bout de l 'abdomen sont jaunes, et dont les ailes sont
blanches, avec des taches noirâtres, formant des bandes. Sa chenille
plie les feuilles de l'ortie, et reste neul mois dans la coque qu'elle s'est
fdée avant de se métamorphoser en nymphe; elle est rase, verte, avec
une raie plus foncée le long du dos.
La même plante nourrit la chenille d'une autre espèce du même sousgenre,
le B. verlical, p.veHicalis, Lin.), Roes., ibU, 1, l 'hal . , 4, IV. L'insecte
parfait est d'un jaunât r e pâle, luisant, avec quelques raies obscures,
transverses, plus marquées en dessous (1).
LES HYDP.OCAMPES
(HYDROCAMPE, Latr.)
(Pl. .5,, Cs.3.)
Se composent d'espèces très analogues aux précédentes, mais dont les
chenilles sont aquat iques, et ont ordinairemenl des appendices en forme
de filet ou de longs poils, dont l'intérieur présente des trachées. Elles se
fabriquent, avec les feuilles de diverses plantes aquat iques, des tuyaux où
elles sont a couvert f2).
(i) Les Plialèiits fürjlcaüí, purpuraría,
margarllalís, aljúnaUs, satiguntnlix, etc.,
de Fab.
W t'l. i5í, r,B. 1.
(ai Les P, polamogaía^ straíiolala, ¡>aliiilala
Icmnaía, nymplimla^ ele.
(») l'l. 13;, llg. 2.