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1 3 6 INSECTES HYMÉNOPTÈRES.
riére est très courte, peu ou point apparente, placent leurs
oeufs dans le corps ou sur la peau des larves des clienilles el
dans les nymphes, qui sont à découvert, ou très accessibles.
Les larves des iclineumonides n'ont point de pattes, ainsi
que toutes les autres des familles suivantes. Celles qui vivent,
à la manière des vers intestinaux, daiis le corps des larves ou
des chenilles, où elles sont même quelquefois en société , ne
rongent que leur corps graisseux, ou les parties intérieures
c[ui ne sont point rigoureusement nécessaires à leur conservation
; mais sur le point de se changer en nymphes, elles percent
leur peau, afin d'en sortir, ou bien leur donnent la moi t
et y achèvent tranquillement leurs dernières métamorphoses.
Telles sont aussi les habitudes des larves d'ichneiunonides,
qui se nourrissent île nymphes et de chrysa,lides. Presque
toutes se filent une coque soyeuse, pour passer à l'état de
nymphe. Ces coques sont quelquefois agglomérées, et soit
nues, soit enveloppées d'une bourre ou d'un coton, en une
masse ovale, que l'on trouve souvent attachée aux tiges des
plantes. Leur réunion et leur disposition symétrique forment
dans une espèce un corps alvéolaire , semblable à un petit
rayon d'abeille domestique. La soie de ces coques est tantôt
d'un jaune ou d'un blanc uniforme, tantôt mélangée de noir ou
de fils de deux couleurs. Les coques de quelques espèces sont
suspendues à ime feuille ou à ime petite branche, au moyen
d'un fil assez long Réaunna- a observé que, détachées du corps
où elles sont fixées, elles font des sauts dont la hauteur peut
aller jusqu'à quatre pouces, les larves renfermées dans les
coques rapprochant les deux extrémités de leurs corps el les
débandant ensuite, à la manière de quelques petites larves
sauteuses de diptères que l'on trouve sur le vieux fromage.
Cette famille est très nouibreuse en espèces.
La variété du nombre tles articles des palpes peut .servir de base à li'ois
divisions priiici[)ales.
FAMILLE DES PUPIVORES. I.'î"
La première comprendr a les espèces dont les palpes maxillaires ont cinq
articles, el les labiaux quatre. La seconde cellule cubitale est très petite,
et presque circulaire ou nulle.
Nous formerons une première subdivision avec les espèces dont la téle
ne se prolonge jamai s en devant sous la forme de museau ou de bec, dont
la languelle n'est point profondément échancrée , dont les palpes maxillaires
sont fort allongés, avec les derniers articles différant sensiblement,
quantaux formes el aux proportions, des précédens. La tarière n'est point
recouverte à sa base, par une grande lame en forme de vomer.
Ici celte tarière est très saillante.
Quelques espèces se distinguent des aut res par leur tête presque globuleuse
; leurs mandibules terminées en une pointe entière ou faiblement
échancrée, rallongement de leur métathorax. La seconde cellule cubitale
manque souvent. Tels sont
LES STEPHANES,
(STEPHANUS. Jur . — IHm^la. Bracon, Fab.)
(Pl. rio.fig.6.)
Doni le Ihorax esl irès aminci en devant, el de niveau à son extrémité
poslérieure avec l'origine de l'abdomen, de sorte que cette partie du
corps paraît presque sessile et insérée à l'extrémilé postérieure et supérieure
du métathorax, ainsi que dans les Évanies. Les cuisses postérieures
sont renflées. Le sommet delà tète présente plusieurs petits tubercules(l).
LES XORIDES,
(XORIDES. Latr. — Pimpla. Cnjfius. Fab.)
(Pl. i io, fig. ;0
Où le métathorax est convexe et arrondi à sa chute, de manière que
l'abdomen esl inséré comme d'ordinaire, à son extrémité inférieure,
et présente un pédicule très distinct (2).
(1)Lall-., Gener. crust, et insect., IX, 3;
limcon serrator, Fab. ;
Ejiisd. , P'tmpla coronator, et quelques
autres esp, inédiles d'Amérique.
(2) Lalr., ibid., 4; les Pimples mediator,
necainr et meliorator de Fab. , sont
probablement des Xorides; sou Crj-ptus
ruspator paraît devoir former un sous-genre
propre, voisin du précédent.