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 2 6 4  INSECTES  LÉPIDOPTÈRES.  
 Le  C,  ronge-lois  {a)  [Cossus  lùjniperda,  Fab.),  Roes. ,  Insect,  torn.  I,  
 class.  2,  Pap.  noct.,  xviii.  Long  d'un  peu  plus  d'un  pouce.  D'un  gris  
 c e n d r é ,  avec  de  petites  lignes  noires,  très  nombreuses,  sur  les  ailes  
 supérieures,  y  formant  de  petites  veines  ,  enlremélées  de  blanc.  Extrémité  
 postérieure  du  thorax  jaunâtre  ,  avec  une  ligne  noire.  
 Sa  chenille,  que  l'on  trouve  au  pr intemps,  ressemble  à  un  gros  ver;  
 e l l e  est  rougeâtre  avec  des  bandes  transverses  d'un  rouge  de  sang.  Elle  
 vit  dans  l'intérieur  du  bois  du  saule,  du  chêne,  mais  particulièrement  
 d e  l o rme .  Elle  dégorge  une  liqueur  âcre  et  fétide,  contenue  dans  des  
 réservoirs  intérieurs  spéciaux  ,  et  qui  lui  sert,  à  ce  qu'il  paraît,  à  ramollir  
 le  bois  (1).  
 LES  STYGIES,  
 ( STYGIA.  Drap. —  Bombyx.  Hubn.)  
 ( P l .  r49.  Cs.3.)  
 Où  les  antennes  ont  dans  toute  leur  longueur,  un  double  rang  de  petites  
 dents  courtes,  étroites,  dilatées  et  arrondies  au  bout  (2).  
 Tantôt  les  antennes  diffèrent b e aucoup  selon  les  sexes;  celles  des  mâles  
 sont  garnies  intérieurement  d'un  double  rang  de  barbes,  et  terminées  
 e n s u i t e  par  un  filet;  celles  des  femelles  sont  ent ièrement  simples,  mais  
 cotonneuses  à  leur  base.  
 LES  ZEUZÈRES.  
 (ZEUZERA.  Latr.  —  Cossus.  Fab.)  
 (Pl.  149.  Ëg-  4.1  
 La  chenille  d'une  très  jol i e  espèce  ( Cossus  oescuU,  Fab.),  dont  le  corps  
 ( l i  Ajoutez;  Cossus terebra,  Fab.;  Phalène  
 strix  de  Cramer ;  
 Cossus (iluratus,  Donov.;  
 C. nebulosus,  ejusd.  
 {2) Stygiu  auslralis,  Lalr..Gener.  crust,  
 el  insect.,  IV,  2 i5;  God.,  Hist,  nat.,  des  
 lépid.  de  France,  III,  169,  xxii,  (9;  
 Toyez  aussi  le  mémoire  précité  de  M.  de  
 {a)  Pl.  149.  fig.  
 Villiers,  inséré  dans  le  recueil  de  ceux  de  
 la  Société  Linnéenne  de  Paris  (tome  v).  
 L'Amérique  septentrionale  en  fournit  une  
 a u t r e  espèce.  Les  antennes  dilFèrent  de  celles  
 des  Cossus,  et  ce  sous-genre  peut  être  
 conservé  ; l ' abdome n  se  termine  par  une  petite  
 brosse.  
 j  
 l'AMn.UÎ  DES  NOCTIJIINES.  ÎCK  
 esl  (l'un  beau  hlaiic,  avec  des  anneaux  bleus  sur  ral)(lonirn  el  îles  
 poinls  nombreux  de  la  même  couleur  sur  les  ailes  supérieures,  vil  
 dans  rinlcrieur  du  marronnier  d'Inde,  du  pommier,  du  poirier,  etc.,  
 et  souvent  dans  leur  moelle  niùme  tl)- 
 Noire  seconde  section,  celle  des  bombycites  ( Bomhycilcs  ),  se  distinRue  
 de  la  précédente  cl  delà  troisième,  à  cescoraclères  :  Irompe  toujours  très  
 courte  et  simplement  rudimentaire  ;  ailes  soit  étendues  et  horizontales  ,  
 soit  en  toit,  mais  dont  les  inférieures  débordent  latéralement  les  supérieures  
 ;  ant enne s  des  mâles  entièrement  pectinées.  
 Les  chenilles  vivent  à  n u ,  et  rongent  les  parties  tendres  des  végétaux.  
 Elles  se  l'ont  pour  la  p lupar t  nne  coque  de  pur e  soie.  Les  chrysal ides  n'ont  
 point  de  dentelures  aux  bords  des  anneaux  de  l'abdomen.  
 Nous  formerons  avec  les  espèces  dont  les  ailes  sont  étendues  et  horizontales, 
   ou  les  iihalène.s  allaoïs  de  Linnoeus,  im  premier  sous-genre,  
 auquel  nous  conserverons  le  nom  
 DE  SATURNIES,  
 (SATURNIA.)  
 ( P i .  i5o.)  
 Que  lui  a  donne  M.  Schrank,  et  auquel  nous  réunirons  les  agl i a  (  Bomhyx  
 tnu.,  Fab.)  d'Ochsenbeimer.  Il  comprend  les  plus  grandes  espèces,  et  
 dont  les  ailes  ont  souvent  des  taches  vitrées  [fenestratoe).  Telles  sont  surtout, 
   parmi  les  exot iques,  VA lias  ou  la  phalène  porte-miroir  de  la  Chine,  
 le  B.  hespéride,  le  B-  cccropia  {a),  le  B.  ¿wna,.donl  les  ailes  inférieures  se  
 prolongent  en  forme  de  queue,  e^. -On  emploie  depuis  u n  temps  immémorial  
 , a u  Bengale,  la  soie  du  cocon  de  deux  autres  espèces  de  la  même  
 division,  le  Bombyx  mylitta  de  Fabricius  el  la  Phalène  cijnihia  de  Drury  
 ( I n s e c t . , n ,  VI,  2)(2}.  J eme  suis  assuré,  d'après  la  communicat ion  que  
 m'a  faite M.  Huzard,  d'un  manuscri t  chinois  sur  cet  objet,  que  les  chenilles  
 de  ces  bombyx  étaient  les  vers  à  soie  sauvages  de  la  Chine.  -le  conjecture  
 q u ' u n e  partie  des  soieries  que  les  anciens  se  procuraient  par  leur  commerce  
 maritime  avec  les  Indiens  provenaient  de  la  soie.de  ces  chenilles.  
 ( t )  Roesel,  insect.,  II!,  xi.tcii,  5,  6 ;  Donov.;  
 Cas-ius  pyrhms,  Fab.  ;  P.  
 C.  scala ri s ,  ejusd.  ;  plialoeiia  scalnris,  (2) Li  
 («)  Pl.  .50.  
 INSECTF.S  *.  
 ,  ejusd.  
 .sociét.  Trans, ,  VIT,  p .  :i5.