
 
		INSECTES  lIVMÊKOPTtllES.  
 1 - 4 ) ,  noir;  avoc  les  pieds  cl  l'abdomcil,  son  cxtréiliilé  exccpttîc,  
 r o u g e s  (1).  
 1,11 quatrième  tribu,  celle  des  CHALCIDITES  [Chalcidioe.  
 Spili.),  ne  ditt'ère  essentiellement  de  la  précédente  que  
 par  les anteinies  qui  sont,  les  Eiicharis  seuls  exceptés,  
 coudées  et  forment, à partir  du  coude, une massue  allongée  
 ou  en  fuseau, dont  le  premier  article  souvent  logé  
 dans  un  sillon.  Les  palpes  sont  très  courts.  La  cellule  
 radiale  manque  ordinairement;  il  n'y  a  jamais  qu'une  
 cellule  cubitale,  et  qui  n'est  point  fermée. Les  antennes  
 n'ont  pas  au-delà  de  douze  articles.  On  peut  rapporter  
 les  genres  qu'on  a  établis dans  cette tribu  , à  celui  
 DES  CHALCIS.  
 (cHALcis.  Fab.)  
 Ces  insectes  sont  fort petits,  ornés  de  couleurs  métalliques  
 très  brillantes,  et ont pour  la  plupart,  la  faculté  de  sauter.  La  
 tarière  est  souvent  composée  de  trois  filets,  ainsi que  celle  des  
 Ichneumons,  saillante, et  les larves sont pareillement  parasites.  
 Quelques-unes,  à  raison  de  leur  extrême  petitesse,  se  nourrissent  
 de  l'intérieur  d'oeiifs  d'insectes,  presque  imperceptibles.  
 Plusieurs  autres  vivent  dans  les  galles  et  les  chrysalides  des  
 (t) Foyez.  pour  ksautres  espèces,Liliiiîcus  
 ;  Oliv.,  .irt. Diploîèpe  de  l'Encyclop.  
 method.;  Lati'.,  Hist.  Gen.  des  crust,  et  
 des  insect.,  XIII,  p.  206,  et  Gen.  ernst.  
 et  in.sect..  IV,  p.  iS  ;  Jur.  et  Panzer  .  sur  
 les Itjménópth-es.  
 Le  docteur  Virey  a  publié,  d'après  un  
 Mémoire  manuscrit  de  feu  Olivier,  de  nouvelles  
 observations  relatives  an.\  galles  produites  
 par  ces  iusecles.  
 FAMILLE  DES  PUPIVORES.  I4Î)  
 lépidoptères.  Je  soupçonne  qu'elles  ne  se  filent point  de  coque  
 pour  passera  l'état  de  nymphe.  
 Les  uns,  dont  les  anleniies  offrent  toujour s  onze à  douze  aiUcles  («),  ont  
 lus  cuisses  postérieures  très  grandes,  lenticulaires,  avec  leurs  jambes  arquées. 
   
 Ici  l'abdomen  est  ovoïde  ou  conique,  pointu  à  son  extrémité,  nettement  
 pédicule,  avec  la  tarière  droite  et  rarement  saillante  ou  extérieure.  Les  
 ailes  soul  étendues.  
 On  en  connaît  dont  les  niûles  ont  des  antennes  en  éventail.  
 LES  CiIiROCERES.  
 (CHIROCERALalr.)(l)  
 (PI-  fig.4.)  
 (leUos  des  autres  sont  simples  dans  les  deux  se.xes.  
 LES  CHALCIS  proprement  dits.  
 (CHALCIS.  —  Vespa.  Sphcj^.  Lin.)  
 (Pl.  ri3,  ûg.  5.)  
 Les  uns  OÏJI  le  pédicule  de  l'abdomen  allongé  5  tels  sont  ceux  que  Fabricius  
 nomme sispes elclavz/jes,  et  qui  se  t rouvent  dans  les  lieux  marécageux. 
   Ils  sont  noirs  l 'un  et  l'autre.  Le  premier  a  les  cuisses  postérieures  
 jaunes  ; elles  sont  fauves dans  le  second.  
 M.Dalman  (Annal,  entora.,  p.  29)  a  formé  avec  une  espèce  africaine  de  
 cette  division,  remarquable  par  sa  tête  piofondément  biiide,  piolongée  
 antérieurement  ainsi  que  ses  mandibules,  un  nouveau  genre,  celui  de  
 DiKRUiKE  (£»îVrAm«i).  Deux  autres  espèces,  renfermées  dans  du  succin,  
 dont  les  antennes  se  terminent  brusquement  en  une  forte  massue  ovoïde,  
 de  trois  articles,  et  dont  la  tarière  est saillante  et  aussi  longue  q u e  le  corps,  
 lui  ont  paru  encore  devoir  constituer  un  genre  propre,  PALMON  (PALMO/T).  
 Voyez  son  Mémoire  sur  les  insectes  du  copal,  V,  21-24.  
 (1) chaléis ¡nx tínico ruis ,  f.ali'.,  Conci-,  crusl.  el  iiisccl,.  (V,  2(1.  
 l'l.  M'!,  íij}. Se.