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 ••>38  INSECTES  DIPTÈRES.  
 Un  auu-e  sous-genre  où  le p remier  arlicle  est  encore  fort  long,  est  celui  
 D'APATOMYZE.  
 (APATOMYZA.  VVied.)  
 Mais  ici  cet  article  est  cylindrique  (t).  
 Dans  les  suivans  de  la  même  division,  ou  de  ceux  dont  la  trompe  est  
 longue  et  sétacée,  ou  filifoi m e ,  le  dernier  est  le  plus  long.  
 Tantôt  lesdeux  premiers  articles  des antennes  sont  courts,  presque  de  la  
 môme  longueur.  
 LES  LASIES,  
 (LASIUS.  Wied.)  
 ( P l .  i6: .  ßg.  3.)  
 Où  la  lôte,  dans  l'un  des  sexes,  est  presque  enlièrement  occupée  par  les  
 yeux;  où  le  dernier  arlicle  des  antennes  est  fort  long,  presque  linéaire,  
 comprimé,  et  sans  stylet  sensible  au  boul.  L'abdomen  est  volumineux.  Le  
 l a b r e  est  grand,  gibbeux  à  sa  base  et t ronqué  au  bout.  
 Dans un  individu  que  j e  dois à  la  générosité  de M. Lacordaire,  la  trompe  
 s'étend  le  long  du  dessous  du  corps,  et  le  dépasse  postérieurement.  Ce  caractère  
 et  quelques  autres  sembleraient  indiquer  que  ce  sous-genre  appartient  
 plus  naturellement  à  la  tribu  des  vésiculeux,  et  qu'il  se  place  
 près  des  Panops  (2;.  
 LES  USIES,  
 (USIA.  Latr. —  Volucella.  Fab.)  
 (W.  .6;,  ig.  4.)  
 OÙ  le dernier  article  des  antennes  est  ovoïdo-conique,  obtus  ou  tronqué  
 au  boul,  et  terminé  par  un  stylet  (a).  Les  palpes  ne  sont  point  apparens.  
 ( i )  Itl.,  ibid.,  III.  Je  n'ai  vu  aucune  espèce  
 de  ce  genre.  
 (?)  Pl.  165,  Cg.  4  
 (a)  Id..  Anal,  entom.,  i,  3.  
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 FAMILLE  DES  TANY.STOMES.  
 Ces  espèces  sont  propres  aux  contrées  méridionales  de  l'Europe  cl  à  
 l'Afrique  (1).  
 LES  PHTHIUIES,  
 (PHTHIRIA.  Meig.)  
 (Pl.  167,  Cg.  5.)  
 Semblables aux  Usies  par  les antennes , mais ayant  des palpes distincts (2) '  
 Tantôt  le  second  article  est  évidemment  plus  cour t  que  le  premier  ;  le  
 dernier  est  long,  généralement  presque  cylindrique  et  terminé  en  
 pointe  (<j). Tels  sont  
 LES  BOMBILLES  proprement  dits.  
 (BOMBYLIUS.  Meig.)  
 (Pl.  167,%.  6.)  
 Les  palpes  sont  très  apparens.  
 Ces  diptères  ont  le  corps  garni  d'un  duvet  abondant  et  laineux  qui  le  
 colore.  Le  suivant  est  le  plus  commun  aux  environs  de  Paris.  
 Le  B.  Hchon  (4)  {B.  major.  Lin.)  De  Géer,  Insect.,  VI,  xv,  10,11,  long  
 de  quat r e  à  cinq  lignes,  tout  couvert  de  poils  d'un  gris jaunût r e  ;  trompe  
 longue  et  noire  ; moitié  extérieure  des ailes  noirâtres,  le  reste  diaphane  ;  
 pieds  fauves.  Geoffroy a  confondu  ce genr e  avec  celui  des  Asiles  (3).  
 LES  GERONS  
 (GERON.  Meig.)  
 ( P l .  .6;,  (ig.  7.)  
 Ne  paraissent  se  distinguer  des  Bombilles  que  par  l'allongement  plus  
 remarquable  du  dernier  article  des  antennes,  sa  terminaison  en  manière  
 ( r )  Lal r . ,  Geuer,  crust,  et  insect.,  IV,  
 3i/(  ;  voy.  encore  Fab.  et  Meig.  
 (a)  Les  mêmes.  
 ( 3 ) l b i d . ,  Latreille,  Meigen,  Fab.,  
 Macq.  et  Oliv.,  article  Bomlnlla.  Les  gcures  
 Corsomyza  et  Tomomyza  de  M.  Wiede- 
 (a)  Pl.  lG7,fig,()«.  
 manu  (Dipt,  exot.),  me  sont  inconnus.  Le  
 premier  a  le  dernier  des  articles  antennes  
 une  Ibisjilus  long  que  les  deux  précédons  ,  
 comprimé  et  dilaté  au  bout.  Le  second  
 parait  avoisinerlesCyllénies  et  les  Maliens.  
 {p)  l'I.  1G7.  (ig.  G.